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  1. 01. Introduction
  2. 02. Analyse
  3. 03. Conclusion
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C'est parti

Introduction

Potaches qui cherchez désespérément quelques idées pour alimenter les quatre ou cinq pages de spéculations hautement intellectuelles que vous devez rédiger sur l'imagination, je vais vous décevoir. Vous ne trouverez pas grand-chose ici. D'ailleurs, en bon égoïste que je suis, je me soucie peu de vos désarrois scolaires. Vos dissertations m'ennuient, je trouve bien plus amusant de chercher le père (ou la mère) de la Folle du logis.

Vous avez soigneusement recopié le sujet sur les premières lignes de la feuille blanche, et vous voilà pris de vertige devant l'immensité de la surface qui reste à noircir. Les boyaux de votre tête se nouent tandis que vous lisez et relisez cette désespérante énigme : « L'imagination est la folle du logis. » Malebranche. Commentez cette citation. Ou plus détaillé, mais tout aussi angoissant : « L'imagination est la folle du logis. » Malebranche, De la Recherche de la vérité, 1674-1675. Commentez cette citation.

Peut-être même certains d'entre vous se demandent fugitivement qui pouvait bien être ce Malebranche qui flanque votre dimanche après-midi en l'air, dans quelle équipe de foot ou dans quelle série télévisée il jouait, ou dans quel groupe il chantait.

Bien évidemment (et nul ne songerait à vous le reprocher) vous n'avez jamais lu De la recherche de la vérité. Où l'on traite de la Nature de l'Esprit de l'homme, & de l'usage qu'il en doit faire pour éviter l'erreur dans les Sciences. Rien que le titre dissuaderait les plus téméraires. Rassurez-vous, votre professeur de philosophie a beau faire le malin, il ne l'a jamais lu non plus. Car s'il l'avait lu, il se serait bien évidemment rendu compte que la folle du logis n'y figure pas. Hélas non !

où l'on peut lire : La première expression la folle du logis est empruntée au théologien et philosophe Malebranche (1638-1715) dans son ouvrage La recherche de la vérité.

Oui... mais non ! C'est un mensonge éhonté, un bobard, une tromperie, et l'on vous demande de composer sur un sujet dont l'énoncé est erroné (ironie d'autant plus piquante qu'il s'agit d'un ouvrage sur la recherche de la vérité). Je mets quiconque au défi de trouver cette folle du logis dans La Recherche de la Vérité ou ailleurs, et de la restituer dans son contexte. Et jusqu'à ce qu'un érudit m'apporte un cinglant démenti et m'indique très précisément dans quel ouvrage, dans quel chapitre, dans quel paragraphe le petit père Malebranche a utilisé cette expression exacte, je persisterai à dire que le bonhomme est innocent et qu'il n'est pour rien dans ce sujet de dissertation (bien entendu, si j'ai un démenti, je ferai publiquement amende honorable et j'irai pieds nus et la corde au cou faire une offrande expiatoire au Temple de la Philosophie.)

Analyse

Pas un devoir de philosophie, pas un texte sur l'imagination qui ne fasse allusion à la Folle du logis. Elle est partout, cette malade, c'est un passage obligé, une métaphore aussi incontournable que la belle à qui il manque un oeil dans un repas sans fromage ou la Venise du Nord quand on raconte ses vacances à Bruges. Je m'étonne même que le grand Flaubert ne l'ait pas mentionnée dans son Dictionnaire des idées reçues, et je propose de compléter ainsi l'article consacré à l'Imagination : IMAGINATION : Toujours vive. S'en défier. Quand on n'en a pas, la dénigrer chez les autres. Pour écrire des romans, il suffit d'avoir de l'imagination. Rappeler qu'elle est la folle du logis.

Une femme aussi réputée, fût-elle folle, devait bien avoir un père connu, sinon célèbre. L'ai-je cherché, ce père ! Chez Malebranche tout d'abord, puisque les doctes professeurs de philosophie me le désignaient. Aussi, quelle n'a pas été ma joie lorsque j'ai fini par trouver une folle, cachée quelque part entre les pages des Entretiens sur la métaphysique - Premier entretien - De l'âme, et qu'elle est distinguée du corps. De la nature des idées. Que le monde où nos corps habitent et que nous regardons est bien différent de celui que vous voyons : Vous jugez sur le rapport de vos sens de tous les objets qui vous environnent, et vos sens vous séduisent infiniment plus que vous ne pouvez vous l'imaginer. Ce ne sont de fidèles témoins que pour ce qui regarde le bien du corps et la conservation de la vie. À l'égard de tout le reste, il n'y a nulle exactitude, nulle vérité dans leur déposition. Vous le verrez, Ariste, sans sortir de vous-même, sans que je vous l'enlève dans cette région enchantée que votre imagination vous représente. L'imagination est une folle qui se plaît à faire la folle. Ses saillies, ses mouvements imprévus vous divertissent, et moi aussi. Mais il faut, s'il vous plaît, que dans nos entretiens la raison soit toujours la supérieure.

J'avais enfin trouvé une folle, une folle vraiment fille de Malebranche, et mieux encore, une folle qui se plaisait à faire la folle. J'étais tellement content que je l'ai surlignée en rouge. Mais ce n'était pas ma Folle du logis.

L'imagination est la folle du logis... Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi cette expression n'était jamais citée dans un contexte ? Elle semble tombée du ciel, aussi solitaire et définitive que L'argent ne fait pas le bonheur ou Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée verticale dirigé de bas en haut, et d'intensité équivalente au poids du liquide déplacé. Aucune phrase, aucune proposition, placée avant ou après ne vient jamais l'expliciter, la tempérer, la préciser, l'amplifier ou l'atténuer.

En cours de philosophie, c'est une expression orpheline, une sentence, un adage, un dicton, un proverbe.

C'est qu'elle finissait par m'obséder, cette folle ! Elle me rendait marteau ! Elle était là, près de moi, les yeux hallucinés, les gestes saccadés, débitant mille propos incohérents interrompus par de longs silences, et demandant parfois d'une voix plaintive : C'est qui, mon papa ? C'est qui, ma maman ? Il n'est pas facile de vivre avec une femme qui perd la raison dans la maison, qui bafoue la logique au logis. Je pensais aux vers d'Apollinaire :

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.

Et ses yeux égarés me rappelaient quelques tableaux qui m'avaient marqué :

Odilon Redon (1840-1916) - La Folie (1885) - Fusain - Musée du Louvre

Théodore Géricault (1791-1824) - La folle monomane du jeu (1822) - Musée du Louvre

  Eugène Delacroix (1798-1863) - Tête de vieille femme (1824)
Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Puisque Malebranche n'était pour rien dans ce coup, et que les analyses ADN ne pourraient jamais lui assigner une place dans l'arbre généalogique de la démente, j'ai été chercher ailleurs les géniteurs de ma Folle du logis. Je passerai sur les fausses pistes, les impasses, les chemins de traverse qui ne menaient nulle part. Je vous épargnerai La Folle du Logis, recueil de poésies, chansons et ballades signé François Barrillot (1818-1874), je ne m'attarderai pas sur La Folle du Logis, roman de Léon Gozlan (1803-1866), ni sur les innombrables poèmes, nouvelles, comédies, traités psychologiques ou médicaux qui citaient mon aliénée. Internet m'a proposé de nombreuses pistes, et de page Web en page Web, de textes copiés/collés en textes copiés/collés qui reproduisaient les mêmes inepties de site en site, j'ai accumulé les suprises : les uns attribuent l'expression à Pascal (père avéré de la célèbre maîtresse d'erreur et de fausseté qui a également inspiré nombre de sujets de dissertations du même tonneau, et nombre de platitudes de la part de philosophes en herbe), d'autres à Descartes (qui n'a jamais rien dit de semblable), quelques-uns encore à sainte Thérèse d'Avila.

En quête de cours de philosophie terminale s ?

Un texte anonyme de 1871 intitulé Oraison funèbre de très-illustre et très-clémente dame la République - troisième et dernière du nom, dédiée à Son Altesse Sérénissime le peuple souverain affirme dans un fier style oratoire digne d'un sous-préfet inaugurant une bibliothèque municipale : Un moyen de civilisation, Messieurs, et fécond en résultat que la République n'a jamais manqué de mettre en oeuvre et qui n'a pas été la moindre cause de ses triomphes, c'est la presse. La Presse, on pourrait dire d'elle ce que Saint François de Sales disait de l'imagination, à savoir qu'elle est la folle de la maison. Las ! La folle du logis, pas plus que la Folle de la maison ne sont dans l'Introduction à la vie dévote de saint François (1567-1622). Vous pouvez me croire sur parole, je l'ai lue entièrement.

Un vibrant Appel de la France à l'Angleterre ; suivi d'une Lettre au comte de Bismarck - (Avranches - 1871, au moins je cite mes sources), signé J. E. de Camille accuse Michel Eyquem : Mais lorsque j'examine dans le silence de la réflexion la situation présente, et que je laisse agir l'imagination, que Montaigne appelle, à si juste titre, la folle du logis, quand je lâche les rênes à cette insensée, elle s'élance avec l'impétuosité des chevaux agiles du dieu des mers qui faisait trois pas et le monde était franchi. Las ! Montaigne a bien parlé de l'imagination, mais jamais il ne l'a appelée la Folle du logis.

J'ai même trouvé le nom d'un certain Quitard dont j'ignorais tout. Pierre-Marie Quitard (1792-1882), auteur d'un Dictionnaire de rimes, publia en 1842 un Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la langue française : en rapport avec des proverbes et des locutions proverbiales des autres langues. À l'article Imagination, je retrouve ma Folle du logis suivie de ces lignes : L'imagination est de toutes les facultés intellectuelles la plus sujette à s'égarer quand la raison ne lui sert pas de guide : elle est la cause de beaucoup d'écarts, de beaucoup de folies. Théophraste compare l'imagination sans jugement à un cheval sans frein. - Cette dénomination proverbiale de folle du logis a été employée pour la première fois par sainte Thérèse. Montaigne, Malebranche, Voltaire, on pris plaisir à la répéter.

Le bon Quitard me proposait donc à nouveau la piste de Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada, dite Thérèse d'Avila (1515-1582), mystique espagnole béatifiée en 1614 et auteur de nombreux ouvrages théologiques. Quelques recherches plus approfondies me conduisirent à un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715), que ses amis appelaient tout simplement Fénelon, parce que ça va plus vite : Votre imagination sera errante sur mille vains objets ; elle sera même plus ou moins agitée, suivant les lieux où vous serez, et suivant qu'elle aura été plus ou moins ébranlée par des objets plus vifs ou plus languissants. Mais qu'importe ? L'imagination, comme dit sainte Thérèse, est la folle de la maison ; elle ne cesse de faire du bruit, et d'étourdir (Instructions et avis sur divers points de la morale et de la perfection chrétienne - Remèdes contre la dissipation et contre la tristesse - Oeuvres complètes - Tome XVIII - Gauthier, Paris, 1830). Si vous êtes sages, je vous dirai précisément à quelle page ça se trouve.

La Folle du logis était devenue la Folle de la maison, mais c'était sans doute la même, et cela pouvait se comprendre s'il s'agissait d'une traduction. L'ennui, c'est que je ne maîtrise pas suffisamment l'espagnol pour lire dans le texte des ouvrages théologiques du XVIe siècle. J'ai tenté tant bien que mal de rassembler mes souvenirs de seconde langue vivante (matière où je n'ai guère brillé...) et de traduire folle du logis par loca de la casa. Une recherche Google m'a proposé quelques pistes intéressantes. Tout d'abord un livre publié en 2004 par Rosa Montero (Éditions Metailie), intitulé, justement : La folle du logis. La présentation de l'éditeur était prometteuse : L'imagination est la folle du logis. Sainte Thérèse d'Avila. Rosa Montero invite le lecteur à un voyage entre vérité et fiction sous la houlette de la folle du logis, sur des chemins pleins de surprises, mêlant allégrement la littérature et la vie en un cocktail excitant de biographies d'écrivains et d'autobiographie vraie ou fausse. (...)

Hélas ! J'avais à peine trouvé la maman de ma Folle du logis qu'elle m'échappait encore.

Un article érudit signé Robert Ricard et publié dans les Mélanges de la Casa de Velázquez, revue de l’École des hautes études hispaniques et ibériques (EHEHI), Volume 3, 1967, pages 497-500 m'apportait un cruel démenti : On croit généralement que c'est sainte Thérèse qui a appliqué cette expression à l'imagination. Il n'en est rien, et, pour s'en apercevoir, il suffit de se reporter aux textes. Les passages de sainte Thérèse auxquels on peut se référer sont au nombre de trois, les ch. 17 et 30 de la Vida et le ch. 31 (texte de Valladolid) ou 53 (texte de l'Escorial) du Camino de perfecciòn. Que disent-ils ? Voici le premier, qui porte en effet sur l'imagination : (...) Je ne vais pas citer l'intégralité des textes de sainte Thérèse en langue espagnole, mais je reprendrai la conclusion de l'auteur de l'article : ...à aucun endroit ne se trouve l'alliance loca de la casa, et rien n'autorise à penser que sainte Thérèse a inventé cette expression métaphorique pour l'appliquer à l'imagination.

C'était du sérieux, du solide, de l'argumenté, c'était appuyé sur des textes, il y avait des références, force était de m'incliner. J'étais gros Jean comme devant. Il fallait se rendre à l'évidence : ma Folle du logis était une métaphore de l'Assistance Publique, née de parents inconnus.

Gavroche l'avait dit, mais c'était un gamin, et on ne l'avait pas cru. Pourtant, comme d'habitude, c'est la faute à Voltaire. On trouve ce texte dans le Dictionnaire Philosophique Portatif, publié en 1764, à l'article Apparition : Adorons les secrets de la Providence ; mais défions-nous des écarts de l'imagination, que Malebranche appelait la folle du logis. C'est donc Voltaire, le scélérat, qui a engendré cette Folle du logis et qui a mis ça sur le dos du malheureux Malebranche.

Roger Alexandre, auteur d'un ouvrage intitulé Les mots qui restent : répertoire de citations françaises, expressions et formules proverbiales, avec une indication précise des sources (1901), partage le même constat. Nous n'avons pas réussi à découvrir cette définition dans les oeuvres assez volumineuses du P. Malebranche. Roger Alexandre cite l'expression utilisée dans l'Entretien sur la métaphysique, la folle qui se plaît à faire la folle, et conclut d'une façon tout à fait pertinente : On peut se demander si le mot n'a pas été complété par Voltaire lui-même.

Conclusion

J'ai cherché quelque folle emblématique des temps passés, un personnage de comédie, de roman, une figure populaire qui aurait pu inspirer la formule de Voltaire, et je n'en ai pas trouvé. Diantre soit de la folle avec ses visions, dit Clitandre de Bélise qui s'obstine à croire, malgré tous les démentis, qu'il est amoureux d'elle (voir les Femmes Savantes). Mais c'est peu vraisemblable. Bélise a beaucoup d'imagination, certes, mais pas assez de folie pour constituer un modèle crédible.

Non décidément, c'est dans la Bible que j'irai chercher l'ancêtre de mon aliénée. Plus précisément dans la femme assise à la porte de sa maison, dans le Livre des Proverbes (IX) : La femme folle est bruyante; ce n'est que sottise, et elle ne connaît rien. Et elle s'assied à la porte de sa maison sur un siège, dans les lieux élevés de la ville ; Pour appeler les passants qui vont droit leur chemin, disant : Qui est celui qui est simple ? qu'il se retire ici ; et elle dit à celui qui est dépourvu de sens : Les eaux dérobées sont douces, et le pain pris en secret est agréable. Et il ne connaît point que là sont les trépassés, et que ceux qu'elle a conviés sont au fond du sépulcre.

« L'imagination est la folle du logis. » Malebranche, De la Recherche de la vérité, 1674-1675. Commentez cette citation. Générations après générations, on demande et l'on demandera aux potaches de noircir du papier et de rédiger quelques pages sur cette expression douteuse et incertaine, qui n'est somme toute qu'une métaphore proverbiale d'auteur inconnu et d'un intérêt philosophique assez limité (combien plus intéressante est la folle qui se plaît à faire la folle des Entretiens sur la métaphysique). Générations après générations, on l'accolera au nom de Malebranche, plutôt qu'à celui de Thérèse d'Avila. Mais après tout, puisque l'un et l'autre n'y sont pour rien, autant choisir Malebranche qui apporte tout de même une caution  philosophique incontestable. Sans compter que dans notre système éducatif républicain, une dissertation sur un texte de Thérèse d'Avila risquerait de choquer les consciences laïques, gratuites et obligatoires.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !