Chapitres
La monarchie constitutionnelle se fonde sur la volonté de concilier les idées monarchiques et les idées libérales. L’expérience est d’abord réalisée par Louis 16 (1789-1792), puis par Louis 18 à partir de 1814,et , enfin par Louis Philippe à partir de juillet 1830. Ces trois tentatives se distinguent par la coloration particulière qu’a donné chacune d’elle le tempérament et la personnalité du roi.
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- Louis 16 est timide, hésitant et flegmatique.
- Louis 18 est paresseux mais retors (malin) et attaché à quelques principes.
- Louis Philippe dissimule derrière une apparente bonhomie beaucoup d’intelligence et pas mal d’autoritarisme.
Ces trois tentatives se rejoignent dans le souci d’adapter le régime monarchique au triomphe des idées libérales, ce qui implique le fait d’admettre l’existence d’un pouvoir constitutionnel distinct, séparé de celui du roi.
Autrement dit, c’est l’acceptation par le roi d’un pouvoir politique.
Pour s’accorder sur différents sujets, ce sont les états généraux qui se rassemblent.
Le roi : pièce maîtresse de l'échiquier politique
Dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, le roi conserve un rôle primordial, souvent, il se positionne comme un arbitre, dans ce système, le roi désigne les ministres et, apriori il devrait respecter les courants politiques dominants. 
Louis 16 avait un droit de véto sur les choix de l’assemblée.
Louis 18, dans la chartre constitutionnelle de 1814 dispose d’un pouvoir important, ce dernier peut dissoudre la chambre des députés. Enfin, Louis Philippe utilisera régulièrement son pouvoir de dissolution de la chambre des députés (chartre constitutionnelle de 1830) pour régler les conflits politiques.
Thi(o)s ‘le roi règne mais ne gouverne pas’
Tout cela montre qu’à partir de cette période, il existe un équilibre plus juste entre le pouvoir exécutif et législatif (2 chambres à partir de 1814).
La naissance de régimes parlementaires en France.
Mais la mise en œuvre de la monarchie constitutionnelle n’a pas été acceptée facilement, Louis 16 a subi la constitution de 1791 qu’on lui a imposé. 
Guizot ‘le trône n’est pas un fauteuil vide’
Le roi doit trouver un juste milieu dans l’utilisation de ses prérogatives. Louis 18 est sans doute celui qui est parvenu le mieux à trouver cet équilibre. Toutefois si l’héritage laissé par nos trois Louis n’est pas brillant, il ne reflète pas la réalité de l’apport du système de monarchie constitutionnelle dans notre histoire politique. Aux yeux des contemporains, Louis 16, Louis 18 et Louis Philippe sont assez mal perçus, c’est d’abord lié à la personnalité des monarques mais cela s’explique aussi par le manque de culture politique.
En effet, institutionnellement le rôle du roi est difficile à comprendre.
Aucun de nos trois rois, sur le plan physique n’avaient la présence et le charisme qui font la différence et créés la popularité.
- Louis 16 est myope, timide et maladroit.
- Louis 18, est ventripotent, (pot acre) parce qu’il a de la goutte.
- Louis Philippe a un visage allongé qui lui vaut d’être caricaturé en poire.
La fin de la monarchie
La fin de la monarchie résulte d’une crise économique et sociale qui débouche sur une crise politique en 1848.
Lamartine ‘La France s’ennuie’
Une série de banquets républicains se réalisent un peu partout en France, mais celui prévue à Paris est annulé. Surviennent alors des affrontements entre le peuple et les forces de l’ordre. Guizot est renvoyé (sans que les gardes le sachent). Le peuple s’amasse devant le ministère et les gardent tirent sur les manifestants, trente d’entre eux tombent. La révolution éclate en 1848 suite à un défilé macabre (en l’honneur des manifestants morts) dans les rues de Paris. On a reproché à Louis 16 ses hésitations et sa fuite de Varenne, très mal perçue par les français. Son attitude vis-à-vis des nations coalisées l’a définitivement déconsidéré.
Quand à Louis 18, on ne lui pardonnera pas d’être rentré en France dans des fourgons étrangers.
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