Chapitres
Définition : Le désir est la conscience d'un manque et aussi l'effort que nous faisons pour combler ce manque. L’Homme se représente un objet comme source de satisfaction et il tend vers cet objet.
Le désir doit être distinguer du besoin
Désir | Besoin |
Satisfaire plaisir, esprit, frustration → qualité illimitée, jugé moralement | Nécessaire, vital, satisfaction limitée, corps, carence → mesurable et quantifiable limité, innocent |
On peut remarquer des catégories pouvant être nuancé, mise en cause, car certains désirs apparaissent comme un besoin. Certains désirs comme l'affection apparaissent nécessaire.
Pb : Le désir est-il nécessairement lié à la souffrance parce qu'il est conscience d'une marque ? Faut-il alors satisfaire toujours ses désirs pour être heureux ? Comment atteindre alors le bonheur ?
I/ Le désir comme souffrance
A) Un état de pauvreté
On ne désire ce qui est absent, mais pas ce dont on manque mais le désir consiste bien à prendre conscience de ce manque et dont on a essayé d'atteindre ce qui, peut être, nous donnera satisfaction.
Platon, Le banquet → Naissance de Eros → avoir 2 enfants → Denice (déesse pauvreté) et (dieu des ressources)
Ici, l'amour représente le désir et Eros possède les 2 caractères de ses pouvoirs. Lorsque nous désirons, nous sommes dans un état de pauvreté, mais cette absence nous pousse à atteindre une certaine richesse en manifestant le désir.
En cours de philo, on peut donc voir que désirer semble synonyme de manque et donc d'une certaine forme de souffrance.
B) Une éternelle insatisfaction
Thèse : Le désir est toujours reconnaissant or le désir est une souffrance donc l'Homme souffre toujours et donc ne peut-être heureux.
Pour Schopenhauer, le désir = privation = souffrance.
Le désir vient nous inquiéter, impression qu'on ne peut être bien tant qu'on a pas l'objet du désir.
Le problème, c'est que la satisfaction d'un désir est incomplète, illusoire et courte.
La satisfaction est courte et le désir long.
La satisfaction supprime le désir et donc l’intérêt pour la chose.
La conscience du temps n’est pas le même dans le désir et le temps.
Un autre désir va apparaître
Le plaisir est une sensation éphémère parce qu'on se lasse finalement, il nous faut donc un nouveau plaisir.
Le désir est liée à l'imagination donc on idéalise, la satisfaction est décevante.
Pour Schopenhauer, l'Homme est dans un cycle continu de désir entrecoupé de courtes satisfactions. Aucun désir ne nous procure de satisfaction durable.
L'Homme serait un éternel insatisfait
On définit le bonheur comme un état de satisfaction durable donc pour Schopenhauer le bonheur est inaccessible, notre vie passe constamment de l'inquiétude à l'ennui, comme une pendule qui oscille.
Comment progresser en cours de philo terminale es ?
C) Le désir comme malaise
Désir → sensation de mal-être en nous, inquiétude, qui nous pousse ver un objet qui nous manque. Locke
Ce que je cherche n'est pas un objet particulier mais supprimer le mal-être. Cela signifie que le désir détermine notre volonté et donc nous met en action.
« Le désir est le principal aiguillon qui excite l'industrie et l'activité des Hommes »
Plus l'Homme sent un malaise, plus il va être en activité pour supprimer
Conclusion Il semblerait que le désir provoque toujours en nous une forme de souffrance parce qu'il est conscience d'un manque. Cependant n'y-t-il pas un plaisir dans le désir lui-même, une positivé du désir ?
II/ Le désir comme une puissance d'affirmation
A) Le désir est l'essence de l'Homme
L'essence d'un être, c'est sa nature, ce qui le définit et l'appartient nécessairement pour que l'objet soit bien un objet.
Le désir est ce qui définit l'Homme. L'Homme serait par nature un être de désir. Il n'y a pas d'Homme sans désirs.
Le désir est essentiel à l'Homme
Pour Spinoza, le désir est le mouvement pour persévérer dans son être.
Le désir est une tendance qui nous permet d’exister plus.
Imaginons un home sans désir qui n'est intéressé par rien. Il est blasé.
B) Désir, création et valeur
Sans le désir, l'homme n'aurait dépassé le réel, le possible, nous pousse à dépasser e qui est.
L'Homme en désirant l'impossible parvient à se dépasser donc l'énergie du désir est à l’œuvre dans les activités techniques, artistiques, intellectuelles...
Le désir est le ressort du progrès et de la création. Il permet de donner une valeur aux autres.
« Nous ne désirons pas une chose est bonne parce que nous la désirons. »
Le est premier et c'est lui qui une valeur aux choses.
René Girard « Si je désire quelque chose, ce n'est pas parce que je recherche une satisfaction particulière. »
Si je désire un objet, c'est parce que qu'un autre « modèle » désire l'objet.
Pas un désir d'avoir, un désir d'avoir.
Pas un désir d'être, un désir d'être.
C) Le désir est un plaisir
Le désir ne serait pas une souffrance car sans être accompli, on pourrait prendre plaisir.
Rousseau « Malheur à qui n'a plus rien à désirer »
Rousseau propose que dans l'attente, où on espère du plaisir alors qu'on manque de quelque chose. L'imagination est une force consolante dans le sens où il permet d'être satisfait.
Le pays des rêves est celui dans lequel, on doit habiter parce qu'on a plus de plaisir.
On peut critiquer cette position parce qu'il est du de se souvenir qu'un plaisir imaginaire est plus fort qu'un plaisir réel.
Conclusion : Le désir nous ait apparu comme une puissance, un moyen pour l'homme d'exister, de se développer, s'affirmer en tant qu'être. Pourtant la dimension de souffrance du désir ne disparaît pas et le désir pourrait nous empêcher d'être.
Comment alors peut-on être heureux avec nos désirs ? Comment est-ce possible ?
III – Désir et bonheur
A) Les incertitudes du bonheur
Le bonheur est une notion difficile à définir puisque chacun à une définition particulière.
Et pourtant, tous les hommes désirent d'être heureux « Nous les hommes désirent être heureux même celui qui va se pendre » (Pascal)
Le bonheur : état de satisfaction complice et durable, il doit « durer » pour être reconnu comme tel ( différent de plaisir → sentiment éphémère). C'est un état d'esprit (plutôt que de sensation, ne pouvant pas être ressenti.)
1ère certitude ; Le bonheur serait-il d'être heureux ou une affaire de chance, de circonstance. Le bonheur n'est pas lieu d'être.
2ème certitude : Est-il un état qu'on peut reconnaître.percevoir (je suis heureux ? Ou n'est-ce pas rétrospectivement après se rendre compte du bonheur?) je ne pense heureux que c'est faux <=> des moments difficiles sont de penser à la fin connu des moments heureux.
3ème certitude : Le bonheur n'est il qu'à des moments de la vie où n'est-ce pas à la fin de notre vie qu'on peut vraiment mesurer notre bonheur.
4ème certitude : Le bonheur n'est-il qu'individuel ou bien ne passe-t-il pas la vie collectif ou du bonheur des autres.
B) Distinguer ses désirs pour être heureux
Dans l'antiquité, les philosophes cherchent(il à définir ce qu'est la vie bonne : vie heureuse qui permettrait à l'homme d'atteindre cette perfection → permet à l'homme d'être complet = être heureux.
Pour Épicure, le bonheur c'est le plaisir mais le plaisir = absence de souffrance par comme sentiment positif mai simplement comme quelque chose de stable, bonheur = ataraxie : tranquillité de l'âme et du corps (absence de trouble). Suivre 4 remèdes :
- Ne pas craindre la mort car elle ne définie pas la suppression de la sensation → la mort n'est rien pour nous et on ne doit pas pendant la vie s'en occuper. Épicure est un ataraxiste qui pense qu'il a les objets du monde seul des atomes.
- Il ne faut pas craindre les dieux il nous apporte souvent des troubles à cause des superstitions, des rites... alors que pour Épicure, les dieux ne s'occupent pas de nous, ce sont des êtres parfaits.
- Le bonheur est accessible à condition que l'homme distingue ses désirs.
- La douleur est supportable (forte et elle ne dure pas, soit faible et je peux compenser
Les désirs naturels sont liés à notre nature d'homme.
Les désirs vains sont artifices et souvent irréalisables.
Pour Épicure, les désirs vains sont ceux qui nous condamnent au malheur et qui doivent donc être mis de côté.
L'Homme doit privilégier les désirs naturels nécessaires car ils sont les seuls à provoquer un désir stable qui permet une tranquillité entre le corps et l'esprit.
Pour Épicure, il faut calculer les plaisirs et les peines, c'est-à-dire qu'il faut parfois accepter une douleur pour être tranquille et il faut rejeter un plaisir qui provoque une forte souffrance après la satisfaction.
Pour Épicure, le secret de la vie heure, c'est d'atteindre une sagesse grâce à laquelle on laisse de côté tout ce qui fait souffrir, le bonheur ne dépend alors que de nous.
C) La sagesse est dans la maîtrise des désirs
1) Le stoïcisme (Textes 2+3)
« Changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde » Descartes
! Descartes n'est pas stoïcien mais s'inspire du stoïcisme.
Adopter nos désirs au possible.
L'ordre des choses, c'est tout ce qui ne dépend pas de moi.
Au contraire, mes désirs dépendent de moi, je peux les modifier et l'échanger. Pour les stoïciens, être heureux consiste donc à accorder nos désirs avec ce qui arrive afin de ne pas être troublé, frustré et atteindre le bonheur, l'ataraxie.
Les stoïciens nous donne un moyen pour éviter la frustration mais en même temps il y a comme un renoncement à la puissance du désir.
Le désir chez eux devient donc une volonté parce qu'on le contrôle et le bonheur n'est pas dans le plaisir mais dans la compréhension du monde.
2) Vie sage et vie désordonnée
Vie sage | Vie désordonnée |
Tonneaux en bon état et remplis 1 richesse de l'âme tranquillité et de l'esprit → pas de désir → pas de souffrance → pas de plaisir | Tonneaux en mauvais état donc toujours en train de travailler = souffrance plaisir → éphémère Désir |
Platon oppose ici 2 genres de vie incompatibles. Pour lui, l'Homme sage est le plus heureux et parce qu'il a compris ce qu'est la vie bonne. Il a compris qu'être soumis à ses désirs, n'est pas être libre. Il faut donc les mettre de côté, soigner son âme l'ordonner.
L'agréable n'est pas le bien. Cela signifie qu'une vie bonne n'est pas fait que de choses agréables. Il est agréable de se gratter , mais une vie passée à se gratter est-elle une vie heureuse ? Le bonheur n'est-il pas ailleurs que dans un simple désir ?
Conclusion
Le bonheur se définit comme un état de satisfaction complète et durable. Il semble donc incompatible avec le désir puisque celle-ci nous troubleraient.
Pourtant l'Homme peut être heureux en maîtrisant ses désirs. Mais le bonheur passe aussi par l'effort qu'on peut faire sur soi-même, par l'action, c'est-à-dire la capacité à se dépasser et agir librement.
Le désir est la conscience d'un manque qui semble nous conduire à la souffrance et l'insatisfaction. Elle serait alors la cause de notre malheur. Toutefois, le désir est aussi un effort qu'on accompli pour atteindre ce qu'on recherche. Il permet alors à l'homme de s'affirmer, de progresser. L'énergie du désir nous est nécessaire et désirer serait même une condition pour être heureux puisque le désir nous fait agir.
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dernière ligne: l’énergie du désir nous est nécessaire et non nous ait
Bonjour, effectivement une petite faute d’orthographe s’est glissée dans l’article nous venons tout juste de corriger cela grâce à vous, merci !
Merci infiniment mes chers professeurs je suis un candidat au BAC et le travail que vous exercez m’aide beaucoup encore une fois merci.
merci infiniment
J’ai été étonné de lire tous vos commentaires ! Je suis contente que cela vous plaise, Madame !
Mais tout le mérite revient à mon professeur de Philosophie. Je n’ai fait que prendre des notes qui m’ont aidé pour mon année de Terminale, le BAC et ma culture. Mais c’est aussi avec joie que je souhaite partager l’enseignement que j’ai reçu de mon professeur !
Super ! Ton blog est vraiment génial !
Merci d’exister !!!
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