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INTRODUCTION

Dans ce
dossier, je vais vous parler de Rauschenberg. Plus précisément, de ses
démarches, sa façon de travailler. Je vous parlerai ensuite de ses influences
et de ses rencontres,  et je vous dirai ma conclusion.

BIOGRAPHIE DE L'ARTISTE

Il est né le 22 octobre 1925 à Port Arthur au
Texas

Après des études de pharmacie et un engagement dans la marine américaine
pendant la Seconde Guerre mondiale, Rauschenberg
s'inscrit au Kansas City Art Institute où il étudie la peinture, l'histoire de
l'art, la composition, la sculpture, la musique, l'anatomie et la mode de 1947 à 1948.

En 1948, il part étudier
l'art à Paris (à l'Académie Jullian) ce qui lui semble essentiel dans la
formation d'un artiste.

1951, Première exposition personnelle à la Betty Parson
gallery de New York. En 1952,
il part faire un séjour en Europe et en Afrique du nord avec l'artiste Cy Twombly,
crée des collages qui annoncent sa méthode de combinaison de thèmes disparates
dont la plupart des motifs prendront définitivement place dans son registre
iconographique.

Il créera les « Combines Paintings » à
partir d'une tentative de réécriture de l'art pour l'art (par l'ouverture
totale). En 1959
il participe à la première biennale de Paris et exposera chez Daniel
Cordier.

Il commence à explorer la technique du transfert
dans son travail de gravure à partir de 1962.

Sa première exposition personnelle aura lieu en 1963 au Jewish Museum de New York.

Puis, en 1966, l'artiste américain
fonde les « Experiments in Art and Technology » (avec l'ingénieur
Billy Klüver). Ce groupe a pour but de faciliter un échange entre les artistes
et les ingénieurs. Ce qui lui permit d'assister au décollage de Apollo 11
en 1969.

Durant les années
suivantes, Rauschenberg explore l'emploi du métal comme support pour peinture,
l'émail
et les images sérigraphiées. Les images et objets trouvés
renvoient aux voyages de l'artiste, tandis que les surfaces métalliques polies
reflètent l'environnement immédiat des œuvres.

DÉMARCHE DE L'ARTISTE

Robert Rauschenberg utilise plusieurs procédés. Il manie
aussi bien le « découpage-collage » que la peinture, la sculpture ou
la technique de transfert d'image à l'aide d'essence sur la soie.

     Rauschenberg
répète souvent les mêmes techniques dans chaque œuvre, ainsi on trouvera dans
chacune de ses œuvres des objets récupérés et collés sur le support. Il
incorpore aussi du texte.

  Rauschenberg
entremêle la vie et l'art en prenant des animaux (volatils ou chèvre) empaillés
et en les exposants dans ses œuvres.

   Les œuvres de Rauschenberg sont très riches
en couleurs et textures.

Les combines sont nées de la série des Redpaintings que Rauschenberg réalise entre
1953 et 1954, abstraction assemblées à partir de différents types de
matériaux : peinture à l'huile, morceaux de papier, déchirés ou froissés,
découpages de bandes dessinées issues de journaux, morceaux de tissu… Ces
éléments sont alignés selon des quadrillages aléatoires et enchâssés dans le
champ pictural à l'aide de coups de pinceau horizontaux, la peinture étant
souvent diluée pour produire des traînées.

SES INFLUENCES, SES RENCONTRES

Rauschenberg suit l’enseignement de Josef
Albers, qui avait quitté l’Allemagne pour les Etats-Unis en 1933. Josef Albers aura une grande influence sur ses
tableaux.Rauschenberg dit d’Albers:
“Il fut le plus grand proffesseur que j’ai jamais eu (...) Ce qu’il enseignait
portait sur l’ensemble du monde visuel. Il ne vous apprenait aps à “faire” de
l’art. Il s’intéressait à votre manière de regarder.” Albers, maître parmi les plus influents de Bauhaus, a
révolutionné l’enseignement de l’art aux Etats-Unis, dans les années 1930 et 1940.
Dans ses cours, les élèves analysaient les propriétés physiques de matériaux
divers, paille, carton ondulé, coupures de journaux, brique, coton, papier
peint, qu’ils devaient connaître pour concevoir des oeuvres. Albers insistait
également, dans ses exercices, sur l’importance des rapports entre les divers
matériaux employés. “L’association de deux éléments doit produire,
affirmait-il, plus que la somme de ces éléments. En outre, le résultat doit
faire naître au moins un rapport particulier;” Le mot “combinaison” était l’un
des termes essentiels du lexique des enseignements du Black Mountain College.

Il rencontre au
printemps 1951 le compositeur John Cage et le danseur et chorégraphe Merce
Cunningham. Leurs liens amicaux, qui augureront de nombreuses collaborations,
se consolident durant l’été 1952. Rauschenberg rencontre également Cy Twombly
avec qui il voyage en Europe et en Afrique du nord. En 1954, Merce Cunningham
invite Rauschenberg à créer un décor de scène pour sa chorégraphie Minutiae:
cette construction sur pied, à travers laquelle des danseurs pouvaient se
déplacer, est emblématique des Combines des débuts.

Il rencontrera aussi Willem de
Kooning. Cette rencontre sera décisive pour son œuvre, car c’est
l’effacement d’un dessin de Kooning
en 1953
qui influencera profondément Rauschenberg.

CONCLUSION

L’oeuvre
de Robert Rauschenberg est parmi les plus complexes et les plus novatrices du
20e siècle.

L’exposition
présenté au centre Pompidou réunit des oeuvres réalisées entre 1954 et 1961.
Appelées Combines, ces cinquante oeuvres constituent un ensemble
fondamental dans l’oeuvre de l’artiste.

Dès
1953-1954, Rauschenbeg emploie le terme de “Combine” pour désigner les oeuvres
dans lesquelles il assemble, sans aucune hiérarchie, objets trouvés, images de
la culture populaire et peinture abstraite.

Robert
Rauschenberg est un artiste complet, il sait en effet s’ouvrir à plusieurs
moyens pour réaliser des oeuvres complètes. Il est très ouvert à l’art et c’est
ce qui en fait un grand artiste.

Malgré
toutes les influences qu’on eu ses rencontres, il a su se faire une place qui
lui appartient dans le monde de l’art.

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Margaux

Spécialiste des arts et loisirs, je partage avec vous mes cours sur ces différentes thématiques !