Résumé de la nouvelle

Partie I

Dans un train, un médecin raconte aux gens de son compartiment une étrange aventure arrivée à l'une de ses patientes.

La comtesse russe Marie Baranov souffre d'une maladie de la poitrine. Son médecin de Saint-Pétersbourg finit par la convaincre de se soigner à Menton, en France. Elle quitte la Russie toute seule, sans son mari. Elle se sent affreusement seule, ruminant sa tristesse dans le wagon qui la conduit en France.

Alors qu'elle compte ses pièces d'or en pleine nuit, un homme au poignet ensanglanté entre dans son wagon. Elle est effrayée par son apparition, certaine de ses mauvaises intentions. Elle tente alors de s'enfuir, mais l'autre la retient. Il lui assure qu'il n'est pas un criminel mais implore son aide pour passer la frontière, sans quoi il mourra assurément.

La comtesse, qui a accepté la présence de l'inconnu, se calme. Elle le considère : il est beau et semble être un gentilhomme. Au dernier arrêt avant la frontière russe, elle appelle son domestique pour le congédier. Ainsi, elle fait passer l'inconnu pour son employé mais lui fait promettre de ne jamais lui parler, même pour la remercier.

Partie II

Le docteur français de la comtesse raconte alors comment il a lui-même reçu un inconnu dans son cabinet. Celui-ci se fit passer pour un ami du mari de la comtesse pour demander de ses nouvelles. Lorsque, des mots du docteur, il apprend qu'elle est condamnée, il sanglote.

La comtesse lui apprendra alors que cet homme, celui du train, ne la quitte plus depuis son arrivée en France. Pour autant, ils ne se sont jamais parlés ; elle se satisfait de cette présence, comme un amour absolu sans parole et respectueux.

Lorsque Marie Baranov mourut, l'inconnu du train vint voir son corps pour lui baiser longuement sa main inerte.

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Où se déroule la nouvelle « En voyage » ?
Menton, ville de la Côte d'Azur

Texte intégral

EN VOYAGE

À Gustave Toudouze.
I
Le wagon était au complet depuis Cannes ; on causait, tout le monde se connaissant. Lorsqu’on passa Tarascon, quelqu’un dit : « C’est ici qu’on assassine. » Et on se mit à parler du mystérieux et insaisissable meurtrier qui, depuis deux ans, s’offre, de temps en temps, la vie d’un voyageur. Chacun faisait des suppositions, chacun donnait son avis ; les femmes regardaient en frissonnant la nuit sombre derrière les vitres, avec la peur de voir apparaître soudain une tête d’homme à la portière. Et on se mit à raconter des histoires effrayantes de mauvaises rencontres, des tête-à-tête avec des fous dans un rapide, des heures passées en face d’un personnage suspect.
Chaque homme savait une anecdote à son honneur, chacun avait intimidé, terrassé et garrotté quelque malfaiteur en des circonstances surprenantes, avec une présence d’esprit et une audace admirables. Un médecin, qui passait chaque hiver dans le Midi, voulut à son tour conter une aventure :

*

Moi, dit-il, je n’ai jamais eu la chance d’expérimenter mon courage dans une affaire de cette sorte ; mais j’ai connu une femme, une de mes clientes, morte aujourd’hui, à qui arriva la plus singulière chose du monde, et aussi la plus mystérieuse et la plus attendrissante.
C’était une Russe, la comtesse Marie Baranow, une très grande dame, d’une exquise beauté. Vous savez comme les Russes sont belles, du moins comme elles nous semblent belles, avec leur nez fin, leur bouche délicate, leurs yeux rapprochés, d’une indéfinissable couleur, d’un bleu gris, et leur grâce froide, un peu dure ! Elles ont quelque chose de méchant et de séduisant, d’altier et de doux, de tendre et de sévère, tout à fait charmant pour un Français. Au fond, c’est peut-être seulement la différence de race et de type qui me fait voir tant de choses en elles.
Son médecin, depuis plusieurs années, la voyait menacée d’une maladie de poitrine et tâchait de la décider à venir dans le Midi de la France ; mais elle refusait obstinément de quitter Pétersbourg. Enfin l’automne dernier, la jugeant perdue, le docteur prévint le mari qui ordonna aussitôt à sa femme de partir pour Menton.
Elle prit le train, seule dans son wagon, ses gens de service occupant un autre compartiment. Elle restait contre la portière, un peu triste, regardant passer les campagnes et les villages, se sentant bien isolée, bien abandonnée dans la vie, sans enfants, presque sans parents, avec un mari dont l’amour était mort et qui la jetait ainsi au bout du monde sans venir avec elle, comme on envoie à l’hôpital un valet malade.
À chaque station, son serviteur Ivan venait s’informer si rien ne manquait à sa maîtresse. C’était un vieux domestique aveuglément dévoué, prêt à accomplir tous les ordres qu’elle lui donnerait.
La nuit tomba, le convoi roulait à toute vitesse. Elle ne pouvait dormir, énervée à l’excès. Soudain la pensée lui vint de compter l’argent que son mari lui avait remis à la dernière minute, en or de France. Elle ouvrit son petit sac et vida sur ses genoux le flot luisant de métal.
Mais tout à coup un souffle d’air froid lui frappa le visage. Surprise, elle leva la tête. La portière venait de s’ouvrir. La comtesse Marie, éperdue, jeta brusquement un châle sur son argent répandu dans sa robe, et attendit. Quelques secondes s’écoulèrent, puis un homme parut, nu-tête, blessé à la main, haletant, en costume de soirée. Il referma la porte, s’assit, regarda sa voisine avec des yeux luisants, puis enveloppa d’un mouchoir son poignet dont le sang coulait.
La jeune femme se sentait défaillir de peur. Cet homme, certes, l’avait vue compter son or, et il était venu pour la voler et la tuer.
Il la fixait toujours, essoufflé, le visage convulsé, prêt à bondir sur elle sans doute.
Il dit brusquement :
— Madame, n’ayez pas peur !
Elle ne répondit rien, incapable d’ouvrir la bouche, entendant son cœur battre et ses oreilles bourdonner.
Il reprit :
— Je ne suis pas un malfaiteur, madame.
Elle ne disait toujours rien, mais, dans un brusque mouvement qu’elle fit, ses genoux s’étant rapprochés, son or se mit à couler sur le tapis comme l’eau coule d’une gouttière.
L’homme, surpris, regardait ce ruisseau de métal, et il se baissa tout à coup pour le ramasser.
Elle, effarée, se leva, jetant à terre toute sa fortune, et elle courut à la portière pour se précipiter sur la voie. Mais il comprit ce qu’elle allait faire, s’élança, la saisit dans ses bras, la fit asseoir de force, et la maintenant par les poignets : « Écoutez-moi, madame, je ne suis pas un malfaiteur, et, la preuve, c’est que je vais ramasser cet argent et vous le rendre. Mais je suis un homme perdu, un homme mort, si vous ne m’aidez pas à passer la frontière. Je ne puis vous en dire davantage. Dans une heure, nous serons à la dernière station russe ; dans une heure vingt, nous franchirons la limite de l’Empire. Si vous ne me secourez point, je suis perdu. Et cependant, madame, je n’ai ni tué, ni volé, ni rien fait de contraire à l’honneur. Cela je vous le jure. Je ne puis vous en dire davantage. »
Et, se mettant à genoux, il ramassa l’or jusque sous les banquettes, cherchant les dernières pièces roulées au loin. Puis, quand ce petit sac de cuir fut plein de nouveau, il le remit à sa voisine sans ajouter un mot, et il retourna s’asseoir à l’autre coin du wagon.
Ils ne remuaient plus ni l’un ni l’autre. Elle demeurait immobile et muette, encore défaillante de terreur, mais s’apaisant peu à peu. Quant à lui, il ne faisait pas un geste, pas un mouvement ; il restait droit, les yeux fixés devant lui, très pâle, comme s’il eût été mort. De temps en temps elle jetait vers lui un regard brusque, vite détourné. C’était un homme de trente ans environ, fort beau, avec toute l’apparence d’un gentilhomme.
Le train courait dans les ténèbres, jetait par la nuit ses appels déchirants, ralentissait parfois sa marche, puis repartait à toute vitesse. Mais soudain il calma son allure, siffla plusieurs fois et s’arrêta tout à fait.
Ivan parut à la portière afin de prendre les ordres.
La comtesse Marie, la voix tremblante, considéra une dernière fois son étrange compagnon, puis elle dit à son serviteur, d’une voix brusque :
— Ivan, tu vas retourner près du comte, je n’ai plus besoin de toi.
L’homme, interdit, ouvrait des yeux énormes. Il balbutia :
— Mais... barine.
Elle reprit :
— Non, tu ne viendras pas, j’ai changé d’avis. Je veux que tu restes en Russie. Tiens, voici de l’argent pour retourner. Donne-moi ton bonnet et ton manteau.
Le vieux domestique, effaré, se décoiffa et tendit son manteau, obéissant toujours sans répondre, habitué aux volontés soudaines et aux irrésistibles caprices des maîtres. Et il s’éloigna, les larmes aux yeux.
Le train repartit, courant à la frontière.
Alors la comtesse Marie dit à son voisin :
— Ces choses sont pour vous, monsieur, vous êtes Ivan, mon serviteur. Je ne mets qu’une condition à ce que je fais : c’est que vous ne me parlerez jamais, que vous ne me direz pas un mot, ni pour me remercier, ni pour quoi que ce soit.
L’inconnu s’inclina sans prononcer une parole.
Bientôt on s’arrêta de nouveau et des fonctionnaires en uniforme visitèrent le train. La comtesse leur tendit les papiers et, montrant l’homme assis au fond de son wagon :
— C’est mon domestique Ivan, dont voici le passeport.
Le train se remit en route.
Pendant toute la nuit, ils restèrent en tête-à-tête, muets tous deux.
Le matin venu, comme on s’arrêtait dans une gare allemande, l’inconnu descendit ; puis, debout à la portière :
— Pardonnez-moi, madame, de rompre ma promesse ; mais je vous ai privée de votre domestique, il est juste que je le remplace. N’avez-vous besoin de rien ?
Elle répondit froidement :
— Allez chercher ma femme de chambre.
Il y alla. Puis disparut.
Quand elle descendait à quelque buffet, elle l’apercevait de loin qui la regardait. Ils arrivèrent à Menton.
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II
Le docteur se tut une seconde, puis reprit :
Un jour, comme je recevais mes clients dans mon cabinet, je vis entrer un grand garçon qui me dit :
— Docteur, je viens vous demander des nouvelles de la comtesse Marie Baranow. Je suis, bien qu’elle ne me connaisse point, un ami de son mari.
Je répondis :
— Elle est perdue. Elle ne retournera pas en Russie.
Et cet homme brusquement se mit à sangloter, puis il se leva et sortit en trébuchant comme un ivrogne.
Je prévins, le soir même, la comtesse qu’un étranger était venu m’interroger sur sa santé. Elle parut émue et me raconta toute l’histoire que je viens de vous dire. Elle ajouta :
— Cet homme que je ne connais point me suit maintenant comme mon ombre, je le rencontre chaque fois que je sors ; il me regarde d’une étrange façon, mais il ne m’a jamais parlé.
Elle réfléchit, puis ajouta :
— Tenez, je parie qu’il est sous mes fenêtres.
Elle quitta sa chaise longue, alla écarter les rideaux et me montra en effet l’homme qui était venu me trouver, assis sur un banc de la promenade, les yeux levés vers l’hôtel. Il nous aperçut, se leva et s’éloigna sans retourner une fois la tête.
Alors, j’assistai à une chose surprenante et douloureuse, à l’amour muet de ces deux êtres qui ne se connaissaient point.
Il l’aimait, lui, avec le dévouement d’une bête sauvée, reconnaissante et dévouée à la mort. Il venait chaque jour me dire : « Comment va-t-elle ? » comprenant que je l’avais deviné. Et il pleurait affreusement quand il l’avait vue passer plus faible et plus pâle chaque jour.
Elle me disait :
— Je ne lui ai parlé qu’une fois, à ce singulier homme, et il me semble que je le connais depuis vingt ans.
Et quand ils se rencontraient, elle lui rendait son salut avec un sourire grave et charmant. Je la sentais heureuse, elle si abandonnée et qui se savait perdue, je la sentais heureuse d’être aimée ainsi, avec ce respect et cette constance, avec cette poésie exagérée, avec ce dévouement prêt à tout. Et pourtant, fidèle à son obstination d’exaltée, elle refusait désespérément de le recevoir, de connaître son nom, de lui parler. Elle disait : « Non, non, cela me gâterait cette étrange amitié. Il faut que nous demeurions étrangers l’un à l’autre. »
Quant à lui, il était certes également une sorte de Don Quichotte, car il ne fit rien pour se rapprocher d’elle. Il voulait tenir jusqu’au bout l’absurde promesse de ne lui jamais parler qu’il avait faite dans le wagon.
Souvent, pendant ses longues heures de faiblesse, elle se levait de sa chaise longue et allait entrouvrir son rideau pour regarder s’il était là, sous sa fenêtre. Et quand elle l’avait vu, toujours immobile sur son banc, elle revenait se coucher avec un sourire aux lèvres.
Elle mourut un matin, vers dix heures. Comme je sortais de l’hôtel, il vint à moi, le visage bouleversé ; il savait déjà la nouvelle.
— Je voudrais la voir une seconde, devant vous, dit-il.
Je lui pris le bras et rentrai dans la maison.
Quand il fut devant le lit de la morte, il lui saisit la main et la baisa d’un interminable baiser, puis il se sauva comme un insensé.

*

Le docteur se tut de nouveau, et reprit :
— Voilà, certes, la plus singulière aventure de chemin de fer que je connaisse. Il faut dire aussi que les hommes sont des drôles de toqués.
Une femme murmura à mi-voix :
— Ces deux êtres-là ont été moins fous que vous ne croyez... Ils étaient... ils étaient...
Mais elle ne pouvait plus parler, tant elle pleurait. Comme on changea de conversation pour la calmer, on ne sut pas ce qu’elle voulait dire.
10 mai 1883

Pistes d'analyse

Une nouvelle réaliste

Fidèle au courant réaliste, Maupassant écrit ici une nouvelle se déroule dans un décor de vraisemblance, s'appuyant sur des éléments réels.

Ainsi, la nouvelle commence dans un wagon qui est parti de Cannes. Puis il cite différentes villes qui permettent au lecteur de situer le récit dans un cadre qu'il a pu lui-même fréquenter : Tarascon, Menton, Saint-Pétersbourg, etc.

Où a grandi Vaslav NIjinski ?
Saint-Petersbourg entre 1890 et 1900

Ce qui provoque la narration de l'histoire, c'est un fait-divers : un meurtrier en série sévit à Tarascon. La nouvelle, en outre, est majoritairement racontée par un autre personnage que le narrateur, et le docteur l'a lui-même entendue de la bouche d'une autre personne, pour la première partie du moins. Cela contribue à rendre un effet de réel car le narrateur abandonne son statut d'écrivain pour se cacher derrière le discours d'un autre.

Enfin, on peut noter que Marie Baranov est décrite fidèlement à son apparence et, en outre, est présentée d'après un référentiel français que le lecteur maîtrise, et qui le concerne :

C’était une Russe, la comtesse Marie Baranow, une très grande dame, d’une exquise beauté. Vous savez comme les Russes sont belles, du moins comme elles nous semblent belles, avec leur nez fin, leur bouche délicate, leurs yeux rapprochés, d’une indéfinissable couleur, d’un bleu gris, et leur grâce froide, un peu dure ! Elles ont quelque chose de méchant et de séduisant, d’altier et de doux, de tendre et de sévère, tout à fait charmant pour un Français. Au fond, c’est peut-être seulement la différence de race et de type qui me fait voir tant de choses en elles.

Le « Vous savez », notamment, est une adresse directe au lecteur et l'inclus dans l'histoire qu'il lit.

Un récit d'abord à suspense

Le lecteur peut d'abord s'attendre à un récit qui fait peur. En effet, la raison de la prise de parole du docteur, c'est que tout le monde dans le wagon se met « à raconter des histoires effrayantes de mauvaises rencontres ».

La première partie de son récit va dans ce sens, et témoigne de la maîtrise du rythme de Maupassant.

D'abord, la Russe est en position de faiblesse : elle est seule, bientôt étrangère, malade et transporte une grosse somme d'argent.

L'élément déclencheur consiste dans l'arrivée d'un homme inconnu au poignet ensanglanté :

Mais tout à coup un souffle d’air froid lui frappa le visage. Surprise, elle leva la tête. La portière venait de s’ouvrir. La comtesse Marie, éperdue, jeta brusquement un châle sur son argent répandu dans sa robe, et attendit. Quelques secondes s’écoulèrent, puis un homme parut, nu-tête, blessé à la main, haletant, en costume de soirée. Il referma la porte, s’assit, regarda sa voisine avec des yeux luisants, puis enveloppa d’un mouchoir son poignet dont le sang coulait.

« Mais tout à coup » introduit en effet la rupture de la situation initiale de manière très abrupte, comme un coup de tonnerre. Après un temps d'attente, apparaît cet homme qui saigne et « haletant ». Son apparence fait ainsi craindre le pire, avec ses « yeux luisants ».

Mais il y a un deuxième retournement de situation : l'homme se révèle être inoffensif. C'est même lui qui se trouve en situation de faiblesse. Alors la femme commence à le considérer et change d'attitude : « mais s’apaisant peu à peu », « C’était un homme de trente ans environ, fort beau, avec toute l’apparence d’un gentilhomme. »

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Où se passe la nouvelle « En Voyage » de Guy de Maupassant ?
Claude Monet, La gare Saint-Lazare, arrivée d’un train, 1877

Qui finit en récit émouvant

A partir du changement d'attitude de la femme russe, la tonalité du récit évolue. L'ambiance est silencieuse, mais on sent le respect poindre entre les deux protagonistes. Car, finalement, tout est contenu dans le silence, témoignage du respect amoureux d'un inconnu pour un autre.

Maupassant explore ainsi, dans cette deuxième partie, l'étrangeté du sentiment qui peut s'établir entre deux êtres. On pourrait alors faire l'inventaire du champ lexical de l'étrangeté : « étrange façon », « chose surprenante », « étrange amitié », « étrangers », « absurde promesse », « insensé », etc.

Bien loin de donner à son récit une explication, l'auteur se contente d'exposer des faits d'une beauté sans nom. Ainsi, comme un preuve de cette magnificence qui dépasse l'entendement humain, et la capacité du verbe, la dernière intervention d'un personnage est, une nouvelle fois, le silence :

— Ces deux êtres-là ont été moins fous que vous ne croyez... Ils étaient... ils étaient...

Les mots ne peuvent qu'appauvrir la force du sentiment éprouvé par les deux inconnus et cette réponse silencieuse, impuissante, s'oppose au jugement de valeur du médecin : « Il faut dire aussi que les hommes sont des drôles de toqués. ».

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Nathan

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.