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Définitions de l’attention

« L’attention est un processus au cours duquel nous traitons activement une quantité limitée d’informations, extraite de la quantité énorme d’informations disponibles à travers nos sens, nos souvenirs stockés et bien d’autres processus cognitifs », Duncan

Dans cette citation, James saisit avec perspicacité les caractéristiques des phénomènes attentionnels que nous étudions ici...

  • Quand il déclare par exemple « c’est la prise de possession par l’esprit », il relève les aspects volontaires de l’attention. Nous pouvons contrôler ce sur quoi se concentre notre attention.
  • Sa mention « d’un objet ou d’une suite de pensées parmi plusieurs qui semblent simultanément possibles » se rapporte à l’impossibilité de faire attention à plusieurs choses à la fois, d’où découlent les aspects sélectifs de l’attention.
  • James insiste sur l’idée d’une capacité limitée de l’attention en notant qu’elle « suppose que l’on s’écarte de certaines choses pour s’occuper plus efficacement de certaines autres ».

Prise de possession par l’esprit = aspect volontaire de l’attention. Objet ou d’une pensée parmi plusieurs possibles qui semblent se présenter simultanément = impossibilité de faire attention à plusieurs choses à la fois, aspect sélectif de l’attention car capacité limitée de l’attention. On parle plus de processus attentionnel que d’attention en psycho cognitive.

L’attention sélective / focalisée et l’attention partagée

Il existe des distinctions fondamentales d’ordre classificatoire entre les 2 attentions par les psychologues cognitivistes.

  • 1ere étude : Von Helmhotz (1894) qui introduit la notion d’attentions différenciées.

Il a fabriqué un écran sur lequel il a peint des lettres, certaines lettres éclairées. L’écran trop grand pour tout voir sans bouger les yeux

Comment rester focalisé sur un écran ?
La focalisation...

Il porte son attention à un autre endroit que celui fixé par le regard (avant d’allumer l’écran on décide de l’endroit). Il est le premier à parler d’attention sélective : l’endroit du champ visuel vers lequel le regard est dirigé est différent de celui sur lequel porte l’attention. On n’arrive à discriminer les lettres des autres régions.

Attention partagée

L’attention partagée consiste à répartir à bon escient les ressources attentionnelles disponibles pour coordonner la réalisation simultanée de deux ou plusieurs tâches.

  • Expérience de Spelke, Hirst et Neisser (1976)

Paradigme de double tâche pour étudier l’attention partagée

  1. Lecture en compréhension détaillée
  2. Ecrire des mots sous dictée

Comparer la latence (temps de réponse) et la précision de l’exécution dans chaque condition... Résultats Performances très faible pour deux tâches contrôlées (qui demande beaucoup d’attention mais l’attention a une capacité limitée ) réalisées en même temps.

Attention sélective

L’attention sélective (focalisée) consiste à prendre en compte certains stimuli et à ignorer les autres (Duncan, 1999).

  • L’effet cocktail party, Collin Cherry (1953)

Cherry a appelé ce mécanisme l’effet « cocktail party » qui est le processus de repérage d’une conversation mêlée à d’autres conversations provoquant une distraction, et qu’on observe dans les réunions entre plusieurs personnes qui rendent saillante l’attention sélective. Vous êtes dans un cocktail ou un dîner et la conversation de votre voisin vous importune. Vous l’écoutez résigné, mais votre attention s’attache aux propos qu’échangent d’autres convives, conversation que vous êtes capable de percevoir à distance, de façon assez distincte malgré le niveau sonore de la pièce qui peut être élevé.  Il désigne la Faculté du SNC de se focaliser sur une portion d’information à laquelle il a accès sans pour autant filtrer entièrement le reste de la conversation. Paradigmes expérimental pour l’étude de l’attention sélective : l’écoute dichotique-Cherry Elle est utilisée dans le cadre des études sur l'attention, le langage, la perception auditive. Elle consiste à placer un participant en situation d'écoute au moyen d'un casque stéréo dans lequel on diffuse des signaux sonores qui peuvent être différents d'une oreille à l'autre. Un message dans l’oreille droite et un autre dans l’oreille gauche. Et on se Focalise sur une seule oreille. Il est presque impossible de mémoriser simultanément et en continu 2 informations utilisant la modalité auditive. Ce procédé a permis, par exemple, de montrer que lorsqu'on demande à un participant de restituer le contenu d'un message A diffusé dans l'oreille gauche (ou droite) il a beaucoup de mal à restituer un autre contenu B diffusé au même moment dans l'oreille droite (ou gauche). Il est presque impossible de mémoriser simultanément et en continu deux informations utilisant la modalité auditive. Des études ont toutefois montré qu'un traitement de surface du message B (oreille inattentive) pouvait être réalisé. Ainsi certains mots (le nom de famille ou le prénom du participant par exemple) ou des aspects non sémantiques (sexe du locuteur, langue) peuvent être détectés et rappelés. Besoin d'un coach sportif femme pour améliorer vos capacités ?

Théorie du filtre

  • Théorie du filtre sélectif de Broadbent : un des premiers à proposer un essai de représentation, du fonctionnement de l'attention.

Se base sur 3 lois :

  1. On ne peut pas faire attention à tout à la fois (écoute dichotique)
  2. La focalisation de l’attention améliore le traitement de cette information
  3. Les informations non focalisées sont altérées (attention sélective ne permet pas de retenir les caractéristiques d’info n’ayant pas fait l’objet d’une focalisation attentive)

Il propose l’existence d’un filtrage de l’information après passage dans la mémoire sensorielle. Ne fait passer qu’un canal à la fois donc un seul code. Le filtre joue le rôle de contrôle et de répartition en se comportant comme le goulot d’étranglement d’une bouteille ce qui va permettre de laisser passer qu’une partie des infos vers la mémoire à court terme. Le filtre est à la fois sélectif et protecteur, en maintenant hors du système tous les signaux qui pourraient le submerger ou le bloquer. Dans la perspective de Broadbent, de multiples canaux d’input sensoriels atteignent un filtre attentionnel, ce qui n’autorise qu’un seul canal d’information sensorielle de continuer à travers le filtre et atteindre les processus de perception qui nous permettent d’assigner une signification à nos sensations. En plus des stimuli cibles, les stimuli dotés de caractéristiques sensorielles distinctives (par exemple, des différences dans la hauteur ou dans l’intensité d’un son) peuvent passer par le système attentionnel, atteignant par ce moyen des niveaux de traitement plus élevé, comme la perception. Difficulté à traiter des infos venant de 2 modalités différentes en même temps.

  • La théorie de l’atténuation : modèle de Treisman (1964)

Treisman (1960) présente deux messages à des sujets. La consigne consistait à être attentif au message présenté dans un des oreilles et ignorer l’autre message présenté à l’autre oreille. Mais dans l’oreille attentive, après un début de phrase compréhensible, le message était composé pendant un moment d’une suite de mots hors contexte. Simultanément, la même phrase se poursuivait dans l’oreille inattentive. Treisman constate que parfois, les sujets poursuivent la signification de la phrase en transférant leur attention sur le message qu’ils auraient du ignorer. Dès lors, ils ont pu répéter la bonne phrase. Curieusement, les sujets dans cette expérience ne se sont pas rendus compte du changement de la phrase signifiante d’une oreille à l’autre. L’information de l’oreille inattentive n’est pas complètement filtrée et oubliée. Dans certain cas, elle peut donc être utiliser par les sujets. L’information de l’oreille inattentive n’est pas complètement filtrée et oubliée. Dans certain cas, elle peut donc être utiliser par les sujets. Résultats : Treisman a interprété ces résultats en montrant qu’une certaine info relative aux signaux non focalisés est analysée. On voit que les sujets sont capables de basculer leurs attentions d’une oreille à l’autre. Les sujets ne se sont pas rendu compte qu’il basculait leur attention. L’oreille non focalisé n’est pas totalement filtrée ni oubliée dans certain cas elle peut être utilisée par le sujet. Le mécanisme ne fait qu’atténuer les stimuli en réduisant la force des stimuli autre que le stimulus cible. Pour les stimuli particulièrement puissants, les effets d’atténuation ne sont pas suffisamment efficaces pour empêcher les stimuli de traverser le mécanisme d’affaiblissement des signaux. Les signaux sont atténués à mesure qu’ils passent les différents filtres, et donc d’après Treisman, l’attention sélective implique 3 étapes.

  1. Dans un premier temps, nous analysons de façon pré-attentive les propriétés physiques d’un stimulus, comme par exemple l’intensité d’un son, sa hauteur; ce processus pré-attentif se déroule en parallèle pour tous les stimuli sensoriels qui pénètrent.
  2. Pour les stimuli qui présentent les propriétés cibles, on fait passer le signal à l’étape suivante ; pour les stimuli ne présentent pas ces propriétés, on ne fait passer qu’une version affaiblie du stimulus. Dans un deuxième temps, nous analysons si un stimulus donné a un pattern, comme par exemple des paroles ou de la musique. Pour les stimuli qui présentent le pattern cible, on fait passer le signal à l’étape suivante ; pour les stimuli qui ne présentent pas le pattern, on ne fait passer qu’une version atténuée du stimulus.
  3. Dans un troisième et dernier temps, nous centrons notre attention sur les stimuli qui composent cette troisième étape, et nous évaluons de manière séquentielle les messages qui se présentent, en assignant des significations appropriées aux messages du stimulus sélectionné.

Ces filtres se caractérisent par le goulot d’étranglement : toutes les infos n’entreraient pas dans le système cognitif. Aujourd’hui on s’intéresse plus à la quantité de ressources naturelles que l’on a et comment on va les distribuer d’une tâche à l’autre.

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Les théories de la capacité centrale ou théorie des ressources

Les ressources dont on dispose sont limitées. Approche économique du problème : les tâches sont couteuses. Théorie de la capacité centrale : chacun d’entre nous dispose d’une capacité d’attention qui dépend des ressources cognitives centrales et cette « quantité » totale  d’attention va devoir être répartie entre différentes tâches. Les théories des ressources attentionnelles vont trouver des terrains dans l’étude de l’attention partagée qui s’exerce dans toutes les situations ou nous effectuons simultanément plusieurs activités. Modèle de Kahneman : selon cet auteur, tout élément d’information peut être analysé à deux niveaux, l’un spécifique et l’autre non spécifique. Le volet spécifique est déterminé par les caractéristiques explicites du signal (niveau sensoriel, forme, couleur…) qui sont prises en compte et traitées spécifiquement. Le volet non spécifique est représenté par la valeur stimulante du signal. C’est de cette caractéristique que dépendent la mobilisation des ressources attentionnelles et le niveau auquel le traitement sera effectué. Si elle est importante, beaucoup de ressources seront mobilisées et affectées à divers aspects du traitement. Si elle est faible, ce dernier sera rendu superficiel. Cette caractéristique non spécifique opère donc comme un facteur général d’élévation du niveau d’efficience des processus attentionnels. Les principales interrogations de ce modèle est que le « réservoir » des ressources attentionnelles est de capacité limitée et qu’il convient donc de déterminer des « politiques d’attribution » quant à la répartition et à l’intensité des moyens attentionnels. Les limitations aux traitements qui, dans les théories précédentes, étaient attachées aux capacités de transit des canaux, donc spécifiquement déterminées selon la modalité utilisée, sont maintenant attribuées à un processus central qui non seulement en est le dépositaire, mais qui a aussi en charge la gestion des ressources.

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Un réservoir ou plusieurs réservoirs attentionnels ?

Wickens (1984) a étudié un modèle dit multiple qui postule l’existence de plusieurs réservoirs distincts et spécialisés. Ainsi, certaines ressources attentionnelles peuvent être spécifiques de la modalité dans laquelle la tâche est présentée. Par conséquent, deux tâches visuelles ont plus de chance d’interférer l’une avec l’autre qu’une tâche visuelle couplée à une tâche auditive. Conclusion : La théorie des ressources multiples affirment que l’attention ne serait pas conceptualisée comme une ressource unique mais que de multiples mécanismes attentionnels existent, chacun avec des ressources limitées, chacun spécifique à une composante d’une habileté. Wickens a proposé ce qui est devenu la plus populaire de ces théories des ressources multiples, et qui propose qu’il existe plusieurs sources de capacité de traitement de l’information, chacune avec une capacité limitée : modalités d’entrées et de sorties - eg, vision, audition, segments corporels, langage & étapes de traitement de l’information - eg, perception, encodage mnésique

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Les processus automatiques et les processus contrôlés

Toutes les activités sont coûteuses en attention (plus ou moins). L’idée est que si je veux faire mieux, normalement, je dois mettre plus d’attention. Mes ressources ne sont pas illimités mais fixes. Une partie des traitement de l’information (ces mêmes traitements qui nécessitent de l’attention) peut être automatisée. C’est cette façon qui va nous permettre de faire plusieurs choses à la fois (dans une limite donnée) sans perte de performance.

Traitements contrôlés – traitements automatiques

  • Cas d’un débutant : nous sommes en traitement contrôlé donc, coûteux en attention. Impossibilité de traiter d’autres infos.
  • Cas expert on est en traitement automatique, libère des ressources, tâche moins coûteuse en attention...

Traitements automatiques (Schneider et Shiffrin, 1977)

Il s’agit de toutes les tâches où du fait de l’habitude, des pratiques, des apprentissages et de la répétition, les infos sont traitées de façon efficiente par des processus automatiques qui assurent la gestion, l’adaptation des conduites. Il s’agit de processus rapide, peu ou pas mobilisateurs des ressources attentionnelles, en général non conscients, qui demeurent disponibles à la conscience et s’avèrent « inévitables ». (Ils se produisent dès lors que certaines conditions sont réunies).

Traitements contrôlés

Mobilisent de fortes ressources mais présentent un haut degré d’adaptabilité. Ils peuvent être transférés d’une situation à une autre. Certaines tâches sont devenues si routinières et exécutées avec tant d’efficacité qu’elles ne demandent qu’un minimum de ressources attentionnelles. 3 critères de cette automaticité : une aptitude est automatique si elle

  • Se produit sans intention
  • Ne donne pas naissance à un processus attentionnel conscient
  • N’interfère pas avec une autre activité mentale

Automatisation = L’individu combine petit à petit les différentes étapes une par une en composants qu’il intègre jusqu’à ce qu’en définitive, le processus entier devienne une seule étape hautement intégrée, plutôt qu’un assemblage d’étapes individuelles. Entre contrôlé et automatique, il y a un continuum. Il n’y a pas de fracture nette entre les 2.   Le novice n’est pas caractérisé par un manque de ressources attentionnelles, mais principalement par un manque de connaissances, donc par une automatisation plus difficile, moins efficiente. Cette automatisation se fera via l’entraînement.

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Gaspard

Ancien étudiant de STAPS et passionné de Coaching Sportif. Je mets mes cours de sport à votre disposition !