Chapitres
- 01. Définition
- 02. L'échelle humaine
Définition
Les objets industriels ou manufacturés, les espaces aménagés sont conçus pour que l’homme puisse s’en servir ou s’y déplacer à son aise.
L’anthropométrie est l’étude des proportions et des mensurations du corps humain. C’est le contenu scientifique majeur de l’ergonomie.
L’ergonomie préconise des théories et des techniques destinées à mieux adapter aux possibilités et aux besoins de l’homme les équipements, les machines, les outils dont il se sert.
Son application aboutit à la suppression des gestes inutiles, à une amélioration du confort, de la sécurité, et de l’efficacité.
Les systèmes concernés par cette adaptation peuvent être des espaces physiques de travail (par exemple postes de contrôle, chaînes de production), , des processus de gestion de la production, des interfaces professionnelles ou grand public (on parle alors d' interface homme-machine), telles que des logiciels, des sites internet/intranet, ainsi que l'organisation du travail (rotation des horaires, organisation des services) ainsi que des modes de management.
Au milieu du XXe siècle, Le Corbusier, un architecte moderne, étudie les proportions du corps humain pour mettre en oeuvre un milieu de vie dans lequel on se sent bien, qui respecte l’échelle humaine.
Le Corbusier construit et représente sa grille sur la silhouette d'un homme debout, levant un bras. Toutes les mesures du corps permettent de déterminer les dimensions nécessaires aux activités de l’homme. Sa réflexion sur le comportement de l'homme, sur l'équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions l'amène à établir une grille de mesures s'appuyant sur le "Nombre d'Or". Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l'appelle "le Modulor".
L'échelle humaine
En bâtissant l'échelle humaine, le Corbusier rejoint notamment les architectes de la Grèce antique. Comme ceux ci il aménage l'espace architectural pour que le corps s'y reconnaisse.
Au modulor va s'ajouter un besoin de normalisation aussi bien en architecture qu'en construction mécanique. Cette normalisation s'impose esthétiquement, "pour plus d'harmonie" et économiquement dans cette phase de reconstruction urgente au lendemain de la guerre. La nécessité est la construction en masse de logements (le Corbusier va jusqu'à parler de "machine à habiter"). Le modulor est ainsi utilisé pour respecter l'échelle humaine.
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