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C'est parti

Corpus du sujet :

Texte A : Pierre de Ronsard, « Une beauté de quinze ans enfantine », Les Amours de Cassandre (1552)

Une beauté de quinze ans enfantine,
Un or frisé de maint crêpe annelet,
Un front de rose, un teint damoiselet,
Un ris qui l’âme aux Astres achemine ;

Une vertu de telle beauté digne,
Un col de neige, une gorge de lait,
Un cœur jà mûr en un sein verdelet,
En Dame humaine une beauté divine ;

Un œil puissant de faire jours les nuits,
Une main douce à forcer les ennuis,
Qui tient ma vie en ses doigts enfermée ;

Avec un chant découpé doucement
Or’ d’un souris, or’ d’un gémissement,
De tels sorciers ma raison fut charmée.

Texte B : Charles Baudelaire, « A une passante », Les Fleurs du mal, 1857

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?

Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!

Qui est Charles Baudelaire, le poète français ?
Baudelaire était un artiste surprenant, à la vie tourmentée et à la plume subtile ! (source : L'Express)

Texte C : Henri Michaux, « Télégramme de Dakar », Plume, 1938 (extrait)

Dans le noir, le soir.
auto dans la campagne.
Baobabs, Baobabs,
baobabs,
Plaine à baobabs.

Baobabs beaucoup baobabs
baobabs
près, loin, alentour,
Baobabs, Baobabs.

Dans le noir, le soir,
Sous des nuages bas, blafards, informes,
loqueteux, crasseux,
en charpie, chassés vachement
par vent qu’on ne sent pas,
sous des nuages pour glas,
immobiles comme morts sont les baobabs.

Malédiction !
Malédiction sur CHAM !
Malédiction sur ce continent !

        Village

        village endormi

        village passe

De nouveau dans la plaine rouverte : Baobabs
Baobabs baobabs Baobabs
Afrique en proie aux baobabs !

Féodaux de la Savane. Vieillards-Scorpions.
Ruines aux reins tenaces. Poteaux de la Savane.
Tams-tams morbides de la Terre de misère.
Messes d’un continent qui prend peur
Baobabs.

        Village

Noirs
Noirs combien plus noirs que de hâle
Têtes noires sans défense avalées par la nuit.
On parle à des décapités
les décapités répondent en « ouolof »
la nuit leur vole encore leurs gestes.
Visages nivelés, moulés tout doux sans appuyer
village de visages noirs
village d’un instant
village passe

Baobab Baobab
Problème toujours là, planté.
Pétrifié — exacerbé
arbre-caisson aux rameaux-lourds
aux bras éléphantiasiques, qui ne sait
fléchir.

Oh lointains
Oh sombres lointains couvés par d’autres
Baobabs

[...]

Rappel de la méthode générale en dissertation

Comprendre le sujet

D'abord, il vous faut décortiquer les termes du sujet.

Reformuler le sujet

A partir de cette première analyse, vous pouvez également reformuler le sujet (souvent très utile).

Diviser le sujet en sous-questions

Ces sous-questions peuvent notamment vous être utiles pour établir vos parties et vos sous-parties.

Chercher des idées

Les idées doivent s'appuyer sur des exemples, lesquels doivent, inversement, vous offrir les idées. Ainsi :

  • appuyez-vous sur le corpus du sujet pour vos exemples
  • trouvez, à partir de votre cours et de vos connaissances, d'autres exemples

Le choix du plan

A partir de ces travaux préparatoires, vous devez finalement dégager un plan, généralement en trois parties et trois sous-parties (mais pas obligatoirement), chacune étayée d'exemples tirés du corpus et de vos connaissances personnelles.

Les enjeux du sujet sur la poésie et l'expression des sentiments personnels

Lorsque vous vous confrontez au sujet d’une dissertation, il vous faut bien identifier les termes qui posent un problème, ou qui témoignent d’une tension. Munissez-vous de stabylos de couleurs différentes, et surlignez les mots qui doivent faire l’objet d’une attention toute particulière.

A la fin de votre analyse du sujet, essayez donc de reformuler la question ! C’est souvent un bon moyen pour établir votre propre problématique, et pour vérifier si vous avez bien saisi le propos.

Ici :

  • Le sujet ne convoque qu'un seul genre littéraire : la poésie. Vos exemples ne devront donc être tirés que de la poésie : oubliez le théâtre et les romans pour un moment !
  • Le sujet se concentre sur la « poésie » et l'« expression » : il faut donc vous demander ce qu'est la nature de la poésie, quelles sont ses fonctions et son rôle.
  • Le sujet propose de lui-même une modélisation avec « surtout » : ce mot vous invite à dépasser l'idée d'une poésie comme étant seulement une tribune pour l'expression de sentiments personnels. vous devrez trouver des exemples de poésie qui se donne d'autres fonctions (la dénonciation politique ? la célébration de la beauté ? etc.)

Ainsi, à terme, nous pouvons reformuler le sujet de la manière suivant :

« Quelles seraient les fonctions de la poésie, outre celle d'exprimer les sentiments du poète ? »

Trouver des idées

D’abord, scindez votre sujet en plusieurs sous-questions :

  • Qu'est-ce qui relève du sentiment personnel ?
  • Quels sont les techniques littéraires pour l'exaltation du moi ?
  • Quels sont les fonctions de la poésie ?
  • Comment la poésie touche-t-elle son lecteur ?
  • Quel est le rôle du poète au sein de la société ?
  • Quelle influence la poésie possède-t-elle ?

Faites ensuite une liste de poètes et de poèmes, qui répondent à ces questions. Par exemple :

  • Horace, poète latin, qui définit la poésie comme de la « peinture », donc comme technique de représentation
  • Baudelaire et sa théorie des correspondances, faisant du poète un « voyant »
  • Victor Hugo et la poésie engagée (« L'enfant »)
  • etc.

Enfin, pour votre rédaction, n’oubliez pas l’ordre suivant au sein de vos paragraphes :

  • Une affirmation
  • Un argument
  • Un exemple (tiré de la poésie)

Rédaction de la dissertation

Introduction

A lire la poésie romantique du XVIIIème siècle, qui parle d'amour et de souffrance, il est facile de faire l'amalgame imprudent entre poésie et exaltation du sentiment personnel. Nombreux sont en effet les poèmes où la tristesse, la peur de la mort, la mélancolie, la joie amoureuse occupent la place centrale. Pourtant, comme médium littéraire, la poésie semble à même de servir une cause, puisqu'elle fait passer un message à un public.

Annonce de la problématique

Dès lors, la poésie sert-elle seulement le poète qui veut partager au monde ses sentiments ?

Annonce du plan

Nous verrons dans un premier temps que la poésie sert effectivement la cause lyrique, plus facilement encore que n'importe quel autre genre littéraire. Mais l'histoire nous a montré qu'elle est un formidable outil de communication, à même de célébrer la beauté ou de sensibiliser un public.

La poésie, lieu d'expression des sentiments personnels

Le poète sait très bien se servir de son art pour exalter ses sentiments, positifs ou négatifs. Les procédés de la poésie peuvent l'expliquer.

La poésie et les sentiments positifs

La poésie est une manière très fameuse d'exalter le je et de célébrer le tu. De nombreux poèmes sont écrits à la première personne et témoignent ainsi de la présence du poète. Ainsi du poème « A une passante », de Charles Baudelaire, qui se met en scène attablé à une terrasse, et s'adresse à un « tu » fuyant qu'il aurait pu aimer.

Car la poésie célèbre très souvent l'amour, sentiment susceptible de provoquer les meilleures inspirations et les plus beaux poèmes. Pierre de Ronsard a ainsi écrit la majeure partie de ses textes pour applaudir la beauté des femmes, telles que Cassandre ou Hélène, prénoms qui correspondent aussi ses recueils.

Mais l'amour se décline également à travers d'autres thèmes : Du Bellay, dans Les Regrets (1558), revendique son amour pour sa terre natale, l'Anjou ; Hugo clame son amour pour la liberté ; Francis Ponge célèbre son amour pour les choses, dans son recueil éponyme (Le parti pris des choses, 1942).

Qui est le dieu de l'Amour ?
Venus et Amour, Sebastiano Ricci, 1700

Mais le sentiment n'est pas qu'une affaire de bonheur, et les poètes savent aussi parler des événements qui les brisent...

Sublimation de la douleur

De la même manière que l'allégresse issue du sentiment amoureux, les douleurs liées à la séparation et la mort sont des thèmes récurrents de la poésie. Le poète aime à écrire au sujet de ce qui l'attriste ou le détruit. Ainsi, Victor Hugo, dans son poème très connu « Demain dès l'aube », extrait des Contemplations (1847), parle de la douleur de la perte de sa fille, et raconte comment il se rend au cimetière :

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

C'est que le poète trouve dans la poésie une occasion de sublimer la douleur, soit de la rendre pure et idéale, de la transformer en beauté. C'est le sens, notamment, du poème « Nuit de Mai » (1835), écrit par Alfred de Musset. Il se met en scène parlant avec la Muse, tandis qu'il souffre d'une rupture amoureuse. La Muse - c'est-à-dire la poésie - l'exhorte à créer à partir de cette douleur, plutôt que de se morfondre :

Poète, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle,
Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux,
Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle,
Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.
Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire
Te ronge, quelque chose a gémi dans ton cœur ;
Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.

La poésie permet ainsi de se libérer dans les mots et dans les sons, de faire exister bonheur et malheur, pour compenser en beauté les déceptions de la réalité. C'est que la poésie se prête particulièrement bien à l'expression des sentiments, d'où l'amalgame que l'on fait souvent entre les deux...

L'opportunité de la poésie

Le poète est un être particulièrement sensible et reçoit les choses de la façon la plus intense, disposant des mots pour le dire. C'est l'idée de Pierre Reverdy, dans son essai Cette émotion appelée poésie (1947) : pour celui-ci, le poète est celui qui parvient à trouver la juste expression pour faire coïncider le sentiment intérieur et la chose ou l'événement. Il accompagne ainsi le lecteur dans son rapport au monde.

En outre, le langage poétique possède de multiples procédés pour faire accéder à son intériorité : hyperboles, rimes, versification, métaphores, métonymie, etc. sont autant de moyens à disposition pour établir des parallèles illuminants. Elle peut ainsi mettre d'autant plus facilement des mots sur des sentiments généralement indicibles, comme le fait Stéphane Mallarmé, avec son « Sonnet en X » (1899).

Que peut la poésie ?
Jean Charles Augustin Bernard, La Muse Erato ou La Poésie érotique à qui l'Amour présente le portrait de Sapho, 1785

Transition

Mais la poésie est un médium littéraire avant tout : si ses caractéristiques propres la rendent particulièrement opportune pour l'expression sentimentale, elle peut utiliser ces mêmes moyens au service d'autres ambitions.

La poésie, porte-voix de l'humanité

La poésie est avant tout une manière de représenter le monde, qu'il relève de l'intériorité ou non. Mais parce qu'elle se destine à un public, elle peut aussi être engagée, efficacement. Ses procédés sont autant d'atouts pour ce faire.

La poésie, avant tout un laboratoire du langage

Comme l'affirmait Saint-John Perse, poète du XXème siècle, la poésie a pour fonction de « déraciner les mots », et cela, selon Jean Cocteau, afin de « dévoiler le monde ».

Le matériau premier de la poésie est évidemment le mot. C'est ainsi qu'ils sont à même de subir toutes les transformations possibles sous la main du poète, qui s'autorise tout dans l'espoir de provoquer une révélation opportune. Ainsi, dans « Télégramme de Dakar », Henri Michaux multiplie les « baobabs » pour s'amuser avec la sonorité [b] et reproduire la vision africaine d'une omniprésence de baobabs.

La poésie se fait donc moyen de connaissance non scientifique et non rationnelle, mais qui permet d'explorer le monde et de décrypter les enjeux du monde. Cela passe souvent par un retour aux sensations, comme Charles Baudelaire qui se plonge dans ses souvenirs à la faveur de « Parfums exotiques » (Les Fleurs du mal, 1857).

En somme, le poète élabore et déploie sa vision particulière du monde, se faisant « voyant » pour ses lecteurs, et créant des liens inattendus, qui révèlent la beauté en toutes choses. C'est le parti de Francis Ponge, dans son recueil Le Parti pris des choses, publié en 1942.

Mais la poésie sait aussi faire passer un message politique, de manière plus prosaïque, pour se faire une place au sein de la société.

La poésie engagée, une arme au service du monde

Certains poètes trouvent dans la poésie un moyen d'action politique, pour conscientiser les lecteurs au sujet de problèmes graves. C'est un usage notamment développé et imposé par Victor Hugo, avec par exemple « L'Enfant » dans son recueil Les Orientales (1829). Là, il documente les horreurs de la guerre, à la suite du massacre de l'île de Chio par les Turcs, dont furent victimes les Grecs.

Qui était Victor Hugo ?
Perdu dans ses pensées, Victor Hugo a, pour sa part, toujours était un homme libre. Si libre que sa pensée lui a valu un exil : mais pour l'auteur romantique, l'esprit et la création sont plus forts que tout.

Ce poème de Victor Hugo tire en outre sa force de la forme et du rythme qu'offre la poésie. En effet, son dernier vers agit comme une chute surprenant le lecteur.

Le poète se fait donc porte-parole de ceux qui n'ont pas de voix, plutôt que d'être messager de la nature. L'exemple le plus fameux est peut-être le poème « Liberté » (1942), de Paul Eluard, qui s'engage pour tous les résistants français.

Là aussi, ce poème joue de l'anaphore sur « liberté », figure de style fréquemment rencontrée dans les poèmes, et qui permet de rendre le message plus percutant encore.

La poésie est une force, par la condensation qu'elle vise, et elle peut avoir une vraie portée historique. La Fontaine, dans ses Fables, s'est plu à mettre en lumière les inégalités de la société monarchique, et jusqu'aujourd'hui, nous connaissons ses morales.

La morale constitutive du genre de la fable est par ailleurs une méthode politique, qui sied à merveille aux enjeux dont nous parlons ici.

Conclusion

La poésie est trop souvent cantonnée à son ambition lyrique dans l'esprit des personnes. Si elle permet souvent au poète d'exprimer ses sentiments personnels, d'explorer l'intériorité de son « moi », elle ne se réduit pourtant pas à cela.

L'histoire de la poésie montre en effet qu'elle a servi de multiples causes. De sa dimension descriptive avec Horace, poète latin, jusqu'à la poésie engagée de Paul Eluard, elle a montré sa capacité à servir des causes aussi multiples que différentes.

En somme, la poésie sert une représentation du monde, et porte en elle la capacité d'influencer son lecteur. Comme l'affirme Théodore de Banville dans Petit traité de poésie française (1871) :

« La poésie est à la fois Musique, Statuaire, Peinture, Éloquence ; elle doit charmer l’oreille, enchanter l’esprit, représenter les sons, imiter les couleurs, rendre les objets visibles, et exciter en nous les mouvements qu’il lui plaît d’y produire ; aussi est-elle le seul art complet, nécessaire, et qui contienne tous les autres »

Ouverture

Nous pourrions montrer, en continuité avec ce que nous avons défendu, que la posture de « l'art pour l'art », chère à certains poètes, est elle-même le véhicule d'une certaine représentation du monde...

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Nathan

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.