Chapitres
Entre Europe fédérale et zone de libre échange
Certains, comme l'Allemagne, sont partisans d'une Europe fédérale.
D'autres, le Royaume-Unis en tête, ont une conception très différente : l'UE ne doit être
qu'une zone de libre échange et ils refusent donc tout fédéralisme
et défendent une « Europe des nations ».
La France, une position intermédiaire
La position de la France peut être qualifiée d'intermédiaire : elle souhaite une politique commune sur le plan économique et monétaire mais elle reste réservée sur l'Europe politique. En effet, elle reste très attachée à une Europe des États-nationaux ; la présence d'un fort courant souverainiste dans l'opinion et au sein de certaines formations politiques renforce cette tendance.
Une demande d'Europe à géométrie variable
Devant de telles divergences, certains États ( la France, l'Allemagne ) proposent que l'approfondissement politique de l'UE soit le fait d'un groupe pionnier d'États qui établiraient des coopérations renforcées : une sorte d' « Europe à géométrie variable » ou d' « Europe à la carte ».
Enfin, avec une Europe à 27 se pose le problème de l'efficacité des institutions. Le projet de constitution qui devait se substituer aux traités existants et régler les questions fondamentales comme la répartition des compétences entre l'UE et les États aurait dû être ratifié par tous les États membres, mais la rance et les Pays-Bas ont rejeté le projet par référendum en 2005, ce qui a plongé l'UE dans la crise.
Un traité simplifié mis au point au sommet de Lisbonne ( 2007 ) a été ratifié laborieusement en 2008 – 2009 pour entrer en application le 1er décembre 2009.
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