Chapitres
LA FRANCE DES ANNÉES 1930
LA FRANCE SUR LA DÉFENSIVE.
1 : Le gouvernement Daladier.
Le centre de gravité politique se déplace à droite ( radicaux + droite modérée ). Volonté de Daladier de « remettre la France au travail ». Politique de relance économique, il assouplit la loi des 40 heures, politique de réarmement. Mais l'état économique du pays reste préoccupant.
2 : L'illusion des accords de Munich.
Danger nazi croissant ; les démocraties reculent devant les coups de force de Hitler car la pacifisme profond de l'opinion conditionne l'action ( ou plutôt l'inaction ) des gouvernements.
Crise des Sudètes ( Tchécoslovaquie ) en septembre 1938 ; Daladier signe les accords de Munich laissant les Sudètes à Hitler. La majorité de l'opinion est soulagée car elle croit la paix sauvée.
3 : Une France affaiblie à l'heure du danger.
La France n'est pas prête à la guerre à tous points de vue : la France est fragilisée sur la plan démographique ( classes creuses, davantage de décès que de naissances, plus faible population qu'en Allemagne ). Le pays est fragilisé économiquement ( activité moindre qu'en 1930 ) et divisé politiquement : la droite sous-estime le danger nazi par anticommunisme, la gauche prône souvent un pacifisme intégral. Le Pays qui n'est pas prêt militairement à faire la guerre. Infériorité face à l'Allemagne dans certains domaines comme l'aviation. On doit aussi déplorer la médiocrité de beaucoup d'officiers, y compris, ce qui est grave, au sein de l'état-major. Ces officiers supérieurs, le plus souvent sans imagination, sans audace, n'hésitent pas à écarter impitoyablement toutes les idées novatrices ( en particulier concernant la guerre motorisée, l'importance des chars ) et persistent ainsi à prôner une tactique obsolète, où les chars sont considérés comme un simple soutien de l'infanterie et « saupoudrés » au sein des différents corps, au lieu d'être regroupés comme en Allemagne dans des divisions blindées. Enfin, hanté par le souvenir du carnage de 14-18, l'état major s'est figé dans une stratégie purement défensive et compte sur la Ligne Maginot pour protéger le territoire d'une invasion allemande ; attitude qui correspond d'ailleurs parfaitement aux aspirations profondes de la population.
Conclusion :
La Seconde Guerre mondiale éclate en septembre 1939 lorsque la France à la suite de la Grande Bretagne, déclare la guerre à l'Allemagne qui vient d'envahir la Pologne. Même si une grande partie de l'opinion a pris conscience qu'on ne pouvait plus reculer face à Hitler, c'est un pays démographiquement affaibli, politiquement divisé, économiquement convalescent, qui entre dans le conflit. La IIIe République allait-elle pouvoir surmonter cette nouvelle guerre ?
RdM...
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