Le cogito ne permet pas d'acquérir un savoir nouveau. L'objectif est de prouver des connaissances certaines. Le cogito, veut quelque chose qui veut reconquérir d'autres vérités. Prendre le cogito comme un morceau de vérité. A quoi ressemble une vérité, et débusquer à part de là d'autres vérités.

Idée claire et distincte, une fois qu'on est arrivé au cogito, il faut l'idée claire et distincte qui permettent d’accéder à la vérité. Si on arrive à rencontrer d'autres idées qui soient aussi claires et distinctes, on est aussi en droit de la reconnaître. Pour faire cela, il faut passer par l'existence de dieu qui va être un moment charnière pour recueillir des certitudes et des vérités.

Toute l'entreprise dans laquelle dieu va intervenir. C'est ce qui va permettre de mieux comprendre qu'est-ce que la métaphysique. On va hiérarchiser selon des degrés d'être, des substances. L'existence qui appartient aux substances a plus de dignité que l'inexistence. L'existence va être placer au dessus de l'inexistence.

Etre, c'est d'avoir plus de degré d'être que de n'être pas. La vérité en plus dans l'être. Le ne pas être vient en dessous du fait d'être si on établi une hiérarchie. Qu'est-ce que l'être, créateur universel de toute chose. Dans l'idée de hiérarchie de degrés, l'idée d'être est première. L'idée que j'ai de la chose pensante, une fois qu'on serait arrivé à cette ligne de dieu, il y aurait un ordre analytique qui serait de l'ordre de la découverte.

La découverte vient avant. Si on fait un exposé de l'ordre des raisons, l'idée de dieu vient avant le cogito. Dans les méditations métaphysiques, on suit un ordre analytique.

L'Ethique de Spinoza est de montrer tout un ordre de choses selon des principes géométriques. Donc l'ordre se distinguera complètement de celui de Descartes. L'ordre de dieu est un examen nécessaire à l'examen de dieu.

Concernant les essences, la doctrine est fondée sur l'idée d'un dieu créateur. L'entendement est fini et il est juste apte à entendre les choses qui nous entourent. Seul Dieu chez Descartes est le garant de la certitude, d'où vont découler toutes les autres certitudes. Concernant les idées, il y a l'idée est quelque chose qui est conçu par l'esprit. C'est un simple mode de la pensée.

Dans les idées, il y a des réalités objectives, et des réalités formelles.

La réalité objective se rapporte à l'esprit tel que l'esprit se la représente. La chose représentée qui a un être placé dans l'esprit.

La réalité formelle est l'existence de la chose hors de nous. On se représente cette chose hors de notre esprit. La réalité formelle, c'est la réalité du feutre par exemple que je sois là ou pas, que je le perçoive ou pas. La réalité formelle est indépendante de la manière dont notre esprit s'en saisit.

La réalité objective c'est la représentation qu'on peut avoir à partir de cette réalité formelle.

En cours philosophie, le problème est de savoir ce qui est à l'origine de nos représentations : à savoir si ce sont des objets extérieurs, ou s'il n'y a rien d'autre que nous mêmes qui sont à l'extérieur de nos représentations. Il y a deux points de vue possibles sur les idées qui exposent quelque chose :

  • Soit les idées sont les modes que la réalité qui pense. (si je prends l'idée de feutre, c'est l'idée de moi et l'idée du je pense).
  • Soit c'est le fait de mettre en valeur l'idée que ces idées là représentent quelque chose qui sont eux différents.
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C'est parti

I/ Descartes en rupture avec la conception scolastique

C'est ce qui permet de distinguer ces choses par leur contenu représentatif que Descartes appelle la réalité objective: par exemple l'objet pensé. L'objet pensé est une notion formulée par la scolastique, dont Descartes en change le sens.

Pour les scolastiques, être objectivement, c'est être autrement, ce qui dépend de celui qui pense (selon les scolastiques). Pour Descartes, le contenu de la réalité objective dit bien quelque chose, il va faire entendre le contenu représentatif.

Pour les scolastiques, cela va se confondre avec le moi qui pense. L'être de la réalité objective pour Descartes devient distinct de celui qui pense. Pour la scolastique, il n'y a pas d'être propre. Alors que pour Descartes, il y a un être propre à la réalité objective qui permet de classer les éléments(un être propre à la représentation).

Ce qui va le conduire à en rechercher la cause. Les scolastiques, ne peuvent pas le faire, c'est parce qu'on a attribué un objet de réalité objective, elle est toujours autonome. La réalité objective est causée par un autre être qui est Dieu, selon Descartes. Ce qui renvoi à la création (conception grecque du cosmos organisé et crée selon un dieu créateur).

Pour aboutir à dieu, Descartes parle de la réalité crée par dieu, et non pas dieu lui-même (il ne parle que du produit final qui nous apparaît). Soit on parle de dieu, il doit nécessairement exister.

Dans la 3ème méditation, cela n'est pas la preuve. Il part du fait que dans notre esprit, on a l'idée de dieu. Partir de l'essence de dieu, dans la somme théologique de Saint-Thomas, partent de l'essence de dieu et viennent avant la création de dieu. Il y a scission entre la réalité formelle et la réalité objective. La réalité objective remonte à la réalité formelle qui est la cause.

L'être par représentation renvoi à l'être qui est représenté (cause formelle, qui est indépendante de nous et notre représentation). Ce qui renvoi à un principe de causalité. Le contenu représentatif à son être propre distinct de l'être du sujet auquel elle exhibe.

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II/ Pourquoi s'est-on souvenu de Descartes. Pourquoi a-t-on fait de Descartes un grand philosophe ?

Gouhier affirme que "tout être n'est pensé que dans la relation causée qui le fait être". Dans la perspective thomiste, elle n'a pas d'être propre, on ne peut pas la positionner dans une hiérarchie d'être.

Cela veut dire qu'à tout être on va le rattacher à une cause. On en est conduit à penser l'être que pour sa causalité. Les thomistes auraient causé la réalité formelle : qui a crée le feutre, qui m'a crée moi. Et Descartes pose la question qui est-ce qui a crée la représentation dans mon esprit. Ce qui renvoi à l'idée de Dieu. Les thomistes se seraient dit, j'ai l'idée de dieu en moi, la question se réduit à qui m'a crée moi ?

Descartes pose la question qui est cause de la représentation que j'ai moi ?

L'axiome principal pour comprendre le degré d'être : dans la création il doit y avoir autant d'être que ce qui est cause de représentation. Autant d'être dans la cause que ce qui fait cette cause. Y'a t il plus dans l'effet que dans la cause ? Il pourrait y avoir autant d'être dans la cause que dans l'effet. Afin que l'idée contienne une telle réalité objective, elle doit sans doute avoir cela de quelque cause. Il doit bien y avoir une cause à cette réalité objective. A cette cause, il y a autant de réalité formelle que celle dans la réalité objective.

Entre deux réalités objectives qui m'appartiennent, il y a deux de mes représentations qui sont indissociables selon mon degré de représentation. Pour qu'une idée contienne une réalité objective plutôt qu'une autre, il doit bien y avoir une cause à cela.

J'ai l'idée de Dieu, mais on peut s'intéresser à la réalité formelle de dieu ? Parce que l'idée de dieu n'est jamais indépendante de moi, elle est toujours rattachée à moi. Il y a autant dans la cause efficiente que dans l'effet de cette cause. Toutes les idées sont rejetées en arrière sur la réalité formelle. Toutes les idées que j'avais de la réalité, étaient des erreurs, selon Descartes.

Toutes les représentations que je pourrais, je pense selon le cogito que j'en suis la cause. Cette réalité formelle pourrait être la réalité objective. Il y a une seule représentation qui échappe à cela, c'est l'idée de Dieu. De toutes les idées qu'on peut avoir, on peut se dire qu'on en est la réalité formelle de toutes ces idées. L'idée de dieu, c'est de dire que l'idée de l'infini, je ne peux pas en être le créateur, car mon entendement en est fini.

La pure idée d'un excès, serait propre à Dieu, qui serait absolument pour parfait, et qui aurait assez d'être pour créer en moi une telle idée.

On est pas omniscient, on se place toujours selon un angle de vue, ce qui fait qu'on est des êtres finis, mais cela ne nous empêche pas pour autant d'avoir l'idée de l'infini, mais cela ne fait pas de nous des êtres infinis comme dieu. La cause de l'idée de l'infini, n'est pas moi, ce serait un être parfait qui aurait cette conception de l'infini, et selon Descartes, seul dieu en est la cause.

Comment peut-on concevoir un être dans son caractère infini ? Descartes, pense qu'il est toujours rattaché à un être qui renvoi à un multiplicité d'êtres.

Il est parti de l'idée de causalité de dieu. L'être qui a causé la réalité objective. Descartes  pense qu'il y a une réalité hors de nous qui nous contraigne, l'idée des autres ne peuvent pas être l'idée de nous. La deuxième variante n'est plus pédagogique, pour persuader, il part de l'idée perfection pour donner l'idée de sa cause.

Dieu est une existence si étrangère, qui aurait crée cette idée là qui est dieu. Les différents types d'être, et les différents types de réalité; partir d'un effet, pour remonter à sa cause. C'est pourquoi c'est la preuve par les effets.

L'idée de dieu a plusieurs quantités d'êtres serait rattaché à sa réalité formelle. Dans la réalité formelle, il y doit y avoir autant d'êtres que dans la réalité objective : ( ce qui nous renvoi à la perception). Pour Descartes, quantifier l'être lui parait évident, alors qu'il part de l'idée préconçue que dieu est un être suprême.

Preuve ontologique : intitulé de la preuve développé par Kant, cette idée ne peut exister parce que cette idée d'un être parfait conduit une certaine raison. On conçoit un être parfait trivialement, il y a une hiérarchie d'être, parfait c'est au dessus d'imparfait. Ne pas exister est une imperfection, donc nécessairement dieu est.

On peut remarquer que le dieu de Descartes, est le dieu des philosophes. Le dieu dont parlent les philosophes, est une substance infinie.

III/ Descartes et le Dieu Trompeur

La crainte du dieu trompeur va disparaître, on ne peut plus craindre qu'il y ait un dieu trompeur. Quand il pense qu'il y avait un dieu trompeur, c'est parce qu'il n'était pas sûr de l'existence de dieu (il n'avait pas mené des étapes déductives). Maintenant qu'il dispose l'idée claire et distincte de dieu, il ne peut pas y avoir de puissance de tromper.

Est-ce que dieu peut être trompeur ? Mais comme il en vient à la déduction que dieu est parfait, la volonté est par essence bonne, il va établir que le fait que dieu ne puisse pas me tromper est une connaissance sûre et certaine, donc dieu ne peut pas tromper. Toutes les autres certitudes, vont s'ancrer dans cette certitude que dieu dispose d'une volonté essentiellement bonne. On est assuré que toutes les choses qu'on conçoit de manière claire et distincte que dieu existe.

L'idée de Descartes est de dire que quand j'ai une idée claire et distincte, il est impossible qu'il puisse me montrer. Quand j'ai une idée claire et distincte, j'ai l'idée que dieu est bon. Il faut tout de même se souvenir qu'on ne peut  être assuré de la véracité, que dans la distinction.(Pourquoi le parfaitement bon et non pas le parfaitement mauvais ? Il y aurait plus de perfection dans la bonté que dans la méchanceté, pour Descartes, il ne le justifie pas, mais pour lui c'est évident donc la question ne se pose pas.)

Descartes, reprend l'idée de preuve ontologique tout en la modifiant. La preuve de St Anselme ne renvoi pas à quelque chose de très distant, au contraire pour Descartes, elle est très proche de moi. Car c'est parce que j'ai l'idée de dieu qui est proche de moi que je peux remettre en question le caractère véridique. Alors que pour St Anselme le dieu est loin de moi.

Le sensible est éprouvé, on a des impressions qu'il pleut, qu'on est dans une salle. IL s'agit donc pour Descartes de retrouver la validité ce qui à partir de ce sensible éprouvé. Il va essayer d'éclairer les relations qui peuvent exister entre l'entendement et la relation. L'imagination, c'est l'esprit attentif à la lumière naturelle. Il va séparer l'imagination intellectuelle de l'imagination sensible.

L'imagination intellectuelle c'est grâce à mon entendement: c'est ce que l'esprit construit à sa propre intériorité, alors qu'une imagination sensible. L'imagination va indiquer à l'endemement la voie qui reconduit au corps.  L'imagination c'est ce qui va permettre d'ouvrir, et de sortir de ce qui n'est pas soi-même. L'imagination aménage une fenêtre sur l'espace du cogito, et il a une continuité de l'imagination mathématique à l'imagination sensible.

Descartes veut rendre raison de la vie quotidienne et immédiate. Il y a une sensation qui va être récupérer par l'imagination sensible qui permette de remonter jusqu'à l'entendement. L'entendement me permet de penser l'essence, alors que l'imagination va m'orienter vers l'existence des choses matérielles. L'entendement, si je réfléchis si la chose est là ou non, cela va me renvoi à des idées pures.

L'imagination serait l'extériorité de la chose. Passage vers les choses étendues qu'il va retrouver. Il voit ce passage par le biais de l'imagination sensible et intellectuelle qui se situent entre la sensation et l'entendement. Tout ce qu'on peut avoir dans son esprit, chez Descartes, vient des sens. Il y aurait la sensation interne et la sensation externe. (quelqu'un qui me touche la main : sensation externe, moi qui est mal à la dent : sensation interne). Grâce à l'idée que dieu ne saurait être trompeur, les sensations que j'éprouve sont bien motivées à l'intérieur; et il développe donc une inclination.

C'est à partir des perceptions internes qu'on va pouvoir en inférer l'existence de mon corps. La façon dont s'assure du corps n'a rien à voir avec la façon dont on s'assure de l'esprit. On va pouvoir accorder une parfaite inclination à l'existence de ma nature. Par rapport à l’itinéraire,

L'erreur selon Descartes, est un excès de la volonté qui elle serait infinie. La volonté sera en excès par rapport à l'entendement, l'entendement propose des raisons, il se limite à un angle, il est donc fini/limité. La volonté va plus loin que ce que l'entendement lui propose. C'est de cette façon qu'il explique l'erreur.

L'erreur, selon Descartes, serait lié à un défaut d'attention ou un manque d'attention.
La volonté adhère ou pas et est infinie. Notre volonté est infinie comme celle de dieu, et comme notre volonté est infinie, et que dieu est un être infini c'est ce qui fait de nous, selon Descartes de les créatures de dieu.  C'est la bonté de dieu qui invalide l'hypothèse d'un malin génie. Le fondement métaphysique dans tout ce caractère véridique est dieu.

Les essences sont des créatures de dieu, la toute puissance de la créature de dieu est la connaissance. La toute puissance de dieu se rapporte au pouvoir créateur de rien. Pour les thomistes, en dieu, il y a des choses et des raisons intelligibles des choses et nous en percevrions l'image. La connaissance est une garantie car elle est un reflet de l'entendement divin.

Dieu est un garant par un attribut qui se renvoi à un entendement. Tout ce qu'il y a en dieu est parfait, et nous n'en capterons que des effets. Alors que chez Descartes, c'est pas ce système là c'est pas ce système qui est garant de l'entendement de dieu, le fait qu'il ne peut créer que des choses bonnes.

Pour Descartes, Théodicée Leibniz : on peut concevoir en même temps le mal et la bonté de dieu (Voltaire s'en est beaucoup moqué). Tenir en bribes cette volonté, ce qui va nous permettre de nous préserver de l'erreur. Je ne peux acquérir de cette façon l'habitude de ne point faillir. Il faut pour cela retenir la volonté dans les bornes de la connaissance. Il faut prendre le temps de s'assurer que l'idée est bien claire et distincte; la véracité de dieu ne m'assure que de la véracité claire et distincte.

L'apparition claire et distinct de la réalité n'est pas un jugement, c'est une intuition.

La distinction âme et corps est tributaire de l'existence du doute et du questionnement de l'existence de dieu.  Pour Descartes, l'âme et le corps se rejoignent à la glande pinéale (cela était lié au fait qu'il n'y a fait pas de découvertes neurologiques très importantes).

Paul Ricoeur, a écrit beaucoup de choses sur l'herméneutique biblique. C'est lui qui a traduit les premières idées de Husserl, c'est une traduction qu'il a fait pendant qu'il était déporté en guerre. Il a écrit un volume A l'école de la phénoménologie. Il va insister sur ce qui caractérise la démarche Husserl.

Descartes avec son cogito est le premier anneau à partir du quel va être développé plusieurs conceptions.

Le cogito qui résume toutes les idées physiques mathématiques (ce qu'on peut appeler le pôle cogito). Le pôle de l'exigence de dieu qui se relie dans l'idée d'infini et qui se renvoi au caractère cogito. L'idée d'infini est ancrée dans le cogito, elle fait le lien à la fois au pôle dieu et au pôle cogito. Foyer de l'être : référent de tout existant. Foyer de dieu.

IV/ Interprétation du soucis du cogito par les philosophes cartésiens successeurs à Descartes

L'idée d'infini qui a plus d'être que moi provoque le déplacement de la subjectivité vers l'être infini, donc vers dieu. L'idée d'infini est la marque de l'ego de toute subjectivité révélatrice.  L'idée d'infini est dans le cogito, et on en arrive à l'être même de l'infini qui est hors du cogito.

Ricoeur propose de voir la philosophie de Descartes, (il veut fonder une connaissance sûre et certaine) c'est ce qu'on en dit, mais ce n'est pas ce qu'en pense Paul Ricoeur. Or pour Ricoeur, il dit que son soucis est avant tout un soucis ontologique: le cogito cartésien est un intermédiaire entre l'être et le néant et constitue ce plus être que ce moins être. On peut voir un point de divergence entre Husserl et Descartes.

C'est ce soucis ontologique qui va permettre de faire du cogito un res cogitan : chose pensante. Le statut de cogito n'est rien d'autre que la chose parfaite. Husserl relit Descartes, il omet complètement cette polarité entre les degrés d'être, tous ces questionnements autour de l'être. Husserl se concentre sur l'egologie, qui permet de dégager une subjectivité absolue transcendantale. Husserl ne fait mettre qu'en avant cette découverte transcendantale.  C'est grâce à cette perspective egologique qu'on en vient à concevoir le dieu créateur. Descartes, occulte et en fait une partie.

La subjectivité du cogito a un rôle de fondement de la connaissance. La connaissance de soi chez Descartes est première. Ce qu'on va pouvoir connaître par ailleurs va tenir à sa validité, qui va tenir à cette présence à soi. La subjectivité du cogito est la connaissance indubitable.

Le troisième point, c'est que cette prise de connaissance de soi, ne pose pas de problème, elle est une évidence, une certitude qui ne fait pas problème à l'apparition de la subjectivité à elle-même. Ce point on le trouve chez Fischte; c'est un des grands représentants de l'idéalisme allemand (1790): il a fait plusieurs doctrines de la science.

Le soi qui est une prise de conscience originaire. Le quatrième point, c'est que cette réflexivité qui donne un accès immédiat à moi, il y a une transparence absolue du sujet à lui même. Le fondement, la connaissance de soi. Le fait qu'il y ait un accès à soi-même.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !