Chapitres
Comment se manifeste la conscience ?
Conscience immédiate du monde | Conscience réfléchie de soi | Conscience morale | |
Prendre conscience de quelque chose → réaliser → se rendre compte être consciencieux | Prendre conscience être inconscient être conscient = éveillé | « je pense donc je suis » « subconscient » → ce qui échappe | « avoir la conscience tranquille » « se donner bonne conscience » Criquet → conscience personnifiée → guide conscience du bien et du mal |
I/ La conscience est un pouvoir de représentation du monde et de soi
La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général.
Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu’il ne se représente ni le monde, ni lui-même. Quand il se réveille, il se sépare du monde. Il devient un sujet qui se représente.
On ne voit le monde qu’à travers notre conscience.
Nous jugeons le monde par des valeurs esthétiques, morales, culturelles.
Problématique : Comment peut-on rendre du pouvoir des représentation de la conscience ? Que pouvons-nous savoir de nous-même ?
II/ Nature et fonction de la conscience
A/ Descartes et le cogito (1596-1650)
Recherche de véité et pour cela, Descartes va douter de toutes les certitudes qu’il a et qu’o lui a appris. Descartes pratique le doute méthodique. Il examine par étape les certitudes.
Il commence avec les certitudes sensibles → les sens nous trompent parfois → hologrammes, illusions
Par conséquent, on peut être certain qu'ils nous trompent pas tout le temps.
Argument du rêve : mettre en doute la réalité des choses.
→ certitudes rationnelles : 2+2 = 4 1+3 = 4 => 2+2 = 1+3 (logique mathématique)
2+2 = 5 (argument du Malin Génie → trompe)
Notre raison n'est pas un critère fiable comme nos sens.
→ doute → pensée → être
« Je pense donc je suis » → vérité absolue
Cogito ergo sum
On peut douter de tout sauf de nous-même en train de douter.
→ examen de ce que je suis
« Je suis une substance pensante » → âme/esprit
sens ? Se tenir → ce qui tient sous
constitue un objet → ce qui ne change pas
Il est en train de nous dire que notre être ne dépend aucune chose matérielle, nous sommes par nature dont la seule fonction est que de penser.
Le corps est une réalité d'une autre matière.
Corps/objets → étendue → espace ] mesurable/quantifiable → mécanique
Descartes peut ainsi construire les Sciences de la matière donc il écarte toute interprétation psychique → « L'âme est plus aisée à connaître que le corps ».
Argument pour affirmer cette idée | Argument pour nier cette idée |
Connaissance intuitive, immédiate, directe de l'esprit Le corps est extérieur et une autre substance L'esprit est premier puisqu'il contrôle le corps ? Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit | Le corps sent les sensations physiques. Il subit et alerte. Esprit est invisible, corps visible Corps répond aux lois de la nature de l'explicable (mécaniquement) L'esprit, condition de la connaissance, mais la condition ne peut être connue. Connaissance complète du corps/ incomplète esprit (inconscient) Connaissance objective du corps/subjective de l'esprit Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit |
L'esprit est-il facile à connaître que le corps ?
Pour Descartes, la conscience est transparente à elle-même, c'est-à-dire je sens une intuition toujours dans mon esprit.
La conscience reconnaît toujours ce qui se passe en elle alors que la connaissance de la matière n'est pas intuitive.
Pour Descartes, on se reconnaît entièrement.
B/ Se sentir et se penser
La conscience permet d'être une personne, de dire « je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps.
Kant prend l'exemple du petit enfant qui parle de lui à la 3ème perspnne. L'enfant ne fait que se sentir, c'est-à-dire, chaque instant et état se succèdent sans lien.
Quand il dit « je » et prend conscience de lui-même, il fait le lien entre tous ces états, il synth »tise autours d'une unité qui est le « je ».
Le « je » garantit notre identité personnelle.
La conscience est un centre unificateur de nos expériences passées, présentes et futures.
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C / La conscience comme choix
Texte Henri Bergson
Thème : Rôle de la conscience
La conscience varie à l'intensité selon les choix que l'on a.
Partie 1 : Bergson fait l'hypothèse d'un lien entre conscience et choix. Il montre qu'il n'y a pas de conscience chez les êtres qui décident pas.
Partie 2 : l5 à l12
Bergson examine chez l'Homme les actions habituelles qui font disparaître la conscience.
Partie 3 : l12 à l15
Bergson s'intéresse donc au moment où la conscience est maximum, où nos choix seront importants.
Partie 4 :
Bergson montre enfin que la conscience varie en intensité en fontion des choses.
3ème partie
Action : fait de faire quelque chose, un mouvement, un geste. Lien de cause à effet à un objet.
Spontanée : agir spontannément sans être forcé, venant de nous et de notre volonté (choix personnel)
Automatique : action réalisée sans réflexion, ex : automate est programmé mécaniquement à agir de telle ou telle façon. Il n'y a pas besoin de penser.
Conclusion : La conscience apparaît comme un pouvoir de connaissance. Elle lui permet de construire son identité, d'être un sujet pensant tout au long de sa vie.
Cependant, la conscience de soi est-elle totale ?
III/ Les limites de la conscience
A- Le moi est une fin ?
Avec Descartes, je sais ce que je suis et qui je suis (une substance pensante). Or peut-on vraiment faire l'expérience du moi ?
Si on essaye de décrire ce que nous sommes, on va donner des éléments de personnalité, mais on ne rencontre jamais je moi en tant que tel.
Tous les empiristes pensent que nos connaissances viennet de nos expériences.
Hume → courant philosophique qui considère que nos connaissance viennent de nos sens.
Hume nous montre alors que nous ne faisons pas l'expérience du moi mais seulement de perception particulière à chaque instant.
Pour lui, le moi est une fiction que les philosophes ont inventé, une croyance qui vient de l'habitude mais on ne peut jamais savoir si on est une substance.
Hume (XVIII e) → empirisme =/ rationalisme
B/ Mon superficiel et moi profond
On peut distinguer 2 façons de nous penser, voir, définir, caractériser.
Premièrement, nous sommes un être en contact avec les autres, nous avons besoin de dire cequ'on ressent, de nous décrire. C'est ce que Bergson appelle le moi superficiel.
Deuxièmement, ce que je suis et qui je suis est unique. Je suis un être singulier parce que mon histoire, mon vécu n'est pas le même que les autres.
Par conséquent, le moi superficile ne coïncide pas avec le moi profond.
On ne peut pas par la conscience saisir ce qu'est notre moi profond.
Parce que notre conscience pense avec notre intelligence.
Bergson → temps de la montre (conscient, objectif) quantité
→ temps de la conscience (subjectif) qualité
Le moi superficiel est un moi quantitatif que mon intelligence décide mais cela ne peut pas dire exactement mon être, c'est-à-dire mon moi réel, celui-ci est indicible, indescriptible dans un sens inconscient.
Conclusion :
La conscience nous apparaît limite, soit le moi est une fiction et il n'existe pas, soit il existe mais je ne peux jamais le saisir entièrement.
Il y aurait donc un inconscient en nous.
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Très pertinent le développement du sujet en question ! Merci bien pour la nourriture intellectuelle.
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