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C'est parti

I/ La constitution d'une physique mathématique

La nature de la science nouvelle prend une nouvelle forme avec Descartes. L'enracinement religieux de la pensée cartésienne. Il est important le travail de l'historien n'est pas de trouver ce qu'il souhaite mais de lire les textes de constater ce que l'auteur lui dit lui-même. Historiquement pour les auteurs du 17ème siècle, il y a un enracinement religieux indubitable, qui ne préjuge pas.
Le texte d'Alembert marque une distinction entre une oeuvre philosophique et une oeuvre philosophique pour Descartes, la métaphysique est en continue. La physique de Descartes l'est moins, le propre de la science moderne se réécrit constament, il reste peu de choses, le principe d'inertie, la loi de la réfraction. Sa philosophie s'étudie plus historiquement, la philosophie c'est de s'exposer vers une métpahysique.
Chez Descartes, cette métaphysique prélude à la constitution de la métaphysique.
Descartes commence par la métaphysique, alors qu'Aristote termine par la métaphysique. Descartes renverse l'ordre en commençant par la métaphysique.
Les principes de la philosophie 1644. La constitution de la physique mathématique, comment Descartes présente sa physique ? Cette physique est exposée après, systématiquement, sa métaphysique. Comment comprendre le lien entre la philosophie métaphysique et la physique ? Comment fonde-t-il sa physique ?
Descartes qui a mis en oeuvre le doute qui a fait table rase de la physique traditionnelle et qui rejette entièrement. Descartes est d'accord avec Aristote, sur le fait qu'il n'y a pas de vide, mais il n'est pas d'accord sur l'argumentation d'Aristote.
Chez Kant, on va quand même rebâtir à zéro, se pose la question du fondement de nos connaissances, puisque les connaissances traditionnelles sont insatisfaisantes. IL n'y avait pas que les belles lettres, il y avait des l'astronomie, etc.
Descartes constate que cet enseignement ne lui apprend rien. Nécessité de formuler un nouveau savoir entièrement et savoir comment s'y prendre ? Sur quoi peut-on se baser pour construire ce savoir ? On peut trouver une base solide certaine sur lequel établir ce système de connaissances. Il y a eu un autre travail important avant 1644, ce sont les méditations métaphysiques 1641.
Descartes vient d'élaborer sa métaphysique, et il va l'élaborer comme point de départ des principes de la philosophie. On peut se tourner chez Descartes pour savoir comment il amène sa physique et il la présente. Dans la première partie des principes de la philosophie, il donne cette explication lui même.
En cours de philosophie terminale es, la mise en doute laisse un résidu, un doute qui est mobilisé pour des raisons philosophiques, et qui restent du certain. Ce certain est nous-mêmes. Il poursuit que ce que nous appelons notre âme ou notre pensée. "je pense donc je suis", il y a une existence qui résiste au doute".
Idée qu'il y a un dieu qui eset autour de ce monde.  Descartes était en rapport avec les théologiens de son époque. Il y développe sa propre idée originale et qui est informée des interprétations. Cette déduction de l'existence de dieu était originale par rapport à l'époque, il a ralié des théologiens. Ceci est aussi inspiré de la conception qu'a Descartes, ce qui constitue la rationnalité pour Descartes, c'est la clareté. On pourrait dire que c'est l'exactitude en terme de Galilée, ou le sentiment intime selon une autre vision.
Dieu nous aurait crée de manière un peu censé, on peut supposer que dès lors notre cerveau ou notre âme est convenablement réglée. Ce que nous pensons doit correspondre à quelque chose.
Comment se fait-il que les choses qu'on compte dans notre tête, les choses deux et deux font quatre dans le monde ? Il en résulte que quand nous raisonnons convenablement cela correspond aux choses. Il baigne dans un climat du christianisme. l'imperfection, c'est quand on raisonne mal c'est quand l'humain trop humain prend le dessus. Quand les préjugés de l'enfance m'empêchent d'aboutir à la vérité.
Ce sont tous les principes qui touchent les choses matérielles, desquelles je déduis des choses corporelles et physiques; A partir de ces principes philosophiques, il en vient au principes physiques, où il en vient à isoler des choses claires et distinctes.
Il y a aurait trois dimensions qui constituent la nature de la matière de tout corps que Descartes traduit en longueur largeur et profondeur. Il y a une définition de la matière, la matière serait l'étendue générique du géomètre. Se faisant il contredit Aristote, la matière : hylè (en grec ancien), chez Aristote ce n'est pas du tout cela. Il y a l'opposition de la matière et de la forme et qui comme une pièce de monnaies; il faut que les deux côtés soient ensemble.
Tandis que pour Descartes, la matière et forme est l'étendue qui peut avoir différentes figures, il y a une matière qui figuerait de différentes matières géométriquement. Il y a une notion de substance, c'est juste pour faire la distinction entre l a matière concrète et la matière spirituelle mais à part cela les deux matières sont assimilées.
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II/ Notions centrales philosophiques et scientifiques

Pour l'essentiel, la substance et la matière sont assimilées. On a un résumé par l'auteur de la philosophie lui même. Physique apriorique et mathématique, on fait le travail mathématicien et on le projette sur le monde.
La tâche scientifique de Descartes et la théorie des mathématiques, c'est une physique mathématique, une conception mathématique. Il passe des principes de la philosophie aux principes de la physique. Dieu garanti l'existence des mathématiques et l'existence des choses extérieures, en somme de quoi fonder la physique.
On comprend la spécificité de la physique déductive qui remonte au pourquoi et qui est mathématisé, et qui se distingue par la clarté et la distinction, elle essaye d'éclater tout vague et tout confusion. L'attraction newtonienne figure précisemment ce cas confus qui correspond aux choses. On pourrait retrouver des intuitions fulgurantes et des intuitions notoires, Descartes fait une physique moderne mais pas la physique moderne qui est constituée par une suite de physiques modernes, jusqu'à la constitution de la physique Moderne de Newton.
Ce qui caractérise plus précisemment la nature de cette physique, c'est la mise en oeuvre du doute, l'esprit critique, une visée critique de la sensation, une critique par rapport aux exigences de clarté et de distinctions.
Cela nécessite de faire le tri entre qualités primaires et qualités secondaires. Descartes pousse plus loin relevant par là un point essentiel, la mathématisation du monde procède à travers une distinction entre deux qualités primaires et les qualités secondaires qui apparaissent comme des illusions (ce qui m'apparait comme tel mais qui n'est pas la chose).
L'étendue correspond à une réalité, la couleur est une qualité secondaire, ce n'est pas un corps, même si cela parait mais c'est l'effect de certains propriétés du corps qui sont traduits par mes sensations qui sont traduits comme mes sensations (relatif au corps), par exemple la chaleur, on perçoit une qualité propre.
Pour Descartes, il y a pas de propriété, la chaleur et le froid, c 'est l'effet de petits mouvements de la matière, le mouvement est rapide la chaleur est elevé, moins le mouvement et rapide plus la chaleur diminue.
On a quelques intuitions générales qui anticipent sur plusieurs siècles mais qui sont le résultat d'un parti pris de Descartes qui veut fonder sa physique sur des notions claires et distinctes, il faut que ce soit de la matière en mouvements; chez tous les auteurs on trouve cette méfiance des efforts des sensations. Cet effort est poussé à bout avec une réinterprétation des sensations, ces mouvements sont à retraduire en terme de mouvements.
La physique de Descartes doit être fondée sur des idées claires et distinctes, ces idées sont considérées comme des idées en matière et mouvement; idée que l'on peut traduire en mathématique. Méfiance vis à vis de la sensation, et donc réduction des inombrables propriétés que la physique laisser proliférer à quelques propriétés en petits nombres et surtout que des propriétés quantitatives, ces qualités primaires sont des qualités quantifiables mesurables et mathématisables.

III/ Comment comprendre l'étendue ?

L'étendue constitue la nature de la substance corporelle, un corps est longueur largueur profondeur, les critères de la géométrie. Pour la substance corporelle c'est la matière cartésienne qui a les propriétés de l'espace géométrique, qui ne sont pas les mêmes que les autres.
On ne doit pas distinguer la matière de l'espace, s'il y en a deux il faut en faire la distinction, descartes va pousser cette assimilation jusqu'au bout.
"Lorsque certains affirment la substance où il n'entendent rien par l'espace de substance ils forment une idée de la substance matérielle ; explicitation de la matière."
La démarche cartésienne exposée dans le discours de la méthode, est la même en physique, Descartes rappelle la définition : qu'est-ce que la matière, quand on distingue matière substance et distinction; il y a l'idée confuse, on est à rebours de la méthode cartésienne qui est dans la recherche claire des idées claires et distinctes.
On a une substance matérielle ou corporelle et cette substance se caractérise par l'extension seule qui rejette le autres qualités des corps, la couleur,, la chaleur, la dureté, l'apesanteur (toutes ces qualités sont secondes et négligeables).
Descartes prolonge sa méfiance à l'égard du témoignage des sciences, nos sens ne nous enseignent pas la nature des choses, mais seulement ce en quoi elles nous sont utiles. Lorsqu'on utilise nos sens c'est de manière détournée, les sens sont utilisés pour être un signal, nous alerter d'un danger, si on veut connaître les choses selon Descartes, il faut dépasser les sens.
Il y a des odeurs que l'on ne perçoit pas, des sons qu'on entend pas. L'appareil sensoriel humain est parfois moins développé que certains animaux.
Descartes insiste bien dans l'article 4
"il a tout ce qui fait corps pour se consacrer qu'à l'extension"
Il ne faut pas recourir à l'idée de la sensibilité mais à l'iédée de notre entendement, Descartes développe une série d'explications de la chaleur, la lumière qui es tla vitesse d'un corps, qu'on conçoit des lumières comme des boules, une suite de boules dont on reçoit la pression, c'est une vibrassion transmise.
Il donne une explication qui suit le même principe, la figure des corps et leur mouvement. Assimilation directe entre les propriétés quantitatives en mouvements et le fond des choses véritables.
Le magnétisme c'est le corps qui ont des pores où circulent la matière plus fluide.
Conséquences essentielles, assimilation entre la matière et l'étendue. La matière a les propriétés de l'étendue géométrique, l'étendue géométrique a les propriétés de la matière, c'est réciproque, c'est pourquoi Descartes rejette le vide. Les deux vont de pairs, l'étendue géométrique est pensée comme une étendue physique, il n'y a pas de vide car le vide serait l'absence de matière qui est là pour figurer l'absence de l'espace.
L'hypothèse est que le monde serait partiellement rationnel,
Matière qui explique les tourbillons et rempli les recoins, il  ya une matière subtile qui rentre la pièce et qui applati tous les corps, cela ressemble à de l'éthère, c'est différent de l'éther des platoniciens. Ce n'est pas une matière idfférente, c'est de la matière subtile.
L'éther serait le support des ondes lumineuses.
Il y aurait un vide relatif aux ondes lumineuses à travers l'espace supposé vide.
Le monde ne serait pas clair et distinct comme Descartes le prétendait.
Galilée a des notions qui sont parfois difficilement mathématisables, Descartes ne se donnent que des notions qui sont difficilement géométriques. Le mouvement géométrique est abstrait, le mouvement de matière c'est ce qui permet à Descartes d'échafauder cette explication. Circulation de la matière subtile.
Dans les principes de la philosophie, le début caractérise la matière en physique, il passe à l'exposé des grandes lois qui sont essentiellement une grande loi qui sont le principe d'inertie. Le principe est tiré des définitions, on précise la nature de ce mouvement, ce mouvement est un état et continu en ligne droite, si le mouvement prend une autre forme c'est que le mouvement a réagi sur lui.
Pour le mouvement planétaire, il a un mouvement comme les tourbillons dans l'eau, un mouvement circulaire car le mouvement circulaire; Le mouvement qui répète quelque chose, l'éternel retour. Le lieu peut être plein, on a pas de production d'autre chose, les tourbillons de matière vont expliquer le système solaire du mouvements des planètes selon Descartes.
comment l'âme agie sur la matière qui est brute ? Théorie de l'union de l'âme et du corps, le corps est en mouvement, il est continu. Théorie de la volonté et de la liberté du mouvement de l'humain, qui infléchi la direction du mouvement.
Le repos est relatif par rapport à d'autres corps. Le repos n'a plus d'importance, car c'est un mouvement par rapport à d'autres corps.
Einstein sera intrigué par l'idée de relativité du mouvement; la volonté
Leibniz la pensée aveugle ; supposition d'une volonté inconsciente
Il y a des problèmes que pose Descartes propose par rapport à un autre savoir.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !