Chapitres
Introduction
La
diffusion des nouvelles techniques a bousculé l'ordre social. Désormais, deux
groupes sociaux sont en présence : ceux qui possèdent les moyens de
production (la bourgeoisie) et les autres (ouvriers). Entre ces deux groupes,
le fossé ne va cesser de se creuser. La seule occasion de rencontre entre eux
est le travail. La différence sociale tourne finalement de plus en plus à
l'opposition. On assiste alors à la mise en place de la société industrielle.
Pourquoi la différence entre ces deux groupes
tourne-t-elle à l'opposition ?
Quelles sont les caractéristiques de la société
industrielle ?
I) Une nouvelle organisation sociale
- L'urbanisation :
L'urbanisation
est due à la mécanisation de l'agriculture, donc moins de travail à la campagne,
ce qui entraîne l'exode rural. On devient ouvrier en ville plutôt que de rester
à la campagne. La population évolue trop vite par rapport au nombre de
logements disponibles, donc les conditions de vie deviennent précaires, c'est
un développement anarchique des villes. Pour remédier à ces problèmes, on
développe les banlieues et les transports (comme les tramways). La ville la
plus innovante est New York avec les gratte-ciels. A Paris, Haussmann
réorganise la ville dans les années 1860 en perçant des grands boulevards pour
faciliter le passage des voitures et des transports. Le tout à l'égout est
aussi bâti, ainsi que les différents réseaux de gaz et d'électricité. En centre
ville, il fait construire des immeubles prestigieux : les bourgeois sont
donc rassemblés dans le centre, et les ouvriers se retrouvent alors dans le
faubourg. Cela créer une ségrégation spatiale de la ville. Les villes sont les
premières loges des innovations, de la mode. On y créer des activités de loisir
(cinémas, parcs, stades, fêtes foraines, théâtres…). C'est donc l'essor d'une
civilisation urbaine.
Le phénomène
social lié à la révolution industrielle est la transition démographique, avec
une augmentation forte de la population. Le taux de natalité ne cesse pourtant
de diminuer. Ceci s'explique par une diminution de la mortalité (augmentation
de l'espérance de vie et baisse de la mortalité infantile). Vient s'ajouter à
cela une forte immigration. La baisse de la natalité s'explique par la petite taille
des logements urbains par rapport à la campagne. Il y a donc moins d'enfants
dans le monde ouvrier. De plus les bourgeois ne veulent pas diviser le
patrimoine. Il n'ont donc en général pas plus de 1 voir 2enfants. Les classes
moyennes misent sur l'ascension sociale et veulent aussi tout léguer à un
unique enfant.
- Les
nouveaux rapports sociaux dans les villes :
-
La
bourgeoisie : c'est l'élite urbaine. Ils possèdent les moyens de
production (le revenu d'un industriel est 20fois plus élevé que celui d'un
ouvrier) et ont une grande influence dans le milieu politique. La bourgeoisie
remplace l'ancienne noblesse, qui s'est ralliée à elle pour gagner en prestige
social en mariant les enfants pour des intérêts purement économiques. Il y a
donc fusion entre ces deux catégories.
-
Les classes
moyennes : elles regroupent les commerçants, artisans,
fonctionnaires, et liés au service publique (les « cols blancs »).
Ils croient fortement à l'ascension sociale pour l'éducation et grâce au mérite
et au travail. C'est pour cela qu'ils ne veulent pas beaucoup d'enfants. Ils
veulent se distingués des classes populaires. Ils habitent en banlieue dans des
maisons individuelles.
-
La classe
ouvrière : (les « cols bleu ») Ils ont des conditions de
travail difficiles. Ils représentent environ 1/3 de la population active. Il y
a 3 sortes différentes d'ouvriers : les ouvriers spécialisés (une tâche
simple), les ouvriers qualifié (une tâche plus compliquée) et les contremaîtres
(repartir les tâches). Leur seul moyen d'action est la grève.
- Les
transformations du monde rural :
La population
rurale diminue pendant la révolution industrielle. Ils pensent mieux vivre à la
ville qu'à la campagne, alors que ce n'est pas toujours le cas. Cette
population se modernise et se mettent au niveau des villes (avec certes un peu
de retard) grâce aux moyens de transports. Ils veulent copier le mode de vie
urbain.
L'école
obligatoire est mise en place par Jules Ferry en 1888. Les enfants peuvent donc
aller travailler en ville au lieu de rester paysans à la campagne comme leurs
parents. Les naissances diminuent donc à la campagne. Les engrais permettent de
meilleurs rendements et de meilleure qualité. L'apparition des tracteurs créer
une augmentation des crédits. Il faut donc pour cela des grandes parcelles.
Elles deviennent de plus en plus grandes, donc les agriculteurs peuvent donc
acheté des tracteurs. Cela impose aux petits paysans de vendre leurs terres.
Seuls les riches restent donc à la campagne.
II) Les idéologies à l'Age Industriel
- Le
Libéralisme :
La doctrine du
libéralisme a été fondée par Adam Smith. C'est un système économique ayant pour
principe de laisser à chacun faire ce qu'il veut dans le domaine économique.
Chacun cherche son propre profit et ainsi l'ensemble de la société s'enrichit.
L'Etat ne doit pas intervenir dans l'économie et le libre échange doit
permettre la libre circulation des richesses.
Les idées dont
un triomphe dans la fin du XVIIIème siècle, elles favorisent les bourgeois.
Le libéralisme entraîne des conséquences
dramatiques sur la classe ouvrière, les riches s'enrichissent, et les pauvres
restent pauvres, car leurs salaires ne sont pas augmentés. L'Etat va donc
pallier la doctrine en instaurant le droit de drève, en limitant le temps de
travail et instaurer un salaire minimum.
- Les
critiques du capitalisme libéral :
-
Le
traditionalisme : c'est un courant qui dénonce les inégalités du
capitalisme et souhaite que les industries fassent preuve de générosité. Le
retour à l'ancien régime est donc voulu.
-
Le capitalisme
social : le Pape Léon XIII dénonce les mesures du capitalisme, car
cela entraîne trop de pauvreté. L'Etat doit freiner les excès du capitalisme et
veiller au bien être de tous les individus : le paternalisme.
- Le rejet
et la contestation du capitalisme :
-
Le syndicalisme:
c'est un regroupement ouvrier dans les usines pour avoir de meilleurs
conditions de travail. Leur moyen d'action est la grève (GB : Trade Union
et France : CGT). Ce n'est pas une idéologie.
-
Le
socialisme : doctrine qui découle du marxisme, par Karl Marx.
Celui-ci constate qu'il y a deux groupes différents : les dominants (qui
détiennent les moyens de production) et les dominés (les autres). Ils ne
peuvent s'entendre car ils ont des objectifs opposés. Il propose un changement
de système dans lequel il n'y aurait pas de propriété privé et pas de classe
sociale. Il veut créer une société égalitaire où il n'y aurait plus besoin
d'Etat. Le communisme met en place ce système. Les dominés sont plus nombreux
que les dominants. Ils peuvent donc faire une Révolution à l'issue de laquelle
les dominés gagneraient. C'est donc une dictature du prolétariat. Cela commence
en 1864 : mouvement ouvrier de Karl Marx (la Première Internationale).
Elle regroupe les ouvriers de tous les pays pour préparer la révolution. Il y a
une division des communistes à partir du XXème siècle et trois tendances
différentes. D'un côté le socialisme qui veut réformer le système du
capitalisme pacifiquement par la loi en étant élu (Jean Jaurès). D'un autre
côté l'anarchisme, qui ne veut aucune entrave dans la société, donc pas de
lois, pas d'Etat et pas de dirigeants. Pour finir, le communisme : pas de
propriété privé et classes sociales.
Conclusion
La Révolution
Industrielle a donc entraîné des modifications profondes des
modes de vie. Avec le développement des usines, la population s'urbanise.
Ainsi, les classes moyennes se modernisent et l'organisation de la société
aussi. Trois clases sociales se distinguent : la bourgeoisie, la classe
moyenne et la classe ouvrière. L'opposition entre bourgeois et ouvriers va
laisser place à l'émergence d'une classe moyenne de plus en plus nombreuse.
C'est la société contemporaine.
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Merci beaucoup vous m’avez sauvé je ne comprenais rien à mon chapitre maintenant tout est clair
Bonjour ! Ravi d’avoir pu vous aider, merci pour votre fidélité !
Bonne journée !