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C'est parti

Les figures d'analogie

La comparaison est une figure qui consiste à rapprocher deux éléments ayant un point commun, à l'aide d'un outil de comparaison. On distinguera donc le comparé (ce que l'on compare), le comparant (ce à quoi on le compare) et le fondement de la comparaison (le point commun du comparant et du comparé). Il (= comparé) est malin (= fondement de la comparaison) comme (= outil comparatif) un singe (= comparant).

La métaphore est une sorte de comparaison abrégée (l'outil comparatif est le plus souvent absent, et il arrive que le comparant soit implicite), qui repose sur une relation de ressemblance, que celle-ci soit objective ou subjective. Lorsqu'elle est développée sur plusieurs phrases, on parle de métaphore filée. Sauter sur l'occasion ou prendre le taureau par les cornes sont par exemple des métaphores passées dans le langage courant.

L'allégorie est une représentation figurée d'idées abstraites sous la forme d'un tableau ou d'une histoire qui développe une analogie initiale. Elle permet donc de rendre concrètes des données abstraites. La colombe est par exemple l'allégorie de la paix.

La personnification attribue à des éléments inanimés les propriétés des êtres animés. Elle permet aussi de représenter de façon plus concrète des idées abstraites.

Exemple : trois mille six cents fois par heure, la seconde chuchote : Souviens-toi. (Baudelaire)

La prosopopée met en scène les absents, les morts, les êtres surnaturels, voire les êtres inanimé et les fait parler ou agir.

Exemple : [La Nature] me dit : « je suis l'impassible théâtre / que ne peut remuer le pied de ses acteurs… » (Vigny)

Les figures de substitution

La périphrase est un procédé par lequel on remplace un mot simple par une expression plus complexe. L'auteur des Rougon-Macquart pour désigner Zola

La métonymie désigne un élément par un autre élément ayant une relation  logique avec le premier. Boire un verre, pour boire le contenu de ce verre

La synecdoque est une forme particulière de la métonymie, que sous-tend une relation d'inclusion ; on désigne alors le tout par la partie.  A l'horizon naviguait une voile (on désigne le navire par une de ses  parties, la voile).

Les figures d'opposition

L'antithèse est une figure qui consiste à rapprocher deux unités aux significations opposées. « Loin de vous la ravir, on va vous la livrer » (Racine).

L'oxymore est un cas particulier de l'antithèse, liant syntaxiquement des termes opposés dans un même groupe de mots, comme un substantif et un adjectif.  « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille).

Le chiasme place dans l'ordre inverse les termes de deux groupes syntaxiques identiques. « Chargé de fers, de regrets consumé » (Racine).

L'antiphrase consiste à faire entendre le contraire de ce que l'on dit ; le plus souvent, elle est utilisée dans les registre ironique. C'est du joli !

Les figures d'atténuation

L'euphémisme nomme des réalités désagréables de manière neutre ou agréable. Il est parti pour il est mort.

La litote est un procédé par lequel on dit le moins pour faire entendre le plus. Ce n'est pas une lumière ! pour dire de quelqu'un qu'il est particulièrement stupide.

Les figures d'amplification

La gradation est employée pour mettre de l'ordre dans les termes d'une énumération et les classer du plus faible au plus fort, ou du plus fort au plus faible « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » (Racine).

L'hyperbole est une figure d'exagération par laquelle on grossit un trait grâce à des termes augmentatifs (préfixes comme extra, adverbes marquant le haut degré, comparaisons, métaphores). Un bruit à réveiller les morts.

Les figures de construction

Le parallélisme est un type de répétition qui affecte la syntaxe. C'est la reprise, dans plusieurs séquences successives, d'un même schéma syntaxique, accompagné d'une variation le plus souvent lexicale. Exemple : A toi l'hymne  d'amour ! A toi l'hymne d'hymen ! (Hugo).

L'interrogation oratoire est une question qui n'attend pas de réponse, mais qui permet d'impliquer le destinataire. On parle aussi de question rhétorique. Exemple : Ah ! Fallait-il en croire une amante insensée ? ! ne devais-tu pas lire au fond de ma pensée ? (Racine).

L'ellipse fait omettre un terme grammatical normalement nécessaire à la construction de la phrase : elle produit un effet de raccourci. Exemple : je t'aimais inconstant, qu'aurai-je fait fidèle (Racine).

L'anacoluthe est une rupture de la constrution syntaxique, qui est parfois une incorrection, mais qui peut être à mettre au compte d'une recherche stylistique ou d'un trait de syntaxe affective ou expressive. Exemple : Intrépide, et partout suivi de la victoire, / Charmant, fidèle enfin : Rien ne manque à sa gloire (Racine).

L'asyndète désigne une absence de coordination (on parle alors, en syntaxe, de juxtaposition). Bon gré, mal gré.

Les figures d'insistance

La répétition est la reprise d'une même unité (son, mot, groupe de mots, vers, etc) Exemple : Moi je voyais briller au-dessus de la mer/ les yeux d'Elsa, les yeux d'Elsa, les yeux d'Elsa (Aragon).

L'anaphore est une répétition insistance du ou des même termes en début de vers. Exemple : Je n'écris point d'amour, n'étant point amoureux, / Je n'écris de beauté, n'ayant belle maîtresse, / Je n'écris de douceur, n'éprouvant que rudesse …. (Du Bellay)

L'énumération est un type de répétition où sont reprises des unités proches par le sens. Exemple : Vous voyez que je suis un ignorant, un sot, un fou, un impertinent, un paresseux (Diderot).

Une fois la figure de style identifiée et nommée, il ne faut pas oublier de l'interpréter en fonction de son sens et de l'effet qu'elle vise. Il ne faut donc jamais dissocier la forme du texte (son apparence, ses procédés et figures) de son fond (ce qu'il dit, la thèse qu'il défend ou l'histoire qu'il raconte).

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !