La croissance économique d'un pays ne suit pas, d'année en année, un rythme régulier. Elle connaît des périodes d'accélération et de ralentissement, voire de recul. Ces fluctuations économiques se constatent sur le long terme, et les économistes s’opposent sur les explications de cette instabilité de la croissance. Les politiques destinées à faire face à ces irrégularités présentent des instruments variés, qui comportent cependant des limites.

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C'est parti

I) Les fluctuations éco au cœur du capitalisme

A)    Une croissance irrégulière

Phases de croissance et récession

L’observation du tx de croiss éco permet d’observer les fluctuations économiques (mouvements de la croiss éco effective, comportant des phases d’expansion, de récession et de dépression). Celles-ci désignent les alternances de périodes d’expansion et de ralentissement de la croiss (ou récession).

La notion de crise

Le point où l’éco passe de l’expansion à la récession est un pic d’activité ; le point où l’éco passe de la récession à l’expansion est un creux d’activité. La crise éco (retournement à la baisse de l’activité éco dans un pays. Au sens large, la crise englobe aussi la période de récession et de dépression, et se termine grâce à la « reprise ») désigne le point de retournement de conjoncture.

B)    Des fluctuations éco à durée et amplitude variables

L’analyse des cycles

Des économistes ont cherché à mettre en valeur des régularités dans les fluctuations éco en dégageant des cycles. Ces cycles seraient pour J. Kitchin de 40 mois, pour C. Juglar de 8 à 9 ans (cycles des affaires) et pour N. Kondratieff de 50 ans environ. Mais ces classifications ne sont pas tjrs observables et demeurent contestées. Ainsi pdt les Trente glorieuses, certains économistes ont évoqué la disparition des cycles. Ajd, les cycles sont plus lissés en Europe qu’aux EU.

Des récessions qui durent

Lorsque la baisse de la croiss éco est importante et qu’elle dure plus e qqls mois, on parle de récession. Lorsque la période de récession s’étend sur une période plus longue (qqls années), on parle alors de dépression  (baisse pdt plusieurs années consécutives de la prod dans un pays) éco. Elle consiste en une diminution importante et durable de la prod et de la conso. La Grande Dépression suivant la crise de 1929 est à ce jour la plus importante dépression éco. Elle s’accompagna d’une importante déflation (baisse du niveau général des prix dans un pays), de faillites et d’une forte progression de chômage.

II) Interpréter les crises et les cycles éco

A)    Les mécanismes de la crise et leurs interprétations

La dynamique des crises financières

Les crises financières se préparent en général dans les périodes de croiss et présentent des enchaînements communs : l’expansion favorise l’endettement des ménages et des entreprises qui ont confiance dans l’avenir et profitent de faibles tx d’intérêt. Les agents éco croient en la hausse du prix des actifs (actions, obligations, immobilier…) et participent à la crée en achetant (« prédictions auto-réalisatrices »). Progressivement, sous l’effet de la spéculation, se créent des phénomènes de bulles, CAD des écarts entre les prix observés des actifs et leur valeur fondamentale. Le point de retournement se produit lorsque la confiance s’étiole, entraînant un krach et une baisse brutale des prix des actifs.

Les débats autour de l’interprétation des crises

Les crises éco ont donné lieu à une abondance d’interprétations souvent conflictuelles. Ainsi, selon les néoclassiques, la crise n’est que transitoire et joue un rôle d’assainissement du système éco dès lors qu’on laisse le marché librement rétablir l’équilibre. Pour les keynésiens, la crise résulterait des anticipations pessimistes des agents et seule l’intervention de l’Etat permettrait de restaurer la confiance.

B)    Les facteurs explicatifs des crises et des cycles

Des causes endogènes

Les crises éco sont, selon certains auteurs, inhérentes aux éco de marché. Les cycles s’expliquent ainsi largement par l’abus de crédit lorsque la croiss est soutenue. Les phases d’expansion et de dépression résultent aussi de phénomènes cumulatifs dans lesquels l’inv joue un rôle important en accentuant le cycle. Ainsi, l’inv accroît ou réduit plus que proportionnellement la prod par effet multiplicateur (si l’on suppose que des capacités de prod sont inemployées, que les prix sont rigides et qu’il existe un sous-emploi de type keynésien, alors le multiplicateur indique de combien le produit varie quand la demande globale change). Dans la perspective keynésienne, l’insuffisance de la demande peut ainsi mener à des crises de surproduction (à l’instar de la crise de 1929), tandis que le soutien de la demande permettrait d’amortir les cycles. J. Schumpeter observe pour sa part que la diffusion des innovations et leur tarissement commandent le rythme des cycles éco.

Des causes exogènes

Les crises et les cycles éco peuvent être provoqués selon M. Friedman par la tentative de régulation de la conjoncture par les autorités monétaires qui a des effets déstabilisants amplifiant les variations naturelles de l’éco. Par ailleurs, des chocs externes peuvent parfois expliquer le cycle. Ainsi, des chocs d’offre (choc qui se produit lorsque la situation des producteurs (les offreurs) se modifie en raison d’un événement. Ce choc est positif s’il permet une baisse des coûts des entreprises ou négatif si, à l’inverse, il engendre une hausse de leurs coûts) peuvent conduire à des modif brutales des prix et des coûts de prod, affectant alors la productivité (hausse du prix du pétrole en 1973 par ex).

III) Quelles politiques économiques face aux fluctuations ?

A)    La régulation de l’activité par la politique économique

Des politiques discrétionnaires à la désinflation

Les années1950-1960 ont été caractérisées par des pol contra-cycliques d’inspiration keynésienne reposant sur un arbitrage inflation-chômage (courbe de Phillips). Elles ont participé à la prospérité des Trente glorieuses en s’efforçant de procéder à un « réglage fin » de la conjoncture (stop and go). Elles ont perdu de leur efficacité au milieu des années 1970avec la coexistence de chômage et d’inflation. Les éco dvlp adoptent alors, au tournant des années 1980, des pol de désinflation (ralentissement de la hausse des prix. Le tx d’inflation diminue tout en restant positif) d’inspiration monétariste. L’objectif est de lutter contre l’inflation et d’améliorer les composantes de l’offre (compétitivité, inv…)

Se rapprocher du niveau de croissance potentielle

Les pol éco visent à minimiser l’écart entre la croiss effective et la croiss potentielle (niveau maximal de prod compatible à moyen et long terme avec la stabilité des prix) (rythme de hausse des possibilités productives d’une éco sans apparition de tensions inflationnistes. Elle dépend de la hausse du volume des facteurs de prod et de la hausse de l’efficacité des facteurs). Elles peuvent pour cela combiner les pol monétaires et budgétaires (policy-mix) ou agir sur les structures de l’éco (formation des actifs, productivité, innovation…)

B)    Les politiques économiques face à la crise

Les politiques budgétaires face à la crise

La dépense publique apparaît comme une solution à court terme pour éviter les effets dépressifs des crises. Les pays ont ainsi répondu à la crise des subprimes par des plans de relance (ou en recapitalisant des banques)

Le rôle des banques centrales face à la crise

Les bq centrales jouent un rôle important afin de restaurer la confiance sur les marchés financiers et de limiter le rationnement du crédit aux ménages et entreprises (credit crunch). Elles ont réduit leur tx d’intérêt directeur (déjà bas) et mis en place des mesures exceptionnelles face à la crise.

Face à ces difficultés, il faut s'interroger sur ce que les économistes appellent la « croissance potentielle ». Ce concept définit la limite maximale qu'un pays peut espérer atteindre en termes de croissance économique sans que des tensions inflationnistes apparaissent. Cette norme dépend évidemment de la capacité de mobilisation du facteur travail et du facteur capital disponibles, mais aussi de la productivité globale des facteurs de production. Pour élever le niveau de la croissance potentielle, des politiques de plus long terme (structurelles) sont nécessaires pour améliorer l'efficacité de l'économie en agissant sur des variables comme la productivité du travail ou le fonctionnement des marchés des biens et des services.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !