Chapitres
- 01. Présentation
- 02. Mon commentaire
Présentation
Titre : Les vivants et les morts
Auteur : Gérard MORDILLAT
Genre : roman historique contemporain
Langue originale : français
Année originale : 2005
Note de l'éditeur :
Lui, c'est Rudi. Il n'a pas trente ans. Elle, c'est Dallas. Bien malin qui pourrait dire pourquoi tout le monde l'appelle comme ça. Même elle a oublié son nom de baptême... Rudi et Dallas travaillent à la Kos, une usine de fibre plastique. Le jour où l'usine ferme, c'est leur vie qui vole en éclats, alors que tout s'embrase autour d'eux. A travers l'épopée d'une cinquantaine de personnages, Les Vivants et les Morts est le roman d'amour d'un jeune couple emporté dans le torrent de l'histoire contemporaine. Entre passion et insurrection, les tourments, la révolte, les secrets de Rudi et de Dallas sont aussi ceux d'une ville où la lutte pour la survie dresse les
uns contre les autres, ravage les familles, brise les règles intimes, sociales, politiques. Dans ce monde où la raison financière l'emporte sur le souci des hommes, qui doit mourir ? Qui peut vivre ?
Mon commentaire
Deux mondes s'affrontent : Le premier, réel, est celui d'une petite ville qui ne vit que par l'implantation d'une industrie. Nous partageons la vie de ses habitants, qui sont directement ou indirectemement liés au sort de l'entreprise : ouvriers, parents, voisins, commerçants...
Le deuxième, lointain, distant, presque virtuel, est celui de la grande finance capitaliste qui jongle avec les chiffres comptables et les unités de productions comme un joueur d'échec manipule ses pions.
Entre les deux, des institutions dont le degré de maîtrise est variable : syndicats, associations, état...
La logique de l'un n'est pas celle de l'autre, et la situation sociale, lorsque l'usine n'est plus rentable à l'échelle de la mondialisation, devient inhumaine et explosive. On est happé par le récit, on veut savoir ce que deviennent ces personnages auquels on s'attache.
Il y a là un grand roman social, qui permet de comprendre une réalité parfois difficile à imaginer. C'est un sorte de témoignagne romancé dont la lecture me paraît essentielle, comme celle de Zola peut l'être pour comprendre le XIXè siècle.
Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de pages : ce roman de Mordillat se lit très facilement. En effet, et je le déplore car c'est son principal défaut, l'écriture est simple, trop simple : c'est un récit, ce n'est pas de la littérature. Mais celà le met à la portée de tous (à partir de la fin du lycée cependant car quelques scènes "d'amour" sont assez crues, et à mon sens inutiles à la narration.)
Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !