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C'est parti

L'auteur de la tragédie : Jean Racine

De quoi parle la pièce Britannicus de Racine ?
Jean Racine est une référence en matière de théâtre moderne et surtout de tragédie !

Jean Racine est un dramaturge et poète français né en 1639 et décédé en 1699 qui fait partie des grands auteurs de la littérature du XVIIème siècle. Du mouvement du classicisme, il est notamment connu pour ses tragédies inspirées de personnages mythologiques grecs ou de Romains.

Il débute son ascension littéraire dans le théâtre tragique par Alexandre le Grand en 1665, ce qui lui apporte le soutien du roi Louis XIV, encore jeune. Il publiera ensuite ses plus grandes œuvres tragiques, d'Andromaque (1667) à Phèdre (1677). Il devient ensuite historiographe du roi jusqu'à sa mort mais écrit tout de même 2 tragédies bibliques jusqu'en 1691.

Jean Racine a amené la tragédie classique à un niveau d'accomplissement et d'harmonie sans pareil !

On l'oppose souvent à Pierre Corneille : il délaisse l'héroïsme pour la profondeur psychologique, notamment. Il fait aujourd'hui partie des grandes références de la littérature universelle et ses pièces sont beaucoup jouées, en particulier à la Comédie Française.

Voici un tableau récapitulatif des plus grandes œuvres de Racine :

DateTitre
1664La Thébaïde
1665Alexandre le Grand
1667Andromaque
1668Les Plaideurs
1669Britannicus
1670Bérénice
1672Bajazet
1672Mithridate
1674Iphigénie
1677Phèdre
1689Esther
1691Athalie

Résumé de la pièce de théâtre

Quels sont les personnages importants de la tragédie Britannicus de Jean Racine ?
Plusieurs représentations de la pièce Britannicus sont disponibles sur Youtube si vous souhaitez voir la pièce plutôt que de la lire ! (source : Le Nouvel Economiste)

Pièce de théâtre en vers et en alexandrins écrite par Jean Racine, créée en 1669.

Néron, empereur de Rome, décide un jour de capturer Junie, amante de son rival Britannicus, mais il en tombe amoureux, et décide de tout faire pour la conquérir, et va jusqu'à semer le mal autour de lui.

L'histoire se déroule en 55 après J-C. Au petit matin, Agrippine attend devant la chambre de Néron, son fils, mais aussi l'Empereur de Rome, pour qu'il accepte de la recevoir. Elle a apprit que pendant la nuit que sans l'en avertir, celui-ci a fait enlever Junie, l'amante de son rival Britannicus.

Agrippine, qui a favorisé l'arrivée au pouvoir de Néron au détriment de Britannicus, prétendant légitime au trône de son père défunt (l'empereur Claude), s'inquiète de voir son fils échapper à son contrôle et s'en prendre à son ennemi. Le gouverneur de son fils (Burrhus) vient lui annoncer que son fils ne la recevra pas, il prétexte le droit de l'Empereur à gouverner seul, sans sa mère.

Alors que Britannicus survient, cherchant sa bien-aimée, Agrippine le rencontre et lui propose de l'aider. Au début du deuxième acte, Narcisse, gouverneur de Britannicus mais qui l'espionne pour le compte de Néron apprend de la bouche de celui-ci qu'il s'est éprit de Junie.

L'Empereur décide de lui déclarer sa flamme, mais celle-ci refusant ses avances, il menace de tuer son amant si elle ne lui dit pas lors d'un entretien qu'elle ne l'aime plus. Junie s'exécute, mais elle ment si mal que Néron, jaloux, décide de supprimer tout de même Britannicus.

Pendant ce temps-là, Burrhus s'inquiète des outrances de Néron et le révèle à Agrippine, mais lorsque celle-ci se dit prête à favoriser la conquête du pouvoir par Britannicus, il s'effraie et défend Néron. Agrippine sent le pouvoir lui échapper, mais quand Britannicus lui apprend qu'il a obtenu le soutien de
membres importants du Sénat contre Néron, elle s'alarme.

A la fin du troisième acte, Junie apprend à Britannicus les raisons de sa froideur lors de leur récente entrevue. Néron, qui a tout entendu, les surprend et après une violente dispute, fait arrêter Britannicus. Dans l'acte IV, Agrippine obtient enfin un tête à tête avec Néron : elle lui rappelle tout ce qu'elle a fait pour lui et se défend de toute alliance avec Britannicus.

L'empereur promet alors de se réconcilier avec ce dernier, et il explique ensuite à Burrhus que cette modération n'est qu'une feinte et qu'il va assassiner Britannicus. Mais son conseiller le conjure de revenir sur cette décision néfaste, mettant sa vie dans la balance.

Il parvient à ébranler Néron, mais Narcisse convainc l'empereur qu'il est trop tard et que l'ordre d'empoisonner son rival a été donné. Malgré les craintes exprimées par Junie, et encouragé par les assurances données par Agrippine, Britannicus se rend au festin offert par l'empereur pour sceller la réconciliation.

Durant le cinquième acte, Agrippine s'attarde quelques instants en compagnie de Junie, Burrhus fait irruption et leur apprend la mort de Britannicus, empoisonné par les soins de Narcisse. Agrippine prédit une fin tragique pour elle, mais aussi pour son fils.

Junie s'enfuit et fait vœu de devenir une vestale. Narcisse voulant s'emparer d'elle, se fait tuer par la foule qui refuse la capture d'une femme devenue sacrée.

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Les personnages de Britannicus

Qui est l'auteur du drame théâtral Britannicus ?
Néron est un empereur romain bien connu pour ses déboires, ce qui en fait un parfait personnage de tragédie ! (source : Wiadomości)

La liste des personnages de la pièce est :

  • Néron,
  • Britannicus,
  • Agrippine,
  • Junie,
  • Burrus,
  • Narcisse,
  • Albine,
  • Les gardes.

Voici une analyse détaillée des personnages principaux de la tragédie.

Néron

Néron est l'empereur de Rome à l'époque de la pièce. Il a moins de vingt ans lorsqu'il succède à Claude aux dépens de Britannicus. C'est un homme, qui au début de son règne a de nombreuses qualités "Néron naissant a toutes les vertus d'Auguste vieillissant". Au fur et à mesure de la pièce, il se révèle de plus en plus mauvais.

De nombreux défauts apparaissent, et l'empereur apparaît comme un homme cruel: "j'embrasse mon rival, mais pour mieux l'étouffer", dont les décisions ne sont pas réfléchies, mais aussi extrêmement influençable comme en témoigne tous ses changements d'avis au sujet de Britannicus dans l'acte IV.

Une passion sans égal l'a frappé à la vue de Junie : " J'aime, que dis-je aimer, j'idolâtre Junie", et le fait qu'elle le rejette le rend non seulement dépressif, mais amplifie tous ses défauts.

Pour finir, on peut dire que Néron est dans cette pièce l'image d'un dictateur naissant : il est doté d'une perfidie ainsi qu'un sadisme très importants : "j'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler", mais ses cruautés ne sont pas encore visibles aux yeux de Rome qui voit encore en lui un empereur bienveillant.

Britannicus

Bien que son nom soit également le titre de la pièce, Britannicus n'en est pas pour autant le héros. En effet, il apparaît beaucoup moins régulièrement que Néron, ou bien sa mère. Ce personnage est en fait plus jeune que Néron, et étant le fils naturel de l'ancien empereur Claude, il aurait pu être son successeur, mais on lui a préféré Néron qui est devenu son rival.

Amant de Junie, ce jeune homme est sensible mais aussi très naïf, ce qui l'empêche de faire de la politique. Il est en position de faiblesse, non seulement à cause de son isolement dans la cour, mais aussi à cause du fait que la seule personne dans laquelle il se confie est un traître aux soldes de Néron.

On peut également dénoter une certaine faiblesse de caractère chez ce personnage. En effet, quand il parle de la capture de sa bien-aimée, il se plaint presque autant du chagrin qu'elle lui cause que de son propre malheur "Songiez vous aux douleurs que vous m'alliez causer?".

Britannicus incarne en fait le personnage juste, sincère, et fidèle, mais dont toutes les qualités empêchent le succès.

Agrippine

Elle est la mère de Néron, et la deuxième femme de Claude, ancien empereur. C'est un personnage très important dans la pièce, car c'est en fait elle qui s'oppose à Néron à travers Britannicus. Agrippine est une mère possessive et abusive qui pense que Néron est toujours sous sa tutelle, et qu'elle peut comme dans le passé contrôler Rome comme elle le contrôlait lui.

Mais elle se rend compte que les conseillers de son fils ont réussi à en faire un homme capable de gouverner: "ce n'est plus votre fils, c'est le maître du monde". C'est également une manipulatrice qui possède un grand talent dans la politique: alors qu'elle fait croire à Britannicus qu'elle va l'aider, elle prétend a Néron qu'elle n'en a jamais eu l'intention "Moi, le faire empereur ? Ingrat ! L'avez-vous cru ?".

Durant la pièce, on voit la déchéance d'Agrippine qui perd progressivement la confiance de ses alliés, et qui n'a plus aucun contrôle sur son propre fils.

Junie

Elle est le personnage dont tout le monde se dispute l'amour. D'une part, Britannicus qu'elle aime vraiment, et d'autre part Néron qu'elle n'aime pas, mais qu'elle ne veut pas vexer, sous peine de déchaîner la colère. Dans la pièce, Junie reprend le caractère de Britannicus, mais en chasse les défauts.

Ainsi, elle n'est pas aussi naïve que lui, et lorsqu'il est invité par Néron, elle est la seule à se douter de la trahison de l'empereur "S'il préparait ses coups pendant que je vous vois".

Burrus

Il est le gouverneur et le conseiller de Néron. Contrairement à Narcisse, il est totalement honnête envers son maître. Cet homme incarne la loyauté et la fidélité, bien qu'il travaille pour Néron qui lui est maléfique.

Narcisse

Il est complètement a l'opposé de Burrhus. Alors que ce dernier est fidèle, Narcisse est un traître qui espionne Britannicus pour le compte de Néron. Et tandis que son maître Britannicus est bon, celui de
Burrhus est malfaisant.

Les thèmes de la pièce de Racine

Comment résumer la pièce de théâtre Britannicus ?
Les pièces de Jean Racine, comme celles de Pierre Corneille, sont souvent étudiées au collège ou au lycée.

La malhonnêteté

Dans Britannicus, la malhonnêteté est représentée par de nombreux personnages, et elle se présente sous de nombreuses formes. La plus importante d'entre elles est sans doute le mensonge. En effet, presque tous les personnages en usent à outrance : Néron et Narcisse utilisent le mensonge comme un moyen de se sortir de situations délicates.

Agrippine l'utilise en prétendant à Néron qu'elle n'a fait qu'agir que pour son bien (IV 2) alors qu'elle a toujours voulu avoir le pouvoir pour elle seule. Cependant, le mensonge est tout de même rejeté par certains personnages comme Burrhus : "Burrhus pour le mensonge eut toujours trop d'horreur".

L'hypocrisie est également très présente, notamment du côté de Narcisse, qui sans aucun remord, trahit son maître pour le compte de Néron. Dans cette pièce de théâtre, le thème de la malhonnêteté est le plus présent à partir de l'acte IV.

A ce moment on voit Agrippine mentir sur ses ambitions, Néron promettre de ne pas tuer Britannicus à Burrhus, puis rompre sa parole, en utilisant du poison, symbole du mensonge et de la traîtrise absolue.

Rome

Outre les personnages de Britannicus, il existe une entité supérieure aux individus, et même à Néron : c'est Rome. Ce nom représente à la fois la ville, mais aussi tous les habitants qui la peuple, et aussi leur opinion publique. La force de Rome est redoutable, elle peut faire tomber tout le monde, y compris
l'empereur, pour peu que les habitants soient acharnés contre lui.

Avant chaque décision, Néron ne doit pas oublier de prendre en considération son peuple pour ne pas commettre d'erreurs regrettables par la suite. Par exemple, lorsqu'il décide de tuer Britannicus, Burrhus lui conseille vivement d'éviter cet acte pour ne pas déchaîner les ferveurs populaires.

Cependant, on remarque que les Romains se laissent manipuler par n'importe qui capable de belles paroles et d'argent. Ainsi on a une multitude d'exemples lors de la scène 2 de l'acte IV, celle où Agrippine raconte ses nombreux stratagèmes pour faire parvenir son fils au pouvoir, de la manière dont les Romains sont si puissants et si dupes à la fois "les spectacles, les dons, invincibles appas, Vous attiraient les cœurs du peuple et des soldats".

La puissance

Dès le commencement de la pièce, le désir de puissance prend dans Britannicus une place très importante. Ce sentiment s'applique surtout aux deux plus importants personnages : Agrippine et Néron. Au début de la tragédie, Agrippine est une femme puissante, qui contrôle son fils autant qu'elle gouverne Rome.

Mais cette situation est déjà complétement bouleversée dès la deuxième scène de l'acte I. A ce moment, Burrhus annonce à Agrippine que l'empereur n'a plus besoin d'elle " Mais, madame, Néron suffit pour se conduire ". Cette phrase annonce le début de la perte de pouvoir de cette mère, perte qui ne va d'ailleurs qu'empirer tout au long de l'intrigue.

Ainsi, à la fin de la pièce, les rôles sont totalement inversés : Agrippine a été arrêtée par Néron et sent qu'après Britannicus son tour de mourir va venir pour elle aussi. De son côté, Néron est devenu un empereur autonome, extrêmement puissant, et contre qui personne ne peut plus s'opposer "C'en est fait, le cruel n'a plus rien qui l'arrête".

Du côté des personnages mineurs, un autre inversement se produit. Burrhus, honorable conseiller de l'empereur au début de l'histoire sait à la fin qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. De l'autre côté, Narcisse soi-disant gouverneur de Britannicus, et personnage le plus fourbe et le plus avide de pouvoir est le seul à avoir profité de la montée fulgurante du dictateur.

Cependant, de même que son maître, celui-ci voulant trop bien faire se fera tuer par la foule.

L'amour

L'amour est un thème important car c'est à cause de lui que les nombreuses péripéties sont déclenchées. Tout d'abord, il y a l'amour réciproque entre Britannicus et Junie. Celui-ci est d'ailleurs le seul de toute la pièce qui ne soit pas malsain, car les deux protagonistes éprouvent le même sentiment l'un envers l'autre, et ont un esprit pur.

La seconde forme d'amour est celui entre Néron et Junie. Cette fois-ci, seul l'empereur est ressent quelque chose, et il n'attend pas que ce sentiment soit réciproque, mais lui oblige en la menaçant de tuer Britannicus. Cette passion unilatérale et forcée n'est pas authentique, et ne peut donc devenir que dangereuse.

Cette affirmation est d'ailleurs confirmée à partir de l'acte IV où Néron, se rendant compte que sa cour est vaine, met ses menaces à exécution. Durant toute l'intrigue, c'est l'amour qui est la cause de tous les problèmes: "BRITANNICUS : vous m'aimez ? JUNIE : Hélas, si je vous aime?" résume parfaitement la situation dans la tragédie.

Enfin, il est possible de considérer un dernier amour: celui du peuple Romain envers son empereur Néron. Rome ne se doute pas du dictateur que Néron va devenir, et l'admire pour des vertus qu'il ne possède pas. Lors de l'acte II, scène 3 et 4, on a une bonne idée de l'attachement du peuple envers son soi-disant bienveillant empereur "Partout, en ce moment, on me bénit, on m'aime".

Mais là encore, le sentiment n'est pas partagé car Néron n'attache que peu d'importance au bien-être de son peuple, et ne craint pas le désordre que lui annonce Burrhus s'il commence un cycle infernal de meurtres (vers 1343 à 1354 et vers 1056).

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Mathieu

Professeur d'histoire, de français et d'anglais dans le secondaire et le supérieur. J'aime la littérature, les jeux vidéo et la tartiflette. La dalle angevine me donne soif de savoirs !