Chapitres
Origines
Mythologie : Apollon : vivait à Délos, inspiré par les 9 muses
Poésie liée à la musique
Orphée est accompagné de sa lyre et séduit tout le monde grâce à son chant, il est désespéré d’avoir perdu Eurydice et est le 1era avoir le droit d’aller dans le monde des morts et d’en ressortir (+histoire)
A la suite, il méprise toutes les autres femmes, qui le veulent, donc les femmes le tuent et le découpent en morceaux, jetés dans le fleuve.
Orphée a ajouté 2 cordes aux 6 cordes de la lyre, comme il y a 9 muses.
Antiquité : Les philosophes grecs accordaient une place essentielle à la poésie.
Platon : état poétique, état de possession divine
Aristote (4es av. J-C) : La Poétique (→ l’art d’écrire de façon générale) ; citation : « La poésie est un art d’imitation qui vise par ses ornements propres le vrai dans toute sa généralité »
La poésie est le genre dominant ; avant le 16es : textes en vers ; à partir du 16e : textes en prose
XVIe s : humanisme → La pléiade (= dans la mythologie : 7 filles d’Atlas et de Pléion ; dans l’antiquité : 7 poètes (ex : Ronsard et Du Bellay) d’Alexandrie et se donnent ce nom, et qui veulent enrichir la langue française
1539 : Edit de Villers-cotterêts, qui permet que la langue française devienne la langue officielle (et plus le latin)
Les poètes de la pléiade vont donc enrichir la langue, en créant des figures de style, créant des nouveaux mots, et ils veulent le « retour » à l’antiquité ; idée : La pléiade : intermédiaire entre les H et les dieux (l’haut de là)
Structure
Le vers(ou mètre)
Nombre des syllabes : pentasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, alexandrin…
Décompter les syllabes : « e » muet ; diérèse (allonge)/synérèse (raccourci)
Rythme
Hémistiche : découpe d’un alexandrin en 2
Césure : pause marquée survenant après la 6esyllabe
Coupes : pauses moins fortes découpent chaque hémistiche
Enjambement : la phrase se prolonge au-delà de la fin d’un vers
Rejet : élément bref seulement renvoyé au vers suivant
Contre-rejet : élément bref isolé à la fin d’un premier vers et se prolonge sur le vers suivant
Strophe : groupe de vers
Nombre de vers : distique, tercet, quatrain, quintil, sizain
Rime : retour de sons identiques ; rimes féminines/masculines ; rimes suivies, croisées, embrassées ; rime pauvre, suffisante, riche
Sonorités : phrases cadencées, assonance/allitération
Poésie lyrique : expression des sentiments
Poésie épique : récit des aventures extraordinaires des héros (qui ont sûrement existé) ; caractérisation : exagération ; met en valeur un héros, svt un héros pour l’époque ; ex : L’Iliade et l’Odyssée d’Homère (épopée) ; La chanson de Roland
Poésie didactique : délivre un enseignement, ex : La Fontaine
Formes fixes
Sonnet : 2 quatrains et 2 tercets (décasyllabe puis l’alexandrin se généralise) ; dans les quatrains : rimes embrassées : dans les tercets : soit CCD/EED (sonnet « italien ») ou soit CCD/EDE (sonnet « français »)
Ballade : 3 strophes, chaque strophe est suivi d’un refrain d’un ou deux vers, qui est également situé à la fin de chaque strophe, le poème s’achève sur une demi strophe appelée envoi ; strophes « carrées », cad nbr syllabes = nbr de vers ; le dernier vers revient, vers régulier ; octosyllabes ou décasyllabes ; 3 rimes
Le rondeau : chanson où l’on dansait en « rond » : structure circulaire, par la reprise du refrain et la répétition des mêmes sons ; octosyllabes ou décasyllabes; 2 quintils encadrant un tercet, l’ensemble sur 2 rimes (aabba/aab/aabba)
Formes régulières, définies par leurs thèmes et leurs visées
L’Ode : destinée à être chanté ou accompagnée de musique, plusieurs strophes, vanter les mérites d’un h éros ou traiter des sujets légers, intimes
L’élégie : désigne un poème lyrique (triste et mélancolique)
L’hymne : célèbre les dieux, les héros ou les grands personnages
La fable : vise a éveiller la réflexion du lecteur par une courte histoire illustrant une moralité
Contestation des formes traditionnelles
- Le recours a des formes poétiques oubliées ou négligées
- La liberté prise avec les formes traditionnelles
- L’invention de nouvelles formes :
Poème en prose : refuse les contraintes de la versification (sans rimes ni vers), courts paragraphes, langage poétique, usage des figures, du rythme, des sonorités
Poème en vers libres : ≠ types de vers et de strophes, des fois rimes de manière irrégulière et assonance
Calligramme : les lignes forment un dessin qui évoque le thème du poème
L’image et la fonction du poète
Victor Hugo : poète visionnaire, guide le peuple, médiateur entre les H et l’haut de là ; poète engagé
Baudelaire : le poète doit permettre l’unité H/nature ; poète pas engagé
Poète du parnasse= « l’art pour l’art », la poésie n’a pas d’autres but (l’esthétique) qu’elle-même,
Arthur Rimbaud : écrit des poèmes entre 14 et 21 ans, le poète doit être voyant
Poésie engagée : le poète s’engage quand il y a un problème
Autres fonctions : expression de sentiments personnels, révélation, dénonciation, exploration du langage, jeu
Le poète peut être honoré ou maudit (célébré et devient une gloire nationale, ou marginal, être d’exception qui est rejeté)
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Bonjour,
“Orphée a ajouté 2 cordes aux 6 cordes de la lyre, comme il y a 9 muses.”.. Pas très doué en maths, le petit père Orphée…
Et quelle mort atroce : “A la suite, il méprise toutes les autres femmes, qui le veulent, donc les femmes le tuent et le découpent en morceaux, jetés dans le fleuve.” Bon sang ! Elles ne rigolaient pas, les filles, dans la mythologie ! Peut-être serait-il utile (au moins pour rassurer les garçons) de préciser qu’il ne s’agissait pas de n’importe quelles femmes, mais des “bacchantes” (qu’on appelait “ménades” chez les Grecs), disciples de Dyonisos, dieu du vin, de l’ivresse, des excès et des dérèglements, des femmes possédées, des furies souvent représentées vêtues de peaux de tigre. En principe, il n’y en a plus aujourd’hui. …En principe…
Quant à “l’haut de là”, il m’a bien fait rigoler. C’est “l’au-delà”, ce qui est “au delà” de la mort, l’autre monde.
C’est pour rire.
Cordialement,
PMV