LES FRANÇAIS DANS LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE.

PARTIE 2

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C'est parti

1 : Le front, l'enfer des soldats.

Quelles sont les conditions de vie des poilus ?

Les poilus vivent dans des conditions catastrophiques, outre les souffrances morales omniprésente qui leur ronge le cœur, les tranchées sont un piteux état. Les corps des blessés et des cadavres jonchent le sol, si bien que les tranchés prennent l'apparence d'un charnier humain. La faim, la soif, le manque de sommeil, le froid, la boue, la nostalgie du foyer, la saleté et les poux endurcissent chaque minute le séjour des soldats.

Quelles armes sont utilisées ? Comment se battent les « poilus » ?

Parmi les armes utilisées, on retrouve : les obus, les canons, l'artillerie lourde, l'aviation, la mitrailleuse, les gaz, le lance-flamme...

Les poilus se battent par offensive et utilise l'artillerie lourde et l'aviation pour déstabiliser les tranchées adverses par des jets d'obus. Il y a également alternance de périodes d'attente, de batailles défensives ( bombardement ) et d'assauts très violents.

Quels sont les sentiments des soldats ?

Les soldats souffrent en permanence de la mort et des horreurs qui se déroulent au quotidien. Ils sont spectateur et acteur au milieu d'un enfer où leurs camarades se font déchiqueter les membres, détruire le visage et sont la cible des rafales de balles. Il persiste une forte haine de l'adversaire, certains prennent plaisir à tuer, c'est la barbarie, la cruauté ( la guerre réveille les lassitudes, le découragement ). La solidarité de la camaraderie du front est très forte bien que certains sont contre la guerre et n'éprouve que le sentiment de se défaire de ce désastre. Il ne voit aucun intérêt à combattre mis à part défendre leur patrie et venger leurs proches. ( + nostalgie du foyer ).

Quels sont les rapports entre le front et l'arrière ?

Le front et l'arrière n'ont que très peu de rapport : les quelques lettres qu'ils s'envoient sont soumises à la censure et seulement un petit nombre d'entre elles parviennent à leur destinataire.

Il y a également un sentiment d'incompréhension des soldats du front vis à vis de l'arrière ( jalousie, haine contre les planqués et « profiteurs de guerre » ).

Quelles raisons peuvent expliquer que les soldats ont tenu trois ans dans les tranchées et dans les combats qui s'y déroulèrent ?

Les soldats ont tenu dans les tranchées pour différentes raisons : la solidarité des combattants qui prévaut, la survie de chaque soldat dépend largement de l'efficacité au combat de ses camarades ; l'image de soi est déterminante : il ne faut par donner le sentiment qu'on fléchit dans l'épreuve, ne pas manquer à l'idéal de virilité exalté durant la guerre et affermi par la discipline militaire ; le mélange de volonté de vengeance des camarades morts au combat, de haine de l'ennemi et d'investissement personnel dans la défense du sol national, de sa famille, de son foyer ; l'attente et l'espoir de recevoir une lettre ou un signe de sa famille.

2 : La société française toute entière mobilisée.

Les problèmes de main d'œuvre.

A l'arrière comme au front, le problème des effectifs s'avère crucial ; il faut des bras pour l'agriculture et surtout pour l'industrie d'armement. On retire du front les ouvriers qualifiés, spécialistes indispensables en tant « qu'affectés spéciaux ». Les colonies fournissent au total environ 600 000 hommes et plus de 150 000 travailleurs. On a recours au travail féminin ( ex : « munitionnettes » ).

Mobiliser les esprits.

Dans cette longue guerre, le moral est gage de victoire. La propagande s'appuie sur le patriotisme profond de la population. Elle passe par les affiches, les livres, les journaux ; elle est aussi véhiculée par l'école.

On dénonce et on amplifie les atrocités commises par l'ennemi, en particulier dans les territoires occupés par les Allemands. Population et soldats sont le plus souvent convaincus de la justesse de leur cause, de défendre la civilisation contre la barbarie, que Dieu est à leurs côtés.

La censure des journaux, le contrôle postal militaire ( surveillance des courriers des soldats ) doivent servir à rassurer l'arrière ; les soldats parlent de « bourrage de crâne ».

3 : Une économie de guerre.

Les nécessités d'une guerre longue et industrielle entraînent la mise en place par l'État d'une économie de guerre : l'État intervient fortement dans l'économie, il planifie, passe des commandes, répartit les matières premières, impose des restrictions aux populations... l'État fait appel aux grandes entreprises privées qui reconvertissent leurs installations pour la production d'armements. Ces industriels ( comme Louis Renault ) réalisent d'énormes profits et apparaissent bientôt pour l'opinion comme des « profiteurs de guerre ». Pour financer le colossal effort de guerre, l'État lance des emprunts, obtient des crédits auprès du Royaume-Uni et des États-Unis et laisse se développer l'inflation.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !