Chapitres
La mondialisation provoque de nombreux débats. Bien qu'elle crée de la richesse pour les états, des inégalités s'observent à toutes les échelles, au Nord comme au Sud. Les effets néfastes de la mondialisation sur l'environnement sont préoccupants aujourd'hui. Une uniformisation culturelle est dénoncée.
La mondialisation est donc financement contestée par de nombreux acteurs regroupés sans être unis au sein du mouvement altermondialiste. Des alternatives sont proposées, mais elles semblent difficiles à mettre en œuvre et un plus grand besoin de régulation s'impose.
Quels sont les débats et les contestations que soulevé la mondialisation ?
Les débats de la mondialisation
Les effets sociaux et économiques
- Elle entraîne un développement et un recul de la pauvreté en permettant le décollage économique des nouveaux pays industrialisés (Asie) et des pays émergents elle a crée un classe moyenne. Cependant la proportion des personnes substituent avec moins de 1,25 dollars/jour est passée de 46% en 1990 à 27 en 2005 et normalement 15% en 2015 selon ONU ;
- Cependant elle aggrave les inégalités à toute échelle en favorisant le développement de certaines régions ou de certains groupes sociales. Même si le Panama a gagné 8 places dans le classement de l'IDH entre 2005 et 2010, le Tchad à perdre 8 places.
- Elle repose sur un dumping social. Les délocalisions détruisent des emplois peu qualifiée, baisser les salaires et créer de nouveaux pauvres.
Les effets environnementaux
- Bien qu'elle soit génératrice de progrès, elle repose sur un modelé de croissance fortement conso d'espaces et de ressources naturelles. La pression sur ces derniers n'a jamais été aussi forte. Le découplage semble être une mesure à développer pour freiner ces problèmes.
- Elle accéléra rupture de l’équilibre environnemental de la place en accentuant les risques sanitaires, la densité des flux aériens qui verras la propagation de virus. Le modèle de con de masse et l’urbanisation accrue on multiple la production de déchets polluants et les kilomètres alimentaires.
- Même si elle a permis l’émergence d'une conscience écologique, de nombreux débats persistent sur la gestion de ces risques et des Ressources à l’échelle du monde. Il est difficile de trouver un indicateur qui fasse consensus, empreinte écologique crée par WWF état critiqué.
Les effets culturels
- Du à l’explosion des flux et du développement des médias, une culture mondialisé se développent. Avec la diffusion d'images, d'objet de conso et de mode de vie identiques. Cela provient de l'influence du modelé culturel occidental américain. Ils exposent à eux seul autant de séries télévisées que le reste du monde réunit.
- Elle n’efface pas la diversité culturelle du monde, même si elle renforce de la domination de langue qui est la langue la plus utilisé sur Internet. Elle ne menace pas la variété linguistique puisque recense encore 7000 langues parlés dans le monde.
- Les FTN cherche à toucher néanmoins un grand nombre de conso et adaptent leurs produits aux goûts locaux des marchés visés et participent à l’uniformisation culturelle.
- Le tourisme de masse est accusé d’être le vecteur de cette uniformisation et ses effets restent controversés. Aucun espace n'échappe au tourisme. Même si elle a permit d'impulser certain pays, elle a toute fois généré un phénomène accumulation qualité de caléarisation et dineylandisation.
- La diffusion planétaire des info, des films et des programmes télévisés, grâce aux nouvelles technologies de la communication, peut laisser croire à l’unification culturelle de la planète. Un certain nombre de produits culturels, vêtements ou modes alimentaires (fast food, pizzas, sushis) semblent avoir conquis une grande partie du monde.
- Pourtant, les firmes globales elles-mêmes sont obligées de composer avec les particularismes culturels : il n’y a pas de « conso mondial » uniforme. Ainsi, Coca-Cola pénètre le marché asiatique grâce à des produits spécialement élaborés, conformes aux goûts locaux.
- Les mouvements de défense de langues, musiques ou savoir-faire régionaux sont de plus en plus nombreux. En Espagne, les identités basques, catalanes ou encore andalouses sont très vives. L’Inde et le Nigéria développement leurs productions cinématographiques.
Les contestations de la mondialisation
Les acteurs de la mondialisation
- Depuis 1990, la contestation de la mondialisation est exporté par le mouvement altermondialiste. Il est constitué d'ONG, d'associations pol et syndicales (Attac) et d'autres acteurs recherchant des alternatives à cette mondialisation libérale.
- Leurs idées défendues sont d'une diversité, de rupture complète avec le capitalisme à des aménagements plus ou moins profois de sa gestion. Chaque ONG défend leurs préoccupations (environnement, droits de l'homme, sanitaire, creusement des inégalités sociales).
Malgré cette hétérogénéité, ce mouvement est un acteur important de la mondialisation qui cherche à faire pression sur les grandes organisations internations, les états et les FTN. Il joue un rôle non négligeable en rendant publics les pratiques condamnables de quelques FTN même si ces campagnes ne sont pas d'une efficacité relative.
Leurs modes d'action
- Pour diffuser ses idées, un mouvement altermondialiste utilise massivement les médias et les nouvelles technologies de l'info et la communication. Dans une société où l'info a une valeur stratégique, ces outils permettent une diffusion planétaire des débats, un impact sur l'opinion publique, une rapidité des réactions et une coordination des actions.
- A partir de 2001, il se donne un espace de rétroflexion et de débat : les forums mondiaux. Concus à l'initiative du Monde diplomatique, d'Attac et de la gauche brésilienne, ils sont le support de débats
- Les altermondialistes organisent des forums sociaux mondiaux (150 000 participants à Belém en 2009) et des manifestations lors des sommets du G8, du G20 ou de l’OMC (Seattle en 1999).
Leurs revendications
- A l'échelle mondiale, une nouvelle gouvernance semble indispensable aux exacteurs contestation. Elle passerait par une plus grande coordination et une meilleure représentativité des pays émergent dans les grands organismes internationaux (ONU, FMI, OMC).
- Les freins sont nombreux à la mise en place de cette gouvernance. Même si les Etats-Unis refusent la signature du protocole de Kyoto, l'espoir d’un accord global sur le développement durable est relancé par le Sommet de la terre en 2012.
- L’attachement au territoire de vie, au local, se renforce par des initiatives très concrètes : marchés locaux solidaires, associations liant consommateur et producteur, banque d’investissement solidaire régional. Ce retour s’accompagne souvent d’une exigence de qualité et de traçabilité qui rejoint les préoccupations écologiques.
- La circulation des idées et des opinions s’est mondialisée grâce aux médias. Des ONG transnationales (Greenpeace) diffusent des revendications qui tendent à devenir universelles.
- L’inégal développement de la population et les problèmes environnementaux mobilisent une opinion publique internationale. Celle-ci réclame également plus de démocratie, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (éducation, santé).
- Ces enjeux et ces revendications mettent au centre la question de la gouvernance : comment « bien gouverner » le monde pour le rendre plus équitable ? La plupart s’accordent à souhaiter davantage de participation citoyenne aux prises de décision.
- L’instauration de la Cour pénale internationale en 2002 répond à la volonté d’universaliser les droits de l’Homme et le droit international humanitaire.
Comment progresser en cours de géographie seconde ?
Quelles alternatives à la mondialisation ?
- Face à la multiplication des crises et à l’accroissement des inégalités à toutes les échelles, certains altermondialistes envisagent une démondialisation, par l’abolition du libre-échange, la ré instauration des droits de douane (protectionnisme) et la relocalisation de la production.
- D'autres vont plus loin encore et souhaitent une décroissance. Contestant l’idée d’un développement économique perpétuel, qui épuise les ressources naturelles et dégrade l’environnement, ils prônent une diminution des biens et des richesses produites. Pour eux, la relocalisation des activités est impérative.
- Cependant, la plupart des espaces de civilisation ont accepté certains aspects de la culture mondiale en les adaptant. On appelle cela un « processus d'acculturation ». Ainsi, au Moyen-Orient, certaines femmes portent des jeans sous leur vêtement traditionnel.
- Existence de réflexes de contestation de la mondialisation libérale et volonté d’enracinement dans les cultures locales.
En cours de géographie, la mondialisation est loin d'être un facteur d'unification. Elle résulte de facteurs multiples, des acteurs divers et elle possède des effets contradictoires.
Ce sont d'ailleurs ces effets, plus que le phénomène lui-même, qui suscitent de nombreux débats et des contestations qui posent la question de la régulation du capitalisme et de la gouvernance mondiale.
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certains elements complementaires merci!!