1 : Montesquieu, De l'esprit des Lois.

→ En quoi ce texte adopte-t-il deux postures différentes ?

I : La posture directe de l'auteur : argumentation indirecte, argument fallacieux, ironie de la représentation des philosophes.

II : Le réel visage du philosophe : Complicité du lecteur, plaidoyer pour l'égalité, un ton polémique.

2 : Voltaire, Traité sur la tolérance.

→ En quoi ce texte est-il un appel oratoire à Dieu et une double apostrophe aux Hommes.

I : Un appel adressé à Dieu afin qu'il aide les Hommes à donner le meilleur d'eux-même : Tolérance, reconstruire un nouveau visage de l'Homme.

II : Une double apostrophe en réalité adressé aux Hommes : Implication des hommes dans son discours, les hommes – véritable destinataire.

3 : Diderot, Supplément au voyage de Bougainville.

→ En quoi ce texte est-il un réquisitoire contre les maux de la civilisation et un éloge du retour au naturel ?

I : Un réquisitoire contre les maux de la civilisation : vieillard – personnage du sage, un discours qui exprime la révolte, l'annonce d'un avenir funeste.

II : Un retour à la simplicité du besoin : Un bonheur basé sur le simple nécessaire, affirmation des valeurs fondamentales de l'humanité, refus de la décadence.

4 : Voltaire, Dictionnaire philosophique : le fanatisme.

→ En quoi ce texte tente-t-il de dénonce l'intolérance et plaide-t-il en faveur des lumières de la philosophie contre l'obscurantisme.

I : Dénonce l'intolérance : subjectivité, figures de styles, prise de position basé sur l'ironie et la religion elle-même.

II : Contre l'obscurantisme : la philosophie comme remède à l'intolérance, le philosophe comme voie de l'apaisement.

5 : Rabelais, Gargantua.

→ Comment Rabelais fait-il de son texte une parodie tonitruante de la chanson de geste ?

I : Deux attitudes opposées face à la guerre.

II : Parodie de la chanson de geste : description décalée du moine Jean, caricature du récit épique.

6 : Madame de LaFayette : La Princesse de Clèves.

→ Comment ce portrait mêle-t-il grandeur et fragilité à la fois ?

I : Un portrait élogieux : classique, figure d'exception, beauté fragile.

II : Une héroïne fragile dans l'environnement de la cours : figure de la mère – porte parole des idées de l'auteur ?, démystification de la société de la cours, romanesque soucieux de réalisme, classicisme – désir de perfection.

7 : Balzac, Père Goriot.

→ Comment Balzac réussit-il à travers un portrait réaliste, à peindre un homme aux caractéristiques exceptionnelles ?

I : Un portrait réaliste : progressif, soucieux du détail, typique, au centre de l'univers de la pension.

II : Un homme au caractéristiques exceptionnelles + Figure diabolique.

8 : Albert Camus, Meursault, face au plaidoyer de son avocat.

→ Comment à travers son personnage de Meursault, Camus montre-t-il l'absurdité de la condition humaine ?

I : Un personnage décalé, un sentiment d'étrangeté au Monde : solitaire, incompris, polyphonie du texte.

II : Le sentiment de l'absurde, condition de l'existence humaine : jugement humain comme entrave à la liberté individuelle. L'indifférence d'un personnage trop lucide ?

9 : Albert Camus, Incipit de l'étranger.

→ En quoi cette plongée dans l'intériorité du narrateur est-elle également une plongée dans une nouvelle conception du romanesque ?

I : Une écriture désincarnée : présence du « je », début in medias res, oralité apparente du discours, succession d'actions mécanisée, absence de description, complète objectivité, conscience zéro, isolement du présent ( marque du narrateur ), aucune implication du héros.

II : Un personnage désincarné, une indifférence au monde ( mort de la mère, pas de sentiments, expression réduite au minimum ).

10 : Albert Camus, L'étranger – scène du meurtre de l'arabe.

→ En quoi ce texte mêle-t-il scène dramatique, fatalité et absurdité ?

I : Une scène dramatique : mécanisation dramatique en marche, rôle du hasard, temps suspendu.

II : Fatalité : monde hostile, la figure du châtiment divin.

III : L'absurde : rupture de l'équilibre, la question de la responsabilité et l'absence de prise de conscience.

11 : Albert Camus, Épilogue du roman de l'étranger.

→ Comment, dans ce monologue tragique, Meursault parvient-il à s'accepter en découvrant l'absurdité de la condition humaine ?

I : Monologue tragique : révolte, acceptation de soi, rigueur de construction du récit.

II : L'absurde, paradoxe de la condition humaine : plus de présent, fin des certitudes, la mort qui donne un prix à la vie.

III : Une paix enfin retrouvé : nouvelle conscience, bonheur possible, affirmation d'un attachement à la vie.

12 : Beaumarchais : Le Mariage de Figaro : Acte 1 – Scène 1.

→ En quoi cette scène d'exposition marque un renouveau de la comédie ?

I : Une couple de valets pas si classique : langage de virtuose, les femmes au pouvoir → émancipation.

II : Une comédie renouvelé : une comédie raffinée mais naturelle, une comédie sérieuse ?

13 : Beaumarchais : Le Mariage de Figaro : Acte 1 – Scène 7.

→ comment ce personnage ambigu concourt à la polyphonie de la scène, à la fois lyrique et comique.

I : Chérubin, figure du désir. ( exploitation du lyrisme ).

II : Chérubin, personnage ambigu. ( exploitation du comique : entre mariage et libertinage... ).

14 : Beaumarchais : Le Mariage de Figaro : Acte 2 – Scène 1.

→ Comment à travers une dramaturgie novatrice, Beaumarchais fait une peinture intime de la relation entre ces deux femmes ?

I : Une scène intimiste : compassion naturelle, double éducation sentimentale, deux portraits de femmes.

II : Une dramaturgie novatrice : Chérubin, l'impossible espoir qui répare les blessures, lieu de la représentation et de la parole – espaces ouverts.

15 : Beaumarchais : Le Mariage de Figaro : Acte 3 – Scène 5.

→ En quoi cette scène représente-t-elle une scène de conflit.

I : Une scène de conflit : + procédés.

II : Des personnages représenté au-delà de leur condition.

16 : Voltaire, Candide – Chapitre 1, Incipit.

→ En quoi avons-nous ici un conte traditionnel particulier ?

I : Les éléments du conte traditionnel : personnages schématiques, cadre idyllique ou presque, un monde idéal.

II : Les effets de mise à distance : des failles qui induisent le doute dans cet univers idyllique, le grotesque des personnages, la dénonciation de l'ordre social, l'illusion du pouvoir nobiliaire, l'usage pervertie du rapport de causalité.

17 : Voltaire, Candide – Chapitre 3, la guerre.

→ En quoi ce discours mêle-t-il deux figures ?

I : Un discours favorable à la guerre : registre épique au service de l'éloge, vision esthétique de la bataille, justification de la guerre, minimisation du caractère meurtrier de la guerre.

II : Un discours en réalité accusateur : succession de clins d'œil ironique provoquant le décalage, représentation macabre et pathétique des victimes, réalisme → guerre horrible et absurde, satire de la lâcheté de Candide et des philosophes → satire des pouvoirs politiques et religieux.

18 : Voltaire, Candide – Chapitre 19, le Nègre de Surinam.

→ En quoi ce texte dénonce-t-il l'esclavage et la philosophie optimiste en elle-même ?

I : Dénonciation de l'esclavage et de sa cruauté : description explicite de l'horreur, témoignage édifiant – langage prêté à l'esclave, simplification du réel pour mieux émouvoir.

II : Nouvelle dénonciation de la philosophie optimiste : Voltaire derrière son personnage, les progrès de Candide.

19 : Apollinaire, Zone.

→ On verra comment la ville mêle réflexion sur le monde actuel, lassitude du monde ancien.

I : Lassitude du monde ancien : las des formes d'art qui lui semblent dépassées ( symbolisme ) et revendique des nouvelles formes d'art comme le cubisme ou le futurisme. Usage du vers libre.

II : Réflexion sur le monde actuel : la religion qui est le seul pilier qui reste perpétuellement moderne.

20 : Cendrars, Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France.

→ Comment la ville devient à la fois la source et le motif de la rêverie poétique.

I : La Ville symbole de la modernité : souvenir et métaphore du changement.

II : La ville, motif de la diversité et du multiple + utilisation du vers libre.

21 : Verhaeren, Campagne hallucinées.

→ Quelle représentation l'auteur donne-t-il ici de la ville ?

I : La ville espace chaotique : verticalité, gigantisme, isolement, chaos.

II : La ville monstre : lieu du fantastique, espace impersonnel, personnification de la ville, violence et mort.

22 : Boileau, Les Embarras de Paris.

→ Quelles représentation de la ville Boileau propose-t-il ?

I : Une scène vivante : une représentation réaliste, les difficultés du poète.

II : Une scène légère : Satire de la vie parisienne, poème aux couleurs de la plainte .

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !