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Introduction

Combien de litre d'eau faut-il boire par jour ?
L'eau est indispensable à la vie. Elle compose même la majorité du corps humain !

Aujourd'hui, les 70 % de la surface du globe recouverts de mers et d'océans constituent un enjeu majeur. Ces espaces sont à la fois des lieux d'échange et des lieux où les États affirment leur puissance.

La mondialisation a accru l’importance stratégique des mers et des océans, dans la mesure où le transport maritime est vital pour l’économie mondiale (approvisionnement en énergie, en denrées agricoles, en matières premières ; échanges de produits manufacturés).

On assiste à un renforcement du phénomène de littoralisation et un renforcement du rôle des façades maritimes. Ce sont les États les plus impliqués dans la mondialisation qui s’efforcent donc de contrôler et de sécuriser les routes maritimes, en particulier les points nodaux : l’appropriation des espaces maritimes est une projection de la puissance continentale et fait l’objet de tensions entre les grandes puissances. La géostratégie de ces espaces, qui concentrent les tensions majeures, est donc révélatrice de la hiérarchie et de la compétition des puissances dans la mondialisation.

Quel est le rôle des espaces maritimes dans l'espace mondial ? Quels sont les enjeux et les acteurs de ces espaces ?

La répartition de l'eau sur la Terre

Quel est le pourcentage d'océan sur Terre ?
On surnomme notre planète la "planète bleue" car il y a tellement d'eau à sa surface qu'on la voit bleue depuis l'espace.

L’eau est l’élément le plus répandu sur la planète mais aussi le constituant le plus important des êtres-vivants. L'Homme est en effet lui-même constitué de 70% d'eau). 97,5% de l'eau présente sur Terre est salée. Elle constitue donc les océans et les mers de notre planète.

Au niveau des hémisphères, celui du nord comporte moins d'eau que celui du sud et toutes les étendues salées de ces deux hémisphères représentent 1350 millions de km3. Ils recouvrent donc les deux tiers de la planète. Le reste de l'eau disponible sur Terre est de l'eau douce. Parmi ces dernières, 2,59% sont immobilisées par les eaux souterraines ou sous forme de glace (eau non directement disponible pour les êtres-vivants).

Les 0,1% restants représentent l'eau de surface et l'eau d'humidité du sol, ces dernières étant accessible des être-vivants. Le plus grand réservoir d'eau douce au monde est le lac Baïkal. Il se situe en Sibérie et représente 1/5 du réservoir mondial avec une profondeur plus de 1600 mètres ! Cependant, seuls 0,007% de l'eau hydrosphérique sont utilisables par l'Homme et sont constitués de ces réservoirs :

  • Cours d'eau ;
  • Lacs ;
  • Nappes de sub-surface.

Le reste n'est pas facilement exploitable ou alors demanderait des coûts de forage trop élevés.

Les réservoirs naturels

On peut considérer qu’en fonction des caractéristiques et de la nature des roches, on peut trouver 3 grands types de réservoir :

  • Réservoir poreux : composé de roches sédimentaires poreuses comme, par exemple, le calcaire ou le grès.

Dans ces pores, l’eau des précipitations efficaces est stockée et accumulée. Ce milieu poreux peut être considéré comme hétérogène à grand échelle (microscope ou loupe binoculaire) mais considéré comme homogène à petite échelle (échelle du terrain). Le géologue va donc observer des données de terrain (via sondage, forage, etc.).

  • Réservoir fissuré : composé de roches non poreuses (pas de stockage d’eau dans les pores) mais roches fracturées et fissurées où l’eau peut se stocker (exple : granite, basalte, roches magmatiques en général, calcaire micritique)

Pour qu’il y ait stockage, il faut qu’il y ait suffisamment de fissures et que les fissures soient interconnectées pour que l’eau puisse circuler et s’accumuler. Plus on va en profondeur, moins il y a de fissure. La roche ne sera réservoir que sur la zone superficielle (10m de réservoir sur 50m de granite). Le milieu est hétérogène à grande échelle et homogène à petite échelle.

  • Réservoir karstique : milieu carbonaté, calcaire qui subit de la dissolution. Il est d’abord fissuré puis formé de conduits et de grottes. Le milieu est hétérogène quelque soit l’échelle.

En hydrogéologie, on dissocie les méthodes d’approche pour les milieux fissurés et poreux pour les milieux karstiques (on fait des traçages pour suivre les conduits). Il est important de retenir que selon le type de réservoir, les vitesses de transfert d’eau et des polluants seront différents :

  • Milieu poreux : une gouttelette d’eau met 1 an pour parcourir, en horizontal, 1 km.

L’eau de pluie efficace va s’infiltrer, traverser le sable jusqu’à une couche imperméable et être retenue et stockée dans les pores du sables. Lorsque tous les pores sont remplis d’eau, on parle de zone saturée

  • Milieu saturé : une gouttelette d’eau met 3 à 6 mois pour parcourir, en horizontal, 1 km.

L’eau de pluie efficace va s’infiltrer tant que les fissures sont suffisamment interconnectées.

  • Milieu karstique : une gouttelette d’eau met 1 à 30 heures pour parcourir, en horizontal, 1 km.

On en déduit ainsi la notion de vulnérabilité du milieu : comment le milieu va réagir face à une pollution de surface. Dans un milieu karstique, le risque est plus élevé car l’eau circule très rapidement, il est plus vulnérable que le milieu poreux. Le milieu poreux est le milieu le moins vulnérable car sa vitesse de transfert est plus faible. On observe la notion de vulnérabilité pour protéger les milieux. L’eau n’est pas filtrée dans un milieu karstique, il y a beaucoup de dissolution et donc d’éléments en suspension. La qualité de l’eau évolue en fonction des précipitations.

Les nappes phréatiques

Définitions

Un aquifère correspond au terrain (ou roche) dont les pores ou fissures communiquent et sont suffisamment larges pour que l’eau puisse y circuler librement sous l’effet de la pesanteur. Pour simplifier, aquifère = roche réservoir + eau.

Un aquiclude correspond au terrain (ou roche) contenant de l’eau mais dont les pores ou fissures sont trop petits ou non communicant pour que l’eau puisse y circuler librement sous l’effet de la pesanteur comme, par exemple, l'argile. L’aquiclude constitue la base de l’aquifère.

Un aquitard correspond aux terrains (ou roches) trop peu perméables pour permettre un écoulement latéral par gravité, mais suffisamment perméables pour permettre un transfert vertical lent vers ou en provenance d’un aquifère (phénomène de drainage) comme, par exemple, le sable très argileux. Une nappe souterraine correspond au contenu quasi-continu de l’eau mobile présente dans un aquifère qui sera donc le contenant.

Nappes libres

On parle de nappe libre lorsque l’aquifère n’est pas surmonté (ou du moins pas suffisamment importante pour mettre la nappe sous pression) par une roche imperméable et que le toit de la nappe (= surface libre ou surface piézométrique) est à la pression atmosphérique. Le toit oscille en fonction des saisons, il est optimal en Avril qui correspond à la période des hautes eaux. La différence entre la période des hautes eaux et la périodes de faibles eaux, la hauteur peut atteindre 20 m. La distance entre mur de la nappe (ou base de la nappe) et le toit de la nappe s’appelle hauteur piézométrique. Elle correspond à l’épaisseur de la nappe, de l’aquifère. L’intersection avec la surface piézométrique et la surface topographique va donner naissance aux sources. La surface piézométrique suit le relief.

La nappe perchée

C’est une nappe libre au dessus d’une autre nappe libre. Sa vulnérabilité est supérieure à celle de la nappe sous cette dernière car elle est victime de toutes les eaux de surface.

Nappes captives

On parle de nappe captive lorsque l’aquifère est surmonté par une roche imperméable et la pression de la nappe est à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Lorsque l’on perce le toit de l’aquifère, le niveau d’eau va remonter pour être en équilibre donc le niveau piézométrique est supérieur en altitude au toit de l’aquifère car le niveau piézométrique est en équilibre avec la pression atmosphérique. On parle de forage artésien  ou d’artésianisme. Pour rappel, un forage artésien correspond à un forage où l'eau jaillit du sol.

Nappe semi-captive

On parle de nappe semi-captive lorsque l’on a deux aquifères séparés par un aquitard. On a en premier une nappe libre puis une nappe captive. On parle de nappe semi captive car il y a un aquifère. Par exemple, on peut en trouver à Merlimont, au Touquet ou encore à Fort Mahon. Il y a 2 cas de figures possible :

  • Le niveau piézométrique de la nappe captive est en dessous du niveau de la nappe libre : on a un phénomène de drainance normal. En effet, la nappe libre va alimenter la nappe captive. La nappe libre est la nappe la plus vulnérable aux pollutions mais la nappe captive peut aussi être polluée dès que la pollution aura traversé l’aquitard.
  • Le niveau piézométrique de la nappe captive est au dessus du niveau de la nappe libre : on a un phénomène de drainance inverse. En effet, la nappe captive va alimenter la nappe captive. Donc la pollution en surface ne pollue pas la nappe captive. La tendance peut s’inverser si on pompe trop l’eau de la nappe libre.

On peut suivre les variations du niveau d’eau grâce à un piézomètre, un premier s’arrête dans la nappe libre, le deuxième dans la nappe captive. On peut ainsi comparer les niveaux piézométrique.

La courbe piézométrique

Grâce à une sonde piézométrique utilisée après forage, on peut mesurer la profondeur du toit de la nappe. Les graphiques montrent l’évolution de la profondeur de la nappe sur la courbe du dessus et la courbe du dessous montre les précipitations efficaces qui rechargent la nappe. Les amplitudes piézométriques sont très importantes chez les nappes libre.

Au niveau de chaque année, on voit un pic, qui correspond à la recharge, et une chute, qui correspond à la décharge. On peut également voir l’évolution de la nappe qui retranscrit les évolutions pluviométriques. Par exemple lors qu'il y a beaucoup de pluies ou encore des sécheresses. Ces courbes nous permettent d’observer ce qui est utilisable, il faut éviter de prélever de l’eau lorsque les nappes sont au niveau le plus bas. Le forage a une action sur la nappe.

En effet, au niveau du forage, le toit de la nappe est plus en profondeur et modifie les lignes de partage des eaux donc l’eau ne s’infiltre plus de la même manière. L’amont hydraulique arrivera forcément au niveau du captage et ce quelque soit le cas de figure. Cependant, lorsque l’on pompe, on crée un cône de rabattement : le niveau piézométrique, qui est dit dynamique car la nappe est exploitée, est différent et plus profond que le niveau statique.

Le niveau statique est le niveau piézométrique lorsque la nappe est au repos, elle n’est pas exploitée. Avec un forage, même en aval hydraulique, la pollution peut rejoindre le forage à cause du cône de rabattement. Il est donc important de savoir le mesurer. Pour conclure, le relevé des variations piézométriques permet :

  • De suivre l’impact des situations de sécheresse de certains aquifères.
  • D’évaluer les ressources renouvelables des aquifères et de quantifier les volumes exploitables.
  • De limiter, si nécessaire, l’usage de certains captages en fonction des ressources en eau.

Des lieux clés de la mondialisation

L'importance des ressources maritimes

Les espaces maritimes regorgent de ressources en matières première (énergétiques et minières). Les sous-sols marins à hydrocarbures. Concernant les réserves, on parle de 25% du pétrole et 34% du gaz.

Ils fournissent aujourd'hui  30% de la prod du pétrole et 27% de la prod de gaz. L'exploitation gisements offshore se fait par plateformes en haute mer (en Norvège, dans le golfe du Mexique, au large du Brésil…). La possession de ces gisements est un enjeu majeur pour les pays disposant d'un espace maritime.

Les espaces maritimes disposent d'immenses réserves halieutiques (liées à la pêche). Elles fournissent 100 millions de tonnes de poissons et de crustacés par an : un apport nécessaire à l'alimentation de la planète.

Les principales zones pêche se trouvent au large de la côte ouest de l'Amérique, à l'est de celle de l'Asie, au nord-ouest de celle de l'Europe.

L'importance des flux maritimes

Comment estimer la pollution des cargos ?
Beaucoup de transports commerciaux se font à travers les eaux.

La majorité flux transcontinentaux de marchandises transitent parles espaces maritimes (88% du total). Ce trafic s'effectue sous forme de conteneurs sur des navires porte-conteneurs. Les hydrocarbures sont transportés par des supertankers (pétrole) et des méthaniers (gaz).

Les flux humains sont considérables. En effet, dans les pays du Sud, le transport maritime de passagers reste important (Indonésie ou le golfe de Quinée). + flux de migrants légaux et illégaux en Méditerranée, ainsi que les transports touristiques, avec le développement des croisières en Méditerranée ou dans les Caraïbes.

D'autres réseaux traversent les océans comme les oléoducs et gazoducs, celui entre l'Algérie et l'Italie. Il existe aussi des réseaux de câbles qui supportent le trafic de la bande passante Internet.

Pour tous ces réseaux, il existe des lieux stratégiques. Il s'agit des détroits  Gibraltar, Malacca, le Bosphore, les Dardanelles des canaux de Suez et de Panamá sont des points de passage pour les flux de matières premières.

Dans le cadre de l’éco mondialisée, le transport maritime, bon marché, est une activité essentielle : 50 000 navires marchands sillonnent la planète, transportant 90% du volume du commerce mondial.

L'importance des façades maritimes

Les façades maritimes sont donc des lieux clés de la mondialisation. Elles sont l'aboutissement des flux, l'espace où se rencontrent l'arrière-pays de cette façade et son avant-pays, élargi au monde entier par la mondialisation.

En cours geographie, les principales façades maritimes sont celles de l'Asie orientale, de l'Amérique du Nord-Est et de l'Europe de l'Ouest.

Parmi ces façades maritimes s'affirment de grands ports à conteneurs. Dizaine dans le monde qui dépasse 200 millions de tonnes de trafic par an, dont huit en Asie orientale (Singapour, Hong Kong).

Cette importance croissante renforce le rôle des façades maritimes et accentue la littoralisation des éco. Littoraux et zones portuaires font l’objet d’aménagements, et des espaces sont parfois conquis sur la mer afin d’étendre la surface des villes côtières (Tokyo, Shanghai, Singapour).

Dans ce contexte, les 33 pays enclavés sont donc handicapés dans leur intégration au sein de l'espace mondial.

Des lieux convoités

Les propriétaires des espaces maritimes

La multiplication des revendications concurrentes des États sur les espaces maritimes a rendu nécessaire l'approche multilatérale.

La possession des espaces maritimes est un enjeu majeur. Depuis 1994, les espaces maritimes sont strictement attribués.

Sur 12 milles marins depuis la côte, les États sont pleinement souverains sur les espaces maritimes. Jusqu’à 200 milles marins, s'étend une zone économique exclusive. L'État en question peut y exploiter les ressources maritimes, mais doit garantir la libre circulation des navires originaires des autres États.

Le reste des espaces maritimes est constitué parles eaux internationales, qui sont considérées comme la propriété d'aucun État. La circulation y est totalement libre.

Prêt pour un cours de géographie seconde ?

Les tentatives de contrôle

Cette situation provient d'une concertation dans le cadre de l'ONU. Ces négociations ont été longues et difficiles. La conférence sur le droit de la mer s'est ouverte en 1973, mais les accords de Montego Bay n'ont été signés qu'en 1982 et appliqués qu'en 1994. Des modifications de détail étaient possibles jusqu'en 2009, ce sont des partages concertés.

Cette convention définit ZEE. Elle délimite un espace maritime, jusqu’à 200 milles marins du littoral, sur lequel l’État côtier exerce ses droits souverains et peut exploiter les ressources.

Destinée à trancher les litiges interétatiques, la création de la ZEE n’a pas mis un terme à la convoitise des États sur les ressources des océans : Russie revendique l’extension de sa souveraineté sur l’océan Arctique.

Malgré ces tentatives de concertation, les mers et les océans sont aussi des espaces de déploiement pour les grandes puissances militaires du monde. Les EU possèdent des flottes sur tous les océans, concurrencés seulement régionalement par la Russie ou la Chine.

Les tensions

Il existe des zones de tensions pour la domination sur les espaces maritimes : l’attribution des 200 milles nautiques peut poser problème en cas de proximité d'États concurrents (Asie du Sud-est).

Dans la mer de Chine méridionale, la Chine revendique des espaces maritimes également réclamés par d'autres États voisins. Il s'agit de contrôler des îles pouvant servir de point d'appui, comme les Spratly ou les Paracel, mais aussi d'importants gisements offshore d'hydrocarbures.

Dans l'Arctique, il existe des contestations entre la Norvège et la Russie et entre le Danemark (qui possède le Groenland) et le Canada. Là encore, l'enjeu réside dans la maîtrise des ressources supposées en hydrocarbures.

À cause du réchauffement climatique, une nouvelle route maritime pourrait s’ouvrir dans l’océan Arctique, contournant le continent américain par le nord jusqu’au détroit de Béring.

Ceci crée de nouvelles tensions : le Canada considère ce passage du Nord-Ouest comme appartenant à ses eaux intérieures, tandis que les EU veulent en faire un détroit international

Outre les concurrences pour la possession des espaces maritimes, il existe des tensions pour l'exploitation des ressources. Ainsi, les concurrences sont nombreuses en matière de zones de pêche, comme entre la France et l'Espagne.

Des lieux fragilisés

Des espaces incontrôlables

Malgré ces concertations et ces convoitises, ils ne sont pas totalement sous le contrôle des États. Certains d'entre eux font partie des zones grises du monde. C'est le cas des zones d'action de la piraterie (au large de la Somalie et du Yémen, du détroit de Malacca et du golfe de Guinée).

Parmi les flux qui parcourent ces espaces, il y a aussi les trafics illégaux : armes, drogues, trafics d'êtres humains transitent par voie maritime. Ces réseaux sont très actifs en mer de Chine ou en Méditerranée.

En lien avec ces trafics, la plupart des paradis fiscaux sont des îles, avec une densité toute particulière dans les Caraïbes  dans les îles Caïmans ou des Bahamas.

Des milieux fragiles

Comment protéger les récifs coraliens ?
L'action de l'Homme et le trafic des bateaux endommagent les milieux naturels et mettent en danger de nombreuses espèces vivantes.

Les espaces aquatiques sont sensibles aux problèmes environnementaux. De nombreuses catastrophes écologiques ont eu pour théâtre les mers et les océans, comme les marées noires liées au transport de pétrole.

Certaines ressources maritimes sont particulièrement sensibles. Les hydrocarbures ne sont pas des ressources renouvelables. Les ressources halieutiques s'épuisent rapidement et leur protection n'est pas toujours respectée. Les Japonais acceptent difficilement l'arrêt de la pêche à la baleine, et les Français, celle du thon rouge. Il ya un problème d'épuisement des ressources.

Les espaces maritimes seraient également très affectés par le réchauffement climatique. Certains espaces maritimes de l'Arctique deviendraient des mers libres, ce qui rendrait possible l'affirmation de nouvelles routes nautiques.

Les espaces maritimes sont donc des lieux clés de la mondialisation, dont ils mettent en évidence les enjeux. Les concurrences entre les différents acteurs des espaces maritimes ne peuvent cependant faire oublier que seule une gestion concertée pourra garantir un accès équitable et durable à leurs ressources.

Les mers et littoraux subissent les ravages causés par des pollutions multiples : marées noires, rejets industriels toxiques : les ressources halieutiques s’épuisent (certaines espèces de poissons sont en voie de disparition).

Pour tenter d’éviter les dégradations environnementales des mers et océans, l’ONU a classé le fonds des mers et des océans « patrimoine commun de l’humanité » (1970). Elle encourage de nombreux pays à fixer des quotas de pêche en fonction des stocks halieutiques et de leurs capacités de renouvellement.

Où trouver un professeur histoire géographie ?

Le défi de la sécurité maritime

Pour les États les plus puissants, la sécurisation des voies maritimes est un enjeu crucial pour assurer leur approvisionnement énergétique (exploitation et transport).

Contraints d’emprunter un certain nombre de points de passage obligés (détroits, canaux), les flux maritimes sont vulnérables et suscitent convoitises et tensions. Cela est vrai dans le détroit de Malacca (par lequel transite un quart du trafic maritime mondial) et au large de la Somalie (piraterie). La voie de mer est aussi employée par les trafiquants et les réseaux d’immigration clandestine.

La maîtrise militaire de l’espace maritime revêt donc une importance capitale. Avec leur flotte répartie sur toutes les mers du globe, les EU disposent d’appui sans équivalent.

La mondialisation place les espaces maritimes au cœur des échanges. Les littoraux sont les interfaces privilégiés, et les ports et les zones portuaires sont les véritables portes d'entrée de l'éco mondialisée. Les grandes routes maritimes qui sillonnent le globe permettent le commerce et les échanges internationaux. Elles deviennent des en jeux stratégiques importants, tout comme l'ensemble des océans qui regorgent de richesses à exploiter. Parce que de leur contrôle dépend la maîtrise des échanges et des flux d’approvisionnement des États, les espaces maritimes constituent un enjeu majeur de la mondialisation.

Le cycle de l'eau

Le cycle de l'eau correspond à un processus selon lequel l'eau se déplace entre différents endroits, tout en changeant de forme et d'état.

On parle de cycle puisque, en effet, il n'y a aucune perte car la quantité d'eau qui entre dans ce processus reste toujours la même, elle subit juste des modifications d'états.

C'est un cycle biogéochimique et cela signifie que, comme tous les cycles biogéochimiques, celui-ci concerne le cycle des éléments chimiques nécessaires à la manifestation et au déploiement de la vie. Dans le cas du cycle de l'eau, les éléments chimiques sont stockés dans des réservoirs qui sont :

  • L’atmosphère ;
  • L'hydrosphère et les éléments qui s'y forment ;
  • Les sols et les roches de la lithosphère ;
  • La biosphère.

Le cycle de l'eau se distingue néanmoins des autres cycles biogéochimiques par deux caractéristiques puisque la molécule d'eau ne subit aucune transformation au cours de son cycle et les êtres-vivants y interviennent très peu.

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Achille

Professeur de Géographie en Île-de-France **** Pour information : "Les croquis de géographie des fiches de cours proviennent de https://geographie-muniga.org/ (Jacques Muniga, Docteur en Géographie)"