La littérature française compte de grands auteurs connus à travers le monde tels que Victor Hugo, Emile Zola ou encore Guy de Maupassant. S'il y a bien un style dans lequel nos artistes se sont exprimés, c'est dans la poésie, un genre littéraire lyrique représenté par des auteurs comme Baudelaire ou Verlaine.

Superprof vous propose de découvrir la biographie de l'un de ces grands poètes français, Arthur Rimbaud, afin de mieux cerner la personnalité et les évènements de la vie de cet auteur de génie. Vous trouverez en fin d'article quelques uns de ses poèmes les plus connus afin d'élargir votre culture littéraire en poésie !

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Biographie d'Arthur Rimbaud

Quelle est la vie de l'auteur Arthur Rimbaud ?
La vie de Rimbaud est celle d'un artiste en constant déplacement pour chercher l'inspiration et contrer son ennui.

"Ses presque dix-sept ans - cet « âge des espérances et des chimères » - ouvrirent en lui la voie tracée du génie qu’il fut ; il écrivait au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville, lui envoyait ses premiers vers, s’éprenait de traditionnelle beauté antique, se savait des maîtres parmi les descendants de Ronsard, se voulait adorer deux déesses, Muse et Liberté, soulevé qu’il était, par une révolte de vie et un sens insatiable de la fugue, du vagabondage : il s’était reconnu poète - « et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse, - pardon si c’est banal, - à dire mes bonnes croyances, mes espérances, mes sensations, toutes ces choses des poètes... » et signait, d’un « Ambition ! ô Folle ! Arthur Rimbaud. » (Charleville, 24 mai 1870)".

Cadet d’une fratrie de cinq enfants, Arthur Rimbaud naît, à Charleville, dans les Ardennes, un 20 octobre 1854, d’un père, militaire de carrière et très vite absent, et d’une mère, paysanne, qui compensera cette absence par une éducation froide, exigeante et rigoriste.

À l’école, il collectionne les prix, découvre l’univers poétique, s’y jette, y puise de quoi oublier « l’haleine morose » et glacée d’un logis familial, d’« un lit sans plumes » ; il se prend de passion pour des modèles qu’il admire, Théodore de Banville, Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Baudelaire..., rédige ses premiers vers.

Il fait la rencontre décisive, cette même année 1870, d’un nouveau professeur de littérature arrivé au collège, Georges Izambard, aîné d’à peine quelques années, à la fois, confident et protecteur, lecteur avisé et encourageant, et qui aura une grande influence sur lui.

Esprit hors du commun, impétueux épris d’absolu, animé de désirs sensuels et de chants mystérieux, Rimbaud, rédigeant et envoyant ses trois premiers poèmes - Ophélie, Sensation, Credo in unam -, prenait toute la mesure de son mal être de vivre à Charleville, de son besoin de partir – il fugue, Paris l’attire, on le ramène, il fugue à nouveau -, de son urgent besoin de marcher, d’aller « loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme », sûr de sa différence et déjà, et pour toujours, si prompt à l’ennui et rebelle à la règle.

De Charleville, le 2 novembre 1870, il écrit à Georges Izambard, en qui il cherche appui et réconfort, de qui il quête l’estime :

"Monsieur, - A vous seul ceci. - Je suis rentré à Charleville un jour après vous avoir quitté. Ma Mère m’a reçu, et je suis là... tout à fait oisif. Ma mère ne me mettrait en pension qu’en janvier 71. Eh bien, j’ai tenu ma promesse. Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre, et... un tas de choses que « ça fait pitié », n’est-ce pas ? Je devais repartir aujourd’hui même ; je le pouvais : j’étais vêtu de neuf, j’aurais vendu ma montre, et vive la liberté ! -Donc je suis resté ! je suis resté ! - et je voudrai repartir encore bien des fois. - Allons, chapeau, capote, les deux poings dans les poches, et sortons. - Mais je resterai, je resterai. Je n’ai pas promis cela ! Mais je le ferai pour mériter votre affection : vous me l’avez dit. Je la mériterai".

Il signe ; Ce "sans-cœur" de A. RIMBAUD. Un an plus tard, il correspond avec Verlaine, qu’il admire et à qui il a envoyé quelques poèmes. Il veut venir vivre à Paris, lui demande son aide. Verlaine l’appelle à Paris : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ! » Rimbaud y est en septembre 1871, rencontre le cercle des Vilains Bonshommes, lit ses vers devant cette société bachique des meilleurs poètes du temps, poètes parisiens et amis de Verlaine, en obtient l’adhésion.

Ses alexandrins subjuguent aux dîners littéraires, ses provocations - alors qu’il séjourne chez les Verlaine – perturbent le ménage, récemment marié : il est renvoyé dans sa province. Mai 1872 : les poètes aimantés, amants scandaleux, se retrouvent, s’enfuient hors de Paris, mènent une vie agitée à Londres, puis à Bruxelles.

Leur liaison amoureuse est tumultueuse, se termine en drame passionnel ; dans un hôtel bruxellois, Verlaine tire sur Rimbaud. Le premier est incarcéré, le second écrit Une saison en enfer – plaquette de proses dont le destinataire est Satan, publiée à compte d’auteur, en 1873, et dont Verlaine dira qu’il s’agit d’ une « prodigieuse autobiographie spirituelle » : Rimbaud a dix-neuf ans et aspire à « posséder la vérité dans une âme et un corps ».

En mars 1875, à Stuttgart où il étudie l’allemand, il revoit pour la dernière fois Verlaine. En mai, il voyage en Italie. Par où étreindre « la réalité rugueuse » ? Les années qui suivent sont marquées par de perpétuels déplacements, le constant désir d’aller plus loin, le démon de l’aventure, coûte que coûte, parce qu’à elle seule, la poésie ne peut changer la vie, le goût de l’or, l’éblouissement facile, la déception, fatale.

Vienne, Java, Stockholm, Chypre, Alexandrie, les ports de la Mer Rouge... Il travaille sur des chantiers, se fait embaucher, là où il peut. Le 7 août 1880, il arrive à Aden (comme Chypre alors, une colonie anglaise). Engagé par une maison de commerce, il est affecté à la succursale de Harar, en Éthiopie, en décembre.

Les deux villes seront ses résidences principales, les dix années qui suivront. Les Illuminations paraissent en octobre 1886 : cinquante-quatre poèmes en prose - « poétique du fragment » ou météorites purs -, vertigineux par le jaillissement de leur modernité, la puissance de l’univers intérieur qui les habite, les exprime.

Qu’il se lance dans des expéditions au long cours, comme celle qu’il tente en 1886, pour livrer à Ménélik, roi du Choa, plusieurs milliers de vieux fusils ou qu’il confie - dans une tentative de revenir à une certaine forme d’écriture, celle du journalisme - au Bosphore égyptien, le récit de son dernier voyage (publié fin août 1887), il s’ennuie.

À Harar aussi, comme ailleurs, et même s’il y retourne pour diriger une factorerie. Dans une de ses lettres à sa famille, il confie : « Je m’ennuie beaucoup, toujours ; je n’ai même jamais connu personne qui s’ennuyât autant que moi ». Le 9 mai 1891, malade, il doit rentrer en France.

Le 22 mai, un cancer se généralise, il est amputé d’une jambe à l’hôpital de Marseille. La dernière décennie de Rimbaud ? Verlaine la résumera : « (...) il ne fit plus rien que de voyager terriblement et de mourir très jeune. » Rimbaud meurt le 10 novembre 1891, à 37 ans, veillé par sa sœur cadette Isabelle.

Pour finir, voici un tableau récapitulatif des recueils de poèmes de Rimbaud :

TitreDate de publicationPoèmes
Derniers Vers1872Comédie de la Soif ; Fêtes de la Faim ; La Rivière de Cassis
Une Saison en Enfer1873Adieu ; Nuit de l'Enfer ; Mauvais Sang ; L'Impossible
Illuminations1886Après le Déluge ; Aube ; Matinée d'Ivresse ; Soir Historique
Poésies1895Le Bateau Ivre ; Le Dormeur du Val ; Bal des Pendus
Les Stupra1923L'Idole ; Les Anciens Animaux Saillissaient ; Nos Fesses ne sont pas les Leurs

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Poèmes de Rimbaud : Bal des Pendus

Quels sont les plus grands poèmes de Rimbaud ?
La poésie est un style bien particulier dans lequel Rimbaud est un expert !

"Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse !
Belzébuth enragé racle ses violons !

Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale !
Presque tous ont quitté la chemise de peau ;
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.

Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes !
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer !
Les loups vont répondant des forêts violettes :
A l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres :
Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !

Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre :
Et, se sentant encor la corde raide au cou,

Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la baraque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins".

Poème de Rimbaud : Le Bateau Ivre

Quelles sont les œuvres de Rimbaud ?
Le Bateau Ivre fait partie des poèmes les plus connus de Rimbaud !

"Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons".

Poème de Rimbaud : Le Dormeur du Val

Quels sont les évènements de la vie de Rimbaud ?
Il est important d'avoir lu des poèmes de Rimbaud au lycée pour sa culture littéraire !

"C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit".

Vous connaissez désormais tout ce qu'il faut savoir sur Arthur Rimbaud, sa vie et ses plus belles œuvres. Pour en savoir plus sur les auteurs français, vous pouvez consulter nos autres articles. Vous pouvez également prendre des cours particuliers de français avec un professeur sur notre site !

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Mathieu

Professeur d'histoire, de français et d'anglais dans le secondaire et le supérieur. J'aime la littérature, les jeux vidéo et la tartiflette. La dalle angevine me donne soif de savoirs !