Voici différents questionnaires jugeant de vos connaissances à propos du programme des classes de collège.

Pour les réponses, il vous suffit de sélectionner le texte dans l'espace blanc (ou, parfois, directement les phrases de l'exercice) : elles apparaîtront dans la zone surlignée.

Bon courage !

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C'est parti

Nature et fonction des mots

Les déterminants du nom : articles et adjectifs

« Quel » est-il un adjectif interrogatif ou exclamatif ? Termine la phrase par « ? » ou « ! » selon le cas.

  • Quel beau bébé ... !
  • Quels loisirs a donc cette jeune fille ... ?
  • Peux-tu me dire quelles chaussettes je porte ... ?
  • Quel imbécile ... !
  • Quel imbécile a mit du sel dans mon café ... ?
  • Elle vivait dans ce taudis, quelle honte ... !
  • Sais-tu quelle sorte de soupe cette sorcière t’a servie ... ?

Souligne les déterminants (articles et adjectifs) et indique leur nature.

  • Un jour, pendant les vacances, nous sommes allés sur la plage de Berck.
  • Cette journée était ensoleillée, mais quel vent !
  • Plusieurs cerfs-volants décoraient le ciel de leurs mille couleurs.
  • Ce spectacle était magnifique.
  • Pour Halloween, mon oncle a acheté une grosse citrouille et quelques déguisements.
Où se déroule la nouvelle Un échec de Maupassant ?
Pierre Ucciani, Golfe d'Ajaccio, Corse, 1884
  • Un (article indéfini masculin singulier) jour, pendant les (article défini féminin pluriel) vacances, nous sommes allés sur la (article défini féminin singulier) plage de Berck.
  • Cette (adjectif démonstratif féminin singulier) journée était ensoleillée, mais quel (adjectif démonstratif masculin singulier) vent !
  • Plusieurs (article indéfini masculin pluriel) cerfs-volants décoraient le (article défini masculin singulier) ciel de leurs (adjectif possessif féminin pluriel) mille couleurs.
  • Ce (adjectif démonstratif masculin singulier) spectacle était magnifique.
  • Pour Halloween, mon (adjectif possessif masculin singulier) oncle a acheté une (article indéfini féminin singulier) grosse citrouille et quelques (article indéfini masculin pluriel) déguisements.

Les pronoms

Relève les pronoms, indique leur nature et ce qu’ils représentent quand ils renvoient à un élément de la phrase.

  • Mon xylophone ? Je l’ai apporté.

« Je » est un pronom personnel sujet, qui se rapporte au locuteur de la phrase. « l' » est un pronom personnel COI qui se rapporte au xylophone. 

  • Encore un effort... Voilà, vous y êtes !

« vous » est un pronom personnel sujet qui se rapporte au destinataire de la phrase. « y » est un pronom complément de lieu, indéfini dans le cas présent (où sont-ils ?).

  • Les fantômes, je n’y crois pas, les châteaux ne m’intéressent pas ; je n’ai aucune raison de vous rejoindre en Ecosse cet été !

« je » (les deux fois) est un pronom personnel sujet se rapportant au locuteur de la phrase. « y » est un pronom COI qui se rapportent aux « fantômes ». Enfin, « vous » est un pronom personnel se rapportant au(x) destinataire(s) de la phrase. 

Sujet et attribut du sujet

Souligne le sujet et le verbe d’état. Surligne l’attribut du sujet et précise sa nature.

  • Il est devenu quelqu’un.
  • Elle était folle de joie.
  • Cette voiture était performante.
  • Il était étudiant en 1975.
  • Il a l’air intelligent !
  • Vous semblez épuisés.
  • Il est devenu quelqu’un. (pronom indéfini)
  • Elle était folle de joie. (adjectif)
  • Cette voiture était performante. (adjectif)
  • Il était étudiant en 1975. (nom commun)
  • Il a l’air intelligent ! (nom commun)
  • Vous semblez épuisés. (participe passé adjectivé)

COD/COI/COS

Souligne les COD et précise leur nature.

  • Ramène-moi un bouquet de fleurs s’il te plait.
  • Il dit qu’il a chaud !
  • Appelle-moi demain.
  • Elle aimerait s’occuper de ce chaton.
  • Ramène-moi un bouquet de fleurs s’il te plait. (groupe nominal)
  • Il dit qu’il a chaud ! (phrase subordonnée relative)
  • Appelle-moi demain. (complément de temps)
  • Elle aimerait s’occuper de ce chaton. (phrase subordonnée)

Indique si les mots en gras sont des COD, COI ou des COS. Précise de quel verbe.

  • Voulez-vous du pain ?
  • Tout le monde parle de sa tarte aux pommes.
  • Je lui apporte des oranges tous les jours.
  • Que me demandez-vous ?
  • Je me préoccupe de sa santé.
  • Il nous a laissé une lettre.

 

  • « du pain » est un COD du verbe « vouloir ».
  • « de sa tarte aux pommes » est un COI du verbe « parler ».
  • « des oranges tous les jours » est un COD du verbe « apporter ».
  • « me » est un COS du verbe « demander ».
  • « de sa santé » est un COI du verbe « se préoccuper ».
  • « nous » est un COS du verbe « laisser. »
Qu'est-ce qu'une proposition subordonnée ?
Nature morte au compotier, Paul Cézanne, 1879

L’attribut du COD

Souligne le COD et le verbe transitif. Surligne l’attribut du COD.

  • À force de regarder la télévision, tu vas te rendre idiot !
  • Je juge cet homme coupable.
  • Les épinards rendent les enfants costauds.
  • D’un coup de baguette magique, la fée a rendu le monstre tout petit.
  • Vous m’avez rendu fou !
  • À force de regarder la télévision, tu vas te rendre idiot !
  • Je juge cet homme coupable.
  • Les épinards rendent les enfants costauds.
  • D’un coup de baguette magique, la fée a rendu le monstre tout petit.
  • Vous m’avez rendu fou !

Nature et fonction

Précise la nature et la fonction des mots en gras.

Le toit de l’église est abîmé.

  • Nature : nom commun
  • Fonction : sujet du verbe « est »

Magali mange des raviolis.

  • Nature : nom propre
  • Fonction : sujet du verbe « mange »

Nous allons travailler soigneusement.

  • Nature : adverbe
  • Fonction : complément circonstanciel de manière

Il travaille avec méthode.

  • Nature : verbe
  • Fonction : aucune, c'est le verbe conjugué de la phrase

Il est épaulé par elle.

  • Nature : pronom personnel
  • Fonction : sujet du verbe « épaulé »

Elise prête une pelle à Louis.

  • Nature : groupe nominal
  • Fonction : COD du verbe « prête »

Adjectif verbal, participe présent, gérondif

Indique si les formes en –ant sont des participes présents, des adjectifs verbaux ou des gérondifs. Justifie ta réponse.

  • Les élèves participant à la kermesse seront dispensés de cours samedi matin.
  • Noël approchant, nous allons décorer toute la maison !
  • En sautant le dernier obstacle, la jument s’est blessée.
  • Il avançait sur des rochers pointus et glissants.
  • As tu acheté une table roulante ? C’est très pratique.
  • Nous sommes allés cueillir des fraises en chantant !

 

  • « participant » est un participe présent puisqu'il n'est pas accordé avec « élèves » et n'est pas précédé de la préposition « en ».
  • « approchant » est un participe présent puisqu'il n'est pas accordé avec « Noël » et n'est pas précédé de la préposition « en ».
  • « sautant » est un gérondif puisqu'il est précédé de la préposition « en ».
  • « glissants » est un adjectif verbal puisqu'il est accordé au nom masculin pluriel « rochers ».
  • « roulante » est un adjectif verbal puisqu'il est accordé au nom féminin singulier « table ».
  • « chantant » est un gérondif puisqu'il est précédé de la préposition « en ».

Les adverbes

Précise la nature des adverbes (affirmation, interrogation, négation, liaison, temps, manière, quantité).

  • Hector, passez-moi mes chaussons puis préparez du thé.
  • Certainement monsieur. Monsieur a bien dormi ?
  • Pourquoi cette question Hector ?
  • Je ne voudrais pas que Monsieur soit fatigué.
  • Non ?
  • Voulez-vous que je revienne plus tard ?
  • Je vous le demande avec beaucoup de gentillesse.

 

  • « puis » est un adverbe de liaison.
  • « certainement » est un adverbe d'affirmation.
  • « pourquoi » est un adverbe d'interrogation.
  • « ne ... pas » est un adverbe de négation.
  • « non » est un adverbe de négation.
  • « plus tard » est un adverbe de temps.
  • « beaucoup » est un adverbe de quantité.

Les compléments circonstanciels de temps et de lieu

Souligne les compléments circonstanciels de temps et de lieu.

  • Dans son laboratoire, Frankenstein créa une créature monstrueuse.
  • Un vieillard l’aperçut le lendemain à l’aube.
  • Le monstre lui dit qu’il s’apprêtait à partir pour la France car il voulait aller à Paris.
  • Dans son laboratoire, Frankenstein créa une créature monstrueuse.
  • Un vieillard l’aperçut le lendemain à l’aube.
  • Le monstre lui dit qu’il s’apprêtait à partir pour la France car il voulait aller à Paris.

Les propositions indépendantes, principales, subordonnées

Chaque phrase est composée de deux propositions indépendantes juxtaposées. Transforme-les afin d’obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée relative.

Exemple : « On m’a donné un chaton ; ce chaton est gris. » devient : « On m’a donné un chaton qui est gris. »

  • Il commanda une soupe à l’oignon ; il versa cette soupe sur la tête de son patron.
  • Hélène observa la lettre ; cette lettre était pliée de travers.
  • Je vous conseille la lecture du roman Madame Bovary ; ce roman a été adapté au cinéma.
  • Je me souviens de cette maison ; les volets de cette maison étaient bleus.

 

  • Il commanda une soupe à l'oignon qu'il versa sur la tête de son patron.
  • Hélène observa la lettre qui était pliée de travers.
  • Je vous conseille la lecture du roman Madame Bovary qui a été adapté au cinéma.
  • Je me souviens de cette maison dont les volets étaient bleus.

Relève les pronoms relatifs et nomme leurs antécédents.

  • Le bruit qui m’a fait peur n’était que le miaulement d’un chat.
  • Le toit en haut duquel je vais monter est abîmé.
  • Le roman dont je te parle est captivant.

 

  • Le pronom relatif « que » précède une proposition principale.
  • Le pronom relatif « duquel » précède un complément circonstanciel de lieu.
  • Le pronom relatif « dont » précède le COI du verbe « parler ».

La proposition subordonnée conjonctive introduite par « que »

Indique si « que » est un pronom relatif ou une conjonction de subordination.

  • Dis-lui que nous venons. : « que » est une conjonction de subordination.
  • Il me dit que nous abusons. : « que » est une conjonction de subordination.
  • La guitare que tu vois m’appartient. : « que » est un pronom relatif. 
  • Prends le livre que tu veux. : « que » est un pronom relatif. 
  • Il jure que ce n’est pas lui ! : « que » est une conjonction de subordination.
  • Apporte-moi l’album photo que j’aime tant. : « que » est un pronom relatif. 

Cause et conséquence

Transforme chaque phrase pour inverser le rapport de cause en rapport de conséquence en utilisant si bien que, si ... que, donc.

  • Parce que Maxime s’est trop exposé au soleil, il a des cloques.
  • Faute d’avoir su garder le secret, Caroline a fait souffrir Aurore.
  • Le chat t’a griffé car il ne supporte pas qu’on le touche !
  • Personne ne voudra partir avec toi, tant tu as mauvais caractère.
  • Maxime s’est trop exposé au soleil, donc il a des cloques.
  • Caroline n'a pas su garder le secret, si bien qu'elle a fait souffrir Aurore.
  • Le chat supporte si peu qu'on le touche qu'il t'a griffé.
  • Tu as si mauvais caractère que personne ne voudra partir avec toi.

Le verbe

Les valeurs du présent

Précise la valeur du présent. (itératif, vérité générale, fait qui a lieu dans le passé ou le futur proche, présent d’énonciation)

  • Le marché s’installe sur la place samedi. : présent itératif
  • Ma soeur t’appelle dès son retour. : fait qui a lieu dans le futur proche
  • Le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest. : présent de vérité générale
  • Le train part à l’instant. : présent d'énonciation
  • Vous chantez trop fort, vous voyez pourtant que je me repose ! : présent d'énonciation
Qu'est-ce qu'une subordonnée relative ?
Emil Nolde, Meer bei Alsen, 1910. Foto © Sotheby's (barnebys.de)

Emplois du passé simple et de l’imparfait

Précise pour chaque verbe en rouge à quel temps il est conjugué et à quelle nuance cela correspond par rapport au contexte (action ponctuelle, répétition ou description).

Quand on arriva devant le magasin, on se mit à regarder dans la vitrine, et c’était formidable. Il y avait des tas de cadeaux terribles : des petites statues, des saladiers en verre avec des plis, des carafes comme celles dont on ne se servait jamais à la maison [...]. Ce qu’il y avait de plus beau, c’étaient les statues. Il y en avait une avec un monsieur en slip qui essayait d’arrêter deux chevaux pas contents ; une autre avec une dame qui tirait à l’arc [...]. Quand nous entrâmes dans le magasin, le monsieur vint vers nous, en faisant des tas de gestes avec les maisons.

- Allons, allons, nous dit-il, dehors !

- On est venu acheter un cadeau pour la maîtresse, dit Alceste.

- C’est combien ça ? demanda Clotaire en prenant deux chevaux sur le comptoir.

- Attention, c’est fragile ! cria le monsieur car Clotaire, qui était très maladroit, cassait toujours tout .

Sempé & Goscinny, Les récrés du petit Nicolas

  • « arriva » : passé simple, action ponctuelle
  • « se mit » : passé simple, action ponctuelle
  • « était » : imparfait, description
  • « avait : imparfait, description
  • « servait » : imparfait, répétition/habitude
  • « essayait » : imparfait, description
  • « tirait » : imparfait, description
  • « entrâmes » : passé simple, action ponctuelle
  • « vint » : passé simple, action ponctuelle
  • « dit » : passé simple, action ponctuelle
  • « demande » : passé simple, action ponctuelle
  • « cria » : passé simple, action ponctuelle
  • « était » : imparfait, description/portrait
  • « cassait » : imparfait, description/portrait

Rétablis le passé.

Antoine Richis est de très loin le bourgeois le plus fortuné de tout le pays. Il possède des propriétés terriennes non seulement dans la région de Grasse, où il cultive l’oranger, l’olivier, le froment et le chanvre, mais aussi près de Vence et du coté d’Antibes, où il a des métayers. Il possède des immeubles à Aix, des maisons à la campagne [...]. Pourtant, ce que Richis possède de plus précieux, c’est sa fille. Elle est son unique enfant, elle vient juste d’avoir seize ans, elle a les cheveux d’un roux profond et les yeux verts.

Suskind, Le parfum

Antoine Richis était de très loin le bourgeois le plus fortuné de tout le pays. Il possédait des propriétés terriennes non seulement dans la région de Grasse, où il cultivait l'oranger, l'olivier, le froment et le chanvre, mais aussi près de Vence et du côté d'Antibes, où il avait des métayers. Il possédait des immeubles à Aix, des maisons à la campagne [...]. Pourtant, ce que Richis possédait de plus précieux, c'était sa fille. Elle était son unique enfant, elle venait juste d'avoir seize ans, elle avait les cheveux d'un roux profond et les yeux verts.

Suskind, Le parfum

L’impératif présent

Quelle nuance exprime chacun des impératifs : ordre, conseil, défense, prière ou invitation ?

  • Armez-vous de patience, ne vous découragez pas ! : conseil
  • Sortez d’ici ! : ordre
  • Nageons jusqu’à la bouée. : invitation
  • Je vous en prie, aidez-moi ! : prière
  • Montre-moi tes mains, vite ! : ordre
  • Servez-vous du pain. : invitation

Les temps composés de l’indicatif (passé composé, passé antérieur, plus-que-parfait, futur antérieur).

Indique à quel temps les verbes en gras sont conjugués et précise quelle nuance exprime ce temps.

  • Philippe est en retard, il aura sûrement pris une mauvaise route.
  • Quand Léo eut raconté son histoire, ils se mirent tous à rire.
  • Quand nous avions terminé nos devoirs, nous nous retrouvions devant le cinéma.
  • Lorsque tu seras arrivé, téléphone-moi.
  • As-tu coupé le chauffage ? Je suis gelée!
  • Marion est partie.

 

  • « aura pris » est conjugué au futur antérieur de l'indicatif. Il sert à exprimer une probabilité située dans le passé par rapport au moment de l'énonciation.
  • « eut raconté » est conjugué au passé antérieur de l'indicatif. Il sert à exprimer une action passée dans le passé (marqué au second verbe conjugué ici au passé simple).
  • « avions terminé » est conjugué au plus-que-parfait de l'indicatif. Il sert à exprimer une habitude du passé qui vient avant une autre habitude du passé (ici : « retrouvions devant le cinéma »).
  • « seras arrivé » est conjugué au futur antérieur de l'indicatif. Il sert ici à exprimer une probabilité située dans le futur.
  • « as coupé » est conjugué au passé composé. Il sert à exprimer une action ponctuelle située dans le passé.
  • « est partie » est conjugué au passé composé. Il sert à exprimer une action ponctuelle située dans le passé.

Le mode subjonctif

Justifie l’emploi du mode subjonctif dans chaque phrase (ordre, supposition, souhait, imposé par la conjonction de subordination, imposé après un verbe de sentiment).

  • Pourvu que le professeur ne soit pas trop énervé ! : : souhait
  • Que le ciel exauce nos prières ! : : souhait
  • Il faut que je le voie. : conjonction de subordination
  • J’attendrai près du pont jusqu’à ce que tu reviennes. : imposé par la conjonction de subordination
  • Bien qu’il fasse froid, ton grand-père a mis son short pour sortir. : imposé par la conjonction de subordination
  • Léa craignait qu’il ne fît froid. : imposé par le verbe de sentiment
  • Qu’elle sorte ! : ordre

Mets le verbe entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.

  • Nous disposons au mieux les tables afin que tous les invités (pouvoir) puissent se voir.
  • Nous souhaitons que tu (venir) viennes.
  • Il faudrait que je le (voir) voie.
  • Bien qu’il (vivre) ait vécu pendant de longues années en Afrique, nous sommes toujours restés amis.
  • Elle affirme que tu (avoir) as raison.
  • Prends ton jeu de cartes, je doute qu’il (faire) fasse beau demain.
  • Il est temps que nous (partir) partions.
  • J’attends avec impatience qu’ils (arriver) arrivent.
  • Je ne voudrais pas qu’elle (savoir) sache que je (être) suis là.
  • Je doute que tu (prendre) prennes le bon chemin !
  • J’ai inventé toute cette histoire pour que tu (venir) viennes.
  • Il faut que tu (prendre) prennes ton mal en patience.
  • Fais comme tu veux, pourvu que tu (réussir) réussisses.
  • Qu’il (savoir) sache à qui il a affaire !
  • Avant que tu ne (courir) coures acheter ce disque dur, vérifie le bon fonctionnement de ton ordinateur.

Enoncé et situation d’énonciation

Relève les pronoms et indique s’ils renvoient ou non à la situation d’énonciation.

  • J’ai apporté mon livre. Où est le tien ?
  • Du pain ? Nous en apporterons.
  • Partez-vous à La Baule ou restez-vous ici ?
  • Rapporte-moi cela.
  • Tous voulaient aller au cinéma mais personne ne connaissait les horaires des films.
  • « J' » et « tien » sont les deux pronoms. Ils relèvent de la situation d'énonciation.
  • « Nous » est le pronom. Il relève de la situation d'énonciation.
  • « vous » (par deux fois) est le pronom. Il relève de la situation d'énonciation.
  • « moi » est le pronom. Il relève de la situation d'énonciation.
  • « Tous » et « personne » sont les deux pronoms. Ils ne relèvent pas de la situation d'énonciation.

Ces énoncés sont-ils ancrés dans la situation d’énonciation ou en sont ils coupés ? Dans le premier cas, relève les mots qui sont des indices de la situation d’énonciation.

Mouquet, en s’en allant, se rencontra avec son père, le vieux Mouque, qui sortait aussi du Voreux ; et les deux hommes se dirent simplement au revoir.

Zola, Germinal

Il y a situation d'énonciation : « les deux hommes se dirent simplement au revoir ».

Sans m’écouter, il m’expliqua que son livre chanterait la fraternité de tous les hommes.

J.-L. Borgès, Le livre de sable

Il y a situation d'énonciation : le verbe « expliqua » en témoigne et précède le contenu de l'énoncé.

Dans la classe qui sentait les châtaignes et la piquette, il n’y avait que deux balayeurs qui déplaçaient les tables. Je m’approchais du poêle pour m’y chauffer paresseusement.

Fournier, Le grand Meaulnes

Il n'y a pas de situation d'énonciation.

« C’est tout ça ! On nous estropie les petits maintenant !... les deux jambes, mon Dieu ! Qu’est ce qu’on veut que j’en fasse ?

- Tais toi donc ! dit le docteur Vanderhagen, qui avait suivi pour panser Jeanlin. Aimerais-tu mieux qu’il fût resté là-bas ? »

Zola, Germinal

Il y a situation d'énonciation : c'est une scène présentée à partir de discours directs (en témoignent les guillemets, les tirets, et les verbes d'élocution).

Je dois partir maintenant ; on m’attend. Je vous parlerai de ce dossier la semaine prochaine. Vous n’êtes pas un peu fou, non, de donner des idées comme ça aux gosses ?

Sempé & Goscinny, Les vacances du petit Nicolas

Il y a situation d'énonciation : il s'agit d'un discours direct, qui s'adresse directement au « vous ».

Les figures de style

Périphrase

Retrouve ce que désigne la périphrase.

  • Le meilleur ami de l’homme (faune) : le chien
  • Le petit écran (vie quotidienne) : la télévision
  • Le septième art (art) : le cinéma
  • La patrie des droits de l’homme (pays) : la France
  • La grande boucle (sport) : le Tour de France
  • Le quinze de France (sport) : l'équipe de France de rugby
  • La cité phocéenne (une ville de France) : Marseille
  • La fleur des rois (botanique) : le lys
  • La grande bleue (géographie) : la mer Méditerranée

Emploie une périphrase pour désigner ces mots.

  • Le lion : le roi des animaux
  • Le coq : l'animal qui chante
  • Le sapin : l'arbre de Noël
Quelle est la morale des Deux Coqs ?
Theo van Hoytema, Les deux coqs, 1898

La métonymie

Désigne quelque chose ou quelqu’un par l’une de ses particularités.

  • Le tout par la partie
  • Le contenu par le contenant
  • L’objet par la matière
  • Un pluriel par un singulier

Par exemple :

  • Le tout par la partie : une voile = un bateau
  • Le contenu par le contenant : boire un verre
  • L’objet par la matière : un cuir = un blouson en cuir
  • Un pluriel par un singulier : le Français = les Français

A partir des métonymies suivantes :

  1. Retrouve le mode de construction (le tout par la partie, l’objet par la matière, etc.)
  2. Identifie la chose désignée.
  • « Il a bu son bol. » : le contenant désigne le contenu, à savoir du lait, du café, du chocolat, ...
  • « Le voleur est derrière les barreaux. » : une partie du bâtiment (les barreaux) représente l'institution, à savoir la prison.
  • « Ils ont croisés le fer. » : une partie de l'objet représente le tout, à savoir une épée.
  • « Finis ton assiette ! » : le contenant désigne le contenu, à savoir tout ce qu'il y a à manger dedans.

Orthographe

L’accord du participe passé

Accorde les participes passés entre parenthèses comme il convient.

  • (Posé) Posé en travers, la grande table occupait la position centrale.
  • Ils se sont (parlé) parlé longuement.
  • Mes gants étaient (resté) restés dans ma valise !
  • L’homme n’avait pas (bougé) bougé.
  • La jeune maman devait être (penché) penchée sur son bébé.
  • Les valises que j’avais (laissé) laissées à la gare ont été (récupéré) récupérées par mes neveux.
  • Pauline avait (décidé) décidé de porter la robe bleue qu’elle avait (acheté) achetée à Paris.
  • Ces mots, je les avais (entendu) entendus si souvent qu’ils finissaient par ne plus vouloir rien dire !
  • Marie et sa cousine sont (venu) venues à la maison ; elles n'ont pas (trouvé) trouvé ma fille et elles sont reparties. (reparti)……………………

Le pluriel des noms composés

Transformez ses phrases en mettant le nom composé au pluriel.

  • Son passe-temps préféré est la peinture.
  • Le petit-gris est un escargot.
  • J’ai acheté un bloc-notes jaune.
  • J’ai oublié d’allumer mon réveille-matin !
  • J’ai téléphoné à ma belle-soeur.
  • Le maître- nageur est très attentif.
  • Le pêcheur a pêché un poisson-chat.

 

  • Ses passe-temps préférés sont la peinture.
  • Les petits-gris sont des escargots.
  • J’ai acheté des blocs-notes jaunes.
  • J’ai oublié d’allumer mes réveille-matins !
  • J’ai téléphoné à mes belles-soeurs.
  • Les maîtres- nageurs sont très attentifs.
  • Le pêcheur a pêché des poissons-chats.

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !