Le modèle américain et soviétique des années 1950 et 1960 reposent sur des caractéristiques proches sur le plan économique, politique, sociale et culturelle. Ces deux modèles ont une même ambition, être universel et s'imposer partout à l'échelle de la planète.

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C'est parti

I/ Le modèle américain

A) Les fondements de la démocratie américaine

Le système politiques des États-Unis est fondé sur une Constitution datant de 1787. Aucun des trois pouvoirs n'est véritablement soumis aux autres : le président n'est pas responsables devant le Congrès, mais il ne peut pas non plus le dissoudre. Le Congrès peut bloquer les lois et le budget proposés, mais le président peut poser son veto à toute législation votée par les assemblées. Les tente années qui suivent la fin de la guerre sont celles de la « présidence impériale » : dans le contexte de la guerre froide, le président des États-Unis a l'ascendant sur le Congrès.

À la fois chef de l'État et du gouvernement, chef des armées et de l'administration, il dirige la politique extérieure. Le système américain est également fondé sur le fédéralisme. Cinquante États ( + district de Colombia ) disposent de larges pouvoirs dans des domaines comme l'éducation, la justice ou encore la police. Chaque État est doté d'une constitution qui prévoit des élections au suffrage universelle d'un gouverneur.

L'alternance entre les deux partis ( bipartisme ), républicain et démocrate, rythme la vile politique américaine. Traditionnellement, le Partie républicain ( présidence d'Eisenhower, 1952 – 1960 ) marque sa confiance dans le marché et est hostile à une politique sociale trop bienveillante. Les démocrates sont davantage favorables à l'intervention de l'État dans l'économie et au développement de la protection sociale ( présidences de Truman, 1945-1952 et Kennedy, 1960-1963 ).

L'assemblée dispose d'un pouvoir législatif qui vote les lois de la santé, de l'éducation ou de la justice par exemple.

Le pouvoir exécutif est contrôlé par le président des États-Unis assistée de son vice-président pour un mandat de 4 ans renouvelables une fois maximum. Il nomme les secrétaires d’États et le chef des armées. Le régime présidentielle dispose toutefois de réserves : le président ne peut mener sa fonction que pendant 8 années maximum, n'a pas l'initiative des lois, peut être soumis à la procédure de l'impeachment ( pouvoir législatif de destituer un haut fonctionnaire d'un gouvernement ) par le Congrès et la chambre des représentants.

Le pouvoir judiciaire est représenté par la Cour Suprême. Cette cours est chargée de veiller à l'application et au respect de la constitution. Puisque nous sommes dans un État fédérale, elle peut arbitrer en cas de litige, de différents, les conflits entre l'État fédérale et des États des États-Unis. La cour est constituée de 9 juges, élus à vie par le président des USA.

REMARQUE : Le bon fonctionnement de la démocratie et de la constitution de 1787 est le fruit de nombreux amendements ( ajout ou modification d'articles obsolètes sur un point précis ). Les institutions ont ainsi servis de modèle aux démocraties européennes.

Les trois pouvoirs sont ainsi séparée et il cohabite un équilibre entre le législatif, l'exécutif et le judiciaire.

Il existe un fort consensus autour de la réussite individuelle ( self-made man ), du respect de la liberté de chacun et de l'ascension sociale grâce au travail et à l'esprit d'entreprise. La liberté d'expression est au cœur du système américain et la presse – le « quatrième pouvoir » - dispose d'une grande marge de manœuvre. La liberté religieuse qui s'appuie sur les « pères fondateurs » ( début du 17e siècle ) est également essentielle.

B) L'économie libérale américaine

Le libéralisme est un système économique qui s'oppose à l'intervention de l'État dans la vie économique. On parle de dirigisme.

Le capitalisme est un mode de production fondée sur la propriété privée des moyens de production. Les capitalistes recherchent le profit maximum, la libre entreprise ( un industrielle souhaite produire ce qu'il veut et comme il l'entend ), ainsi que le libre échange ( les exportations ne sont plus soumises aux taxes douanières ).

REMARQUE : Des entorses, des réserves à cette économie libérale existe. L'État peut intervenir dans l'économie.

L'Amérique est avant tout le pays du capitalisme, de la libre entreprise, de la libre concurrence et de la propriété des moyens de production. Mais, depuis le New Deal des années 1930, l'État a renforcé la protection sociale ( Welfare State ), notamment avec le Fair Deal de Trumann.

Dans période de forte croissance économique, les États-Unis développent un style de vie bien particulier, dans lequel le confort matériel occupe une grande place : équipement massif des ménages ( électro-ménager, audiovisuel, automobile ) et consommation de masse. Le pouvoir d'achat augmente et la durée du travail diminue. La société américaine est perçue comme une société d'abondance, qui offre à sa population tout le confort de la modernité.

La société de consommation est l'exemple même de la société américaine et est partout copié dans le monde : American Way Of Life. Les États-Unis sont admirés par leur richesse, leur liberté et leur puissance économique et militaire.

III/ Les limites du modèle américain

Pour autant, ce modèle américain présente des contradictions.

La liberté individuelle est mise à mal par la lutte contre le communisme. En 1947, le président Harry Truman ordonne une enquête de loyauté auprès des fonctionnaires américains, afin de vérifier s'ils cautionnent ou non les idées communistes. Le sénateur McCarthy lance une « chasse aux sorcières » contre toutes les personnes suspectées de sympathies communistes, voire seulement progressistes. Tous les domaines sont touchés, y compris Hoolywood ; Charlie Chaplin doit s'exiler en Suisse. Les époux Rosenberg, accusés d'espionnage au profit de l'URSS sont exécutés en 1953, bien qu'ils aient toujours clamé leur innocence. Le « maccarthysme » écorne donc fortement le mythe d'une Amérique de la liberté et de la démocratie et illustre l'influence du contexte de la guerre froide dans la vie politique intérieure.

Le rêve américain est également entaché sur le plan social. Nombre d'Américain sont exclus de l'américan way of life. En 1962, 40 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté ( 3 000 dollars annuels ). Parmi celles-ci, on compte beaucoup de personnes âgées et de Noirs. Ces derniers sont également exclus du système démocratique. Dans le sud, les fonctionnaires refusent souvent d'inscrire les Noirs sur les listes électorales. Le président Eisenhower tente de aire reculer la ségrégation, déclarée contraire à la constitution en 1954, notamment dans le milieu scolaire. La lutte pour les droits civiques se développe sous l'influence du pasteur Martin Luther King qui prône la non-violence, tandis que Malcom X et les panthères noires invitent à une action plus violente ( 1966 ).

Pour réagir à cette situation, John F. Kennedy, premier président catholique élu, lance un vaste programme de lutte contre la pauvreté et de réformes en faveur de la population noire. Il est assassiné en 1963 sans avoir pu mener à bien son programme, qui sera parachevé par son successeur, Lyndon Johnson : en 1964, les droits civiques en particulier politiques, sont reconnus aux Noirs. Pourtant, la pauvreté demeure un problème majeur, et la ségrégation, bien qu'illégale, perdure dans la vie quotidienne : une grande partie de la population blanche refuse de côtoyer les « gens de couleurs ».

Face à cette discrimination raciale qui va se poursuivre longtemps aux USA, certains militants noirs vont s'organiser en association : exemple du Black Power avec pour volonté de conquérir le pouvoir politique.

L'essor de la contestation est menée au début des années 1960 avec les étudiants et les intellectuels qui vont dénoncer la société de consommation et le pillage des ressources. Ils condamnent le racisme, l'intervention des États-Unis dans la guerre du Vietnam, les inégalités véhiculés par le modèle américain et prenne la défense du Tiers-Monde. Le mythe du Melting-pot s'effondre ainsi dès les années 1960...

CONCLUSION : L'Amérique offre donc un double visage, celui d'une démocratie prospère, mais aussi celui d'un pays marqué

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !