Le médecin volant est une pièce de théâtre écrite par Molière, représentée pour la première fois en 1659 et publiée en 1819.

Il s'agit d'une farce en seize scènes calquée sur un schéma traditionnel de la commedia dell'arte sur le thème du medico volante. Tous les rôles, hormis le valet Gros-René, sont des personnages traditionnels du théâtre comique italien.

Le contexte de création du Médecin volant est flou, puisque la pièce n'a jamais été publiée du vivant de Molière. Il s'agit certainement de l'une des farces composées par un Molière en début de carrière mais on ne peut pas l'affirmer.

Du reste, le texte en lui-même est parsemé de « etc. » finissant les répliques, ce qui laisse penser que celui qui nous est parvenu servait de base à l'improvisation des comédiens, méthode commune à la commedia dell'arte. Il peut également être le résultat d'une prise de note par d'autres comédiens que ceux de Molière, ou bien pour le compte de libraire qui aurait voulu le publier.

Qui est Molière et quelles sont ses plus grandes œuvres ?
Molière a écrit les plus grandes comédies du théâtre français et ses pièces sont encore représentées aujourd'hui ! (source : La Dépêche)
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C'est parti

Les personnages

  • Gorgibus : vieux noble, père de Lucile
  • Lucile : fille de Gorgibus, promise à Villebrequin
  • Gros-René : valet de Gorgibus
  • Sabine : cousine de Lucile, instigatrice de l'intrigue centrale de la pièce
  • Valère : amant de Lucile
  • Sganarelle : valet de Valère, héros de l'histoire
  • Un avocat

Résumé par scène

Scène 1

Valère, qui aime Lucile, la fille de Gorgibus, s'entretient avec Sabine, la cousine de celle-ci. Il veut trouver une solution à son problème amoureux, car Lucile est promise par son père à un dénommé Villebrequin.

Sabine lui conseille alors de faire passer son valet Sganarelle pour médecin : Lucile, en effet, se fait au moment où ils parlent passer pour malade, et le valet devra ordonner qu'on l'emmène à la campagne. Depuis cet abri, les deux amants pourront alors se marier et mettre le père devant ce fait accompli.

Valère

C’est un lourdaud qui gâtera tout ; mais il faut s’en servir, faute d’autre. Adieu, je le vais chercher. Où diable trouver ce maroufle à présent ? mais le voici tout à propos.

Scène 2

Valère explique à Sganarelle qu'il veut l'employer comme médecin pour diagnostiquer Lucile malade. Sganarelle s'effraie d'abord devant la tâche mais accepte finalement après que son maître lui a promis dix pistoles.

Valère

Il n’y a rien de si facile en cette rencontre ; Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d’Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté.

Sganarelle

C’est-à-dire qu’il lui faudra parler philosophie, mathématique. Laissez-moi faire, s’il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m’instruire de ce qu’il me faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises.

Scène 3

Gorgibus envoie Gros-René, son valet, chercher un médecin, tandis que celui-ci se désespère de voir les noces reculer.

Scène 4

Gorgibus est resté seul sur la scène quand Sabine arrive avec Sganarelle, grimé en médecin. Elle le lui présente comme « le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets ».

Sganarelle, fidèle à sa promesse, en fait des tonnes. Il cite Hippocrate, Galien et même Corneille, parle en latin, demande enfin de voir l'urine de la malade. Sabine lui en apporte trois fois de suite puisqu'il veut la boire encore et toujours :

Sganarelle

Ne vous étonnez pas de cela : les médecins, d’ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l’avale, parce qu’avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie ; mais, à vous dire la vérité, il y en avait trop peu pour asseoir un bon jugement : qu’on la fasse encore pisser.

Il demande enfin qu'on lui amène Sabine.

Scène 5

En voyant Sabine, Sganarelle repart dans ses discours sans queue ni tête mais pseudo-scientifiques. Il finit par prescrire à la malade un séjour à la campagne, et tous s'en vont visiter le pavillon qui se trouve au fond du jardin de Gorgibus.

Que raconte le roman Louison et monsieur Molière ?
Honoré Daumier, Le malade imaginaire, 1862

Scène 6

Entrée en scène de l'avocat ami de la famille qui veut offrir ses services au père de la jeune malade.

Scène 7

L'avocat trouve Gorgibus et demande à s'entretenir avec le médecin qui a ausculté Sabine.

Scène 8

L'avocat rencontre Sganarelle devant Gorgibus. Il ne tarit pas d'éloges au sujet de la profession de médecin et lui parle en latin, citant Hippocrate :

Vita brevis, ars vero longa, occasio autem præceps, experimentum, judicium periculosum, difficile.

[La vie est courte, l'art est long, l'opportunité rapide, l'expérimentation faillible, le jugement difficile.]

Sganarelle lui répond plein d'assurance en baragouinant et l'autre, trop respectueux, finit par prendre congés.

La scène se termine avec Gorgibus qui paie le médecin pour les services rendus.

Scène 9

Valère, resté seul, s'inquiète de ce que fait son valet, lorsqu'il voit celui-ci revenir dans ses anciens habits.

Scène 10

Sganarelle rassure son maître : tout s'est bien passé, Sabine est à la campagne au fond du jardin. Valère, aux anges, part rencontre sa douce.

C'est alors que Sganarelle, toujours en habit de valet, voit arriver Gorgibus au loin. Il s'effraie d'abord, mais décide tout de suite de le tromper.

Scène 11

Sganarelle se présente à Gorgibus comme le frère jumeau du médecin récemment arrivé en ville. Il dit avoir été chassé du cabinet de son frère pour y avoir renversé deux fioles et demande son aide au père de Sabine.

Le notable lui assure qu'il obtiendra gain de cause auprès de son nouvel ami, sur quoi Sganarelle sort et revient aussitôt avec sa robe de médecin.

Scène 12

Gorgibus supplie le médecin de pardonner à son frère. Le valet joue l'homme indigné et se fait prier, mais accepte finalement.

Sganarelle

Vous m’en priez avec tant d’instance… Quoique j’eusse fait serment de ne lui pardonner jamais : allez, touchez là, je lui pardonne. Je vous assure que je me fais grande violence, et qu’il faut que j’aie bien de la complaisance pour vous. Adieu, monsieur Gorgibus.

Scène 13

Valère tombe sur Sganarelle, qu'il veut tout de suite remercier. Mais son valet lui indique qu'il a dû trouver une parade sans laquelle tout eût été découvert, quand Gorgibus s'annonce au loin et fait fuir le maître.

Scène 14

Gorgibus annonce fièrement au pauvre hère qu'il a fait changer son frère d'avis. Son zèle l'oblige néanmoins à vouloir les voir s'embrasser tous les deux devant lui et pour contrer le refus du valet, il l'enferme chez lui et part à la recherche du médecin.

Sganarelle, de la fenêtre, se croit perdu. Mais il a une dernière idée et saute par la fenêtre pour la mettre en action.

Sganarelle, de la fenêtre.

Ma foi, me voilà attrapé ce coup-là ; il n’y a plus moyen de m’en échapper. Le nuage est fort épais, et j’ai bien peur que, s’il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on ne m’applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. Mes affaires vont mal : mais pourquoi se désespérer ? puisque j’ai tant fait, poussons la fourbe jusqu’au bout. Oui, oui, il en faut encore sortir, et faire voir que Sganarelle est le roi des fourbes.

(Sganarelle saute par la fenêtre et s’en va.)
Comment faire travailler son enfant ?
Paul Emile Pissarro (1884 - 1972), Maison normande au pommier en fleurs

Scène 15

Gros-René a vu quelqu'un sortir par la fenêtre de la maison de son maître et, intrigué, reste caché pour voir ce qui s'ensuivra.

Pendant ce temps, Gorgibus tombe sur Sganarelle en robe de médecin et le prie de venir chez lui pour embrasser son frère. Il feint un premier refus puis le suit.

Quand Gorgibus entre par la porte, lui rentre par la fenêtre, de sorte que le maître de maison trouve le valet chez lui. Sganarelle lui demande alors de faire venir le médecin à l'intérieur, prétextant la honte d'être déshonoré en public. Gorgibus s'exécute et va chercher le savant dehors tandis que Sganarelle sort par la fenêtre. À la demande du père de Lucile, il rentre à l'intérieur et joue, à la fenêtre, les frères jumeaux.

Gros-René, sorti de sa cachette, va trouver son maître pour lui dire que les deux hommes ne font qu'un. Mais lorsqu'on lui demande de montrer les deux visages en même temps, Sganarelle parvient à s'en sortir par un stratagème vestimentaire.

Sganarelle, de la fenêtre.

C’est une chose que je refuserois à tout autre qu’à vous ; mais, pour vous montrer que je veux tout faire pour l’amour de vous, je m’y résous, quoique avec peine, et veux auparavant qu’il vous demande pardon de toutes les peines qu’il vous a données. — Oui, monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n’aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s’est passé.

(Il embrasse son chapeau et sa fraise, qu’il a mis au bout de son coude.)
Il sort finalement de la maison en robe de médecin, salue Gorgibus et feint de s'en aller pour re-rentrer plutôt par la fenêtre. Lorsque le maître de maison va trouver le valet chez lui, Gros-René arrive avec la robe de médecin :
Gros-René, qui a ramassé la robe de Sganarelle.

Je le tiens sous mon bras. Voilà le coquin qui faisoit le médecin, et qui vous trompe. Cependant qu’il vous trompe et joue la farce chez vous, Valère et votre fille sont ensemble, qui s’en vont à tous les diables.

Sganarelle, à qui on promet maintenant d'être pendu, assure à l'homme que sa fille a malgré tout trouvé bon parti.

Scène 16

Valère et Lucile arrivent et le premier se jette aux pieds du père pour demander pardon. Gorgibus, bon perdant, invite tout le monde à fêter les noces.

Gorgibus

Je vous pardonne, et suis heureusement trompé par Sganarelle, ayant un si brave gendre. Allons tous faire noces, et boire à la santé de toute la compagnie.

La tradition du medico volante

Le thème du « medico volante » est cher à la comédie italienne du XVIIème siècle. Ces pièces mélangent les figures du faux médecin, de la fausse malade et du double rôle investi par l'un des personnages. Cette duplicité-là gagne en virtuosité au fil de la pièce, jusqu'à devenir impossible : le personnage lui-même ne peut pas se dupliquer et apparaître en double sur la scène.

Le titre thématique vient de cette virtuosité obligée. Le personnage doit se donner la réplique à lui-même, et doit donc passer (très) rapidement du haut d'une maison à la rue, pour donner l'illusion de son double ; pour ce faire, on utilisait un arceau relié à la poutre principale de la scène, donnant l'impression que l'acteur s'envolait.

L'hypothèse de cette inspiration est renforcée par l'idée que ce genre était en vogue en Europe au moment où Molière performait et que les comédiens italiens installés à Paris représentaient autour des années 1640 une pièce de ce type, notamment sous la conduite de Scaramouche.

Cependant, Molière la reprend à son compte avec des modifications personnelles. Il condense l'intrigue tout en la simplifiant - il n'y a notamment aucune intrigue parallèle dans son Médecin volant, quand le genre italien présentait les péripéties d'un deuxième couple amoureux. On en sent néanmoins les prémices : pourquoi Gros-René se montre-t-il suspicieux à l'égard de Sganarelle, sinon par jalousie ?

Cette pièce fait en outre voir une structure inspirée de la farce médiévale française. Dans ce genre, les personnages montent une machination mais finissent par être pris au piège de la machine qu'ils ont eux-mêmes élaborée - tel Sganarelle se trouvant prisonnier chez Gorgibus...

Que raconte l'histoire du Médecin volant ?
Jean-Antoine Watteau, Le tombeau de maître André, 1707 (cieljyoti.wordpress.com)

La satire

Une satire veut critiquer les mœurs de ses contemporains. Ici, Molière le fait à travers des types bien précis.

Le père possesseur de sa fille

Gorgibus est tourné en ridicule par l'intrigue de Molière. Il est présenté de nombreuses fois comme « simplet » et ses différentes actions sur scène viennent le prouver. Il est aussi ridiculisé par Sganarelle, lui-même étant apparemment incapable.

Mais Gorgibus mérite les tourments qu'on lui inflige. Il est responsable de son malheur, en ceci qu'il refuse à sa fille le choix qu'elle fait pour son propre mariage.

Molière veut dénoncer par là les stratégies familiales (sur la base de réflexions financière et statutaires) qui s'imposent au détriment du sentiment amoureux.

Le médecin et son orgueil

Sganarelle se fait passer sans mal pour médecin à partir de deux stratagèmes.

D'abord, il parle latin dès qu'il le peut. Ou plutôt, il fait semblant, parce qu'il en est en réalité incapable, comme le montre sa confrontation avec l'avocat :

Sganarelle, à Gorgibus.
Ficile tantinapota baril cambustibus.

Ensuite, il donne l'illusion d'un savoir scientifique qui noie son auditoire. La scène dans laquelle il goûte l'urine de Lucile le montre : il exige, encore et encore, que la malade pisse, jusqu'à épuiser Sabine.

Sganarelle

Quoi ? Monsieur Gorgibus, votre fille ne pisse que des gouttes ? voilà une pauvre pisseuse que votre fille ; je vois bien qu’il faudra que je lui ordonne une potion pissatrice. N’y auroit-il pas moyen de voir la malade ?

Dans le même temps, le faux médecin ne cesse de parler et d'assommer Gorgibus d'arguments d'autorité douteux. Tout se passe comme si la pisse qu'il avalait, il la recrachait sur cet homme des plus crédules.

D'ailleurs, il en est un autre qui se montre crédule, malgré tout son supposé savoir technique : c'est l'avocat des scènes VI, VII et VIII. Lui-même arrive en déclamant des vers latins d'Hyppocrate, et se montre pourtant incapable de reconnaître le babil insensé du valet.

En somme, ces hommes qui imposent le respect des petites gens font plus de bruit que de bonnes actions.

Le valet rusé

Le véritable héros de la pièce, c'est Sganarelle. Il s'agit d'un personnage typique des pièces de Molière : c'est le valet rusé, celui qui trompe ses maîtres et parvient à renverser, pour quelques scènes au moins, le pouvoir social.

Mais ce qui est véritablement intéressant dans cette pièce, c'est l'évolution de ce valet :

  • il est d'abord présenté comme incapable et benêt : « C’est un lourdaud qui gâtera tout » dit Valère (scène 1), « Mais, néanmoins, quand je songe, cela est bien difficile de faire le médecin ; et si je ne fais rien qui vaille ? » avoue Sganarelle lui-même (scène 2)
  • il prend peu à peu confiance en endossant son rôle de médecin : « Merveille sur merveille : j’ai si bien fait, que Gorgibus me prend pour un habile médecin. » (scène X), mais doute encore de ses capacités : « Ah ! ma foi, tout est perdu ; c’est à ce coup que voilà la médecine renversée ; mais il faut que je le trompe. »
  • devant ses réussites, il se vante de ses performances devant son maître : « Ma foi, vous parlez fort à votre aise. Gorgibus m’a rencontré ; et sans une invention que j’ai trouvée, toute la mèche étoit découverte. » (scène XIII)
  • il finit par acquérir la certitude de sa qualité et se donne un titre un conséquence : « Oui, oui, il en faut encore sortir, et faire voir que Sganarelle est le roi des fourbes. » (scène XIV)

Sganarelle conquiert donc une identité sur la base des différents masques dont il s'affuble : celui du benêt en premier lieu, puis du médecin et du frère enfin. Il s'émancipe de son statut premier grâce à l'art de la tromperie ; il devient ce Narcisse orgueilleux et fier, finalement capable de faire mieux que les maîtres.

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Nathan

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.