Chapitres
Définition
La science éco est une science humaine et sociale.
La science éco se concentre sur l’étude de la rareté : besoins illimités et ressources rares.
La rareté impose des choix.
Objectif : résoudre le pb de l’allocation des ressources rares.
MALINVAUD : « l’éco est une science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens et d’autre part aux institutions. »
L’allocation des ressources rares est donc l’un des thèmes qui donne son sens a un ensemble important de la problématique économique.
Comment utiliser les ressources ?
Que doit produire l’éco ?
Qu’es que les agents vont consommer ?
Ces questions se présentent sous des angles variés et donnent lieu à la naissance de beaucoup de disciplines : éco du travail, du développement, l’éco internationale.
Objectifs : Comprendre, décider, juger.
Comprendre le monde dans lequel on vitchômage, pouvoir d’achat, baril, mise en place du RSA en France, 1.
L’analyse positive explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu’ils sont. Elle vise à montrer le monde tél qu’il est. L’économie positive a donc trait aux explications objectives aux scientifiques du fonctionnement de l’économie.
L’analyse normative cherche à définir ce que doivent être les choses et les comportements à expliquer comment doit être le monde.
3) Microéconomie et Macroéconomie
La microéconomie est une approche qui consiste à rechercher l’explication des phénomènes éco a partir du comportement des unités de base de la société Bernard Guerrien.
La microéconomie commence par l’étude des décisions individuelles des ménages et des entreprises. Elle rend compte des interactions entre les individus.
Les thèmes de la microéconomie :
Comportement des agents éco :
Consommation
Comment choisir ce qu’on achète ?
Production
Comment choisir ce qu’on produit ?
Marché : l’intersection entre conso et producteurs
Echanges : détermination d’un équilibre partiel ou général après échanges entre agents économiques.
Le vote (voting theory…)
La macroéconomie est une approche qui consiste à analyser l’éco d’un point de vue global à travers des relations qui peuvent exister entre les agrégats (production, revenu national, demande globale).
Les thèmes de la macroéconomie :
Chômage
Inflation
Mesure du produit et du revenu national
Politique budgétaire
Politique monétaire
5. Analyses conjoncturelles et structurelles.
Cette distinction renvoie à l’horizon d’analyse nécessaire à l’éclairage du problème abordé.
Cour et moyen terme : des problèmes conjoncturels.
Long terme : des problèmes structurels.
La prévision du taux de croissance au prochain trimestre.
Les raison d’une possible remontée des taux d’intérêts de la BCE.
Les explications possibles à l’augmentation des prix des matières premières.
Sont des problèmes plus conjoncturels qui s’inscrivent dans le court ou le moyen terme.
Les classiques
+ Une réflexion éco véritablement autonome n’apparait qu’a la fin du 18eme s avec les économistes classiques.
+ A Smith D Ricardo, J-S Mill en Angleterre, J-B Say en France…
+ Théorie de la valeur = valeur travail = La valeur d’un bien est la quantité de travail incorporé dans celui-ci.
+ Libéralisme économique total.
+ « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations »(1776) : Adam Smith énonce la parabole de la main invisible.
+ Say : la loi des débouchés : toute offre créé sa propre demande
Karl Marx
Marx : 1818-1883 ; « Capital » publié en 1867 est une œuvre purement critique sur l’exploitation des salariés : L’exploitation de la classe ouvrière par la classe bourgeoise est intrinsèque en capitalisme.
Le fonctionnement du système capitalisme conduit en effet automatiquement à des crises.
Matérialisme historique : c a d les conditions matérielles de l’existence de l’homme à un moment donné de l’histoire.
La théorie de la valeur travail : valeur travail : travail socialement nécessaire à la production d’un bien.
La théorie de l’exploitation : le capitalisme utilise une marchandise qui a la propriété de créer de la valeur en étant consommée dans le processus de production. Cette marchandise, c’est ce que MARX appelle la force de travail. Cette force est « sous-rémunérée ».
La théorie de la plus value : une plus-value qui est égale à la différence entre la valeur travail des marchandises produites par le travail de l’ouvrier et le salaire auquel est rémunérée. Le capitalisme utilise la force de travail au-delà du temps socialement nécessaire à sa reproduction.
Les néo-classiques
Début des années 1870. L’économie : la science de la rareté et de l’allocation des ressources rares.
Stanley Jevous en Angleterre, Carl Menger en Autriche, Léon Walras en France et Vilfredo Pareto en Italie.
Passage de la « valeur travail » à la « valeur utilité » l’utilité que le bien procure à celui qui le consomme.
Introduction du raisonnement à la marge l’utilité procure par la prochaine unité de bien consommé (utilité marginale) dont être supérieure au prix de ce bien (désutilité marginale) pour que le consommateur réalise cet achat.
Introduction des mathématiques en économie.
Léon Walras : « Eléments d’économie politique pure » (1874) => Equilibre général.
La flexibilité des prix fait que l’équilibre obtenu est un équilibre stable.
Vilfredo Pareto : l’optimum de Pareto : équilibre socialement le plus profitable.
Libéralisme : tous les marchés sont de concurrence pure et parfaite.
Les Keynésiens
Keynes (1883-1946)
La crise de 1929.
« La Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » (1936) : Approche macroéconomique.
Stimuler la demande par une politique budgétaire expansionniste
Keynes met ainso en avant le rôle positif d’une intervention de l’Etat pour réguler les économies de marché en situation de crise.
John Hicks : IS/LM (investissement, épargne/ ?, monnaie)
Le modèle permet d’établir un équilibre général à l’intersection du marché des biens et des services qui lie offre et demande de la monnaie.
L’équilibre conjoint de ces deux marchés déterminent le niveau d’équilibre de la demande et du taux d’intérêt.
Un apport essentiel du Keynésianisme : l’existence potentille de chômage à cet équilibre : un équilibre de sous-emploi : la cause en est une demande effective insuffisante.
Les monétaristes
Les années 1979 : Stagflation.
Milton Friedman : mettant l’accent sur la monnaie, conteste l’efficacité des politiques keynésiennes de soutien à la demande.
Keynésiens (relance de la demande) -> inflation -> baisse du pouvoir d’achat -> hausse épargne -> l’effet de la relance sera moins importante -> seule l’inflation demeure.
Friedman est pour un contrôle strict de la masse monétaire en circulation.
La nouvelle école classique
Critique les politiques économiques interventionnistes
A partir des 70’s, elle rejette le keynésianisme et se fonde sur des principes néoclassiques.
Quelques hypothèses centrales de cette école sont :
Rationalité des agents
Anticipations rationnelles
L’économie possède un équilibre unique et cet équilibre est atteint par un mécanisme d’ajustement des prix et des salaires.
Robert Lucas (« prix nobel » 1995) Finn Kydland (« prix nobel » 2004).
La théorie des cycles réels : Finn E. Kydland et Edward C. Prescott en 1982.
Les cycles économiques sont liés à des fluctuations aléatoires du niveau de productivité.
Les périodes de croissance économique et de récession éco ne sont alors que des réponces de l’éco à des chocs exogènes.
Ils ont montré l’inéfficacité des politiques budgétaires expansionnistes des keynésiens.
Les nouveaux Keynésiens
Les années 80.
Joseph Stiglitz, Georges Akerlof, Gregory Mankiw, Stanley Fischer, Bruce Greenwald, Janet Yellen et Paul Romer.
La monnaie n’est pas neutre.
Les imperfections des marchés expliquent les fluctuations économiques.
Qu’est qu’un marché ?
Un marché est caractérisé par les échanges volontaires entre des acheteurs (demande) et des vendeurs (offre).
Le lieu d’interaction entre acheteurs et vendeurs
Le lieu de confrontation de leurs offres et de leurs demandes, réelles ou potentielles ;
Le lieu aboutissant à déterminer le prix et la quantité d’un produit, service ou actif, ou d’un ensemble de produits, services ou actifs (prix du marché).
Les contours d’un marché
Géographie : marché de l’automobile au Québec ou au Canada ?
Type de produit : marché de la berline ou de la mini fourgonnette ?
I/ Différentes formes de marché
Le modèle de base : la concurrence pure et parfaite
Ce modèle étudie l’équilibre de l’offre et de la demande et la détermination des pris sur les marchés dans un univers très particulier.
Hypothèses :
Ce modèle repose sur quatre hypothèses fondamentales :
Atomicité : le nombre d’intervenants est grand et chaque participant est petit à l’échelle du marché.
Fluidité : chaque intervenant peut entrer ou se retirer du marché sans contrainte.
Homogénéité : les biens vendus sont parfaitement identiques et substituables.
Transparence : les intervenants sont parfaitement informés des pris proposés sur le marché (condition de pureté).
Les marchés imparfaits :
Les économistes regroupent les marchés à concurrence restreinte en 3 gd cat.
Dans le cas le plus extrême, la concurrence n’existe pas. Une seule entreprise approvisionne l’ensemble du marché. Cette structure de marché est celle du monopole.
Plusieurs entreprises approvisionnement le marché ; il existe une certaine concurrence. On dit alors qu’il s’agit d’un oligopole.
Concurrence parfaite
Exercice : dans chaque cas, déterminer le nb d’entreprise et leur capacité à influencer le prix du marché en donnant un exemple.
| Concurrence parfaite | Concurrence monopolistique | Oligopole | Monopole |
Nb de firmes | illimité | Nb limité | Quelques unes | 1 |
Capacité à influencer le prix. | Non | Limitée | Assez forte | Considérable |
Exemples | Blé | Epicerie | Sfr, Orange, Bouygues | Electricité (avant) |
Les ets présentent sur le marché exercent ou pratique une stratégie de différenciation du produit de manière a se créer une clientèle particulière ex : épicerie. Il est marqué par la combinaison des forces monopolistiques et concurrentielles. Ces produits sont semblables mais pas totalement identiques.
La demande
La demande est la quantité d’un bien que les acheteurs voudraient et sont capables d’acheter à des prix différents dans une période donnée.
Quels sont les déterminants de la demande ?
Le prix
La loi de la demande :
Toutes autres choses étant égales par ailleurs quand le prix d’un bien augmente, la quantité demandée baisse. Lorsque le prix d’un bien baisse, la qualité demandée augmente.
Le revenu/richesse du consommateur
Exemple : transports en communs
Les goûts
Exemple : effet de mode
Les anticipations
Exemple : anticipation d’une rareté ou abondance
Le prix de produit comparables
On parle de produits complémentaires, si la quantité demandée de voiture augmente, le prix du gasoil augmente.
On parle de produits substituables, si l’a quantité d’un produit augmente, il fera baissé la conso d’un autre.
Exemple : journaux en ligne / journaux papier.
Si le prix diminue alors la quantité augmente.
Déterminants de la demande du marché : déterminants de la demande individuelle (prix du produit, revenus, gouts, prix produits comparatifs, anticipations) + nb d’acheteurs.
Exemple : deux types de mesures pour réduire la conso de tabac :
Interdire la conso dans les lieux publics, mettre des messages d’avertissement médical sur le paquet, interdire la pub télé…
Imposer une taxe élevée sur les cigarettes.
Comment ces mesures influencent-elles la demande ?
L’Offre
Représentation graphique de la relation qui existe entre le prix d’un bien et la quantité offerte.
Elle indique les quantités que les offreurs sont prêts à mettre sur le marché pour chaque niveau de prix.
Elle indique aussi le prix minimum exigé pour chaque unité produite.
(On a vu karl marx, es qu’il était éco, philosophe, sociologue… ? )
La quantité offerte d’un bien augmente lorsque le prix augmente ; l’offre est donc une fonction croissante du prix.
Déterminants de l’offre :
- prix du produit
- prix des facteurs de productions (intrants)
- technologie
- autres facteurs (anticipations, taxes, ect.)
L’offre de marché : Somme individuelles pour un bien ou un service particulier.
Déterminants de l’offre du marché : déterminants de l’offre individuelle (prix du porduit, couts des facteurs de prod, technologie et anticipations = nb de vendeurs
La courbe d’offre
Déterminants de l’offre | Une mod de cette variable engendre… |
Prix | Mouvement le long de la courbe |
Prix des facteurs de prod | Déplacement de la courbe |
Technologie | Déplacement de la courbe |
Anticipations | Déplacement de la courbe |
Nb de vendeurs | Déplacement de la courbe |
L’équilibre du marché
Le prix est la quantité d’équilibre sont déterminés par l’intersection entre l’offre et la dde.
Le mécanisme de marché fait en sorte que le prix et la quantité tendent tj vers leur valeur d’équilibre.
DDDD Déplacements de l’équilibre. Si une des deux courbes se déplace, on peut prédire l’effet que ceci aura sur le prix et la quantité d’équilibre.
Mais si les deux courbes se déplacent simultanément, alors il est impossible de prédire l’effet que ceci aura soir sur le prix, soit sur la quantité d’équilibre.
L’impact pe et qe est determiné par l’ampleur et la direction des déplacements et la pente des courbes.
La loi de l’offre et de la dde est censée s’appliquer sur tous les types de marchés :
Sur le marché des Biens et services
Sur le marché du travail
Sur le marché des capitaux
L’élasticité d’offre et de dde
Par exemple : si le prix augmente, la quantité demandée baissera et la quantité offerte augmentera.
Mais nous voulons souvent savoir de combien la quantité offerte ou demandée augmentera ou diminuera.
Quelle est la sensibilité de la demande de café à son prix ?
Si le prix augmente de 10%
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Merci pour l’aide apportée
J’ai aimé.
Très riche
Je trouve ce cours très important et nécessaire pour moi.
J’aimerais bien comprendre la comptabilite
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Bonne journée, et bon apprentissage !
Salut svp professeur pouvez m’aider avec un document sur l organisation comptable et fiabilité de l information financière
Bonjour ! Avec joie oui, que souhaitez-vous savoir exactement ?
Pour que l’information financière soit fiable par exemple, il faut que celle-ci satisfasse à des critères, à savoir : L’image fidèle : Pour la qualifier de fiable, l’information financière doit présenter des transactions de l’entité et autres événements, qu’elle vise à représenter.
Bonne journée