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C'est parti

Les questions à poser au texte

LECTURE DU TEXTE ET DU PARATEXTE

Premières impressions ?

Premières hypothèses ?

 

Impressions : Interrogation sur le personnage qui raconte l'histoire, ressentiment de pitié + envie de connaître le fin fond de l'histoire.

Hypothèses : Peut-être que l'homme qui est en prison a commis un crime ou peut-être est-t-il là bas par erreur ????????

 

Auteur ? Epoque ? Mouvement ? Victor Hugo est un auteur romantique du XIXe siècle.
Titre ? Genre ? Il a écrit le roman « Le Denier jour d’un condamné » publié en 1829.
Sujet du texte ? Un homme est emprisonné depuis cinq semaines à Bicêtre et il n’a qu’une seul certitude ‘‘condamné à mort ’’ !!!!!!!!!!!!!!!
  Comment ? (quels procédés sont utilisés ?) Pourquoi ? (Interprétation- Qu'est-ce-que l'auteur montre ?)
Place significative de l'extrait dans l'œuvre ? L’extrait est situé au début de l’œuvre : c’est l’incipit.

Qui ? Un inconnu

Quoi ? Une seul certitude ‘‘condamné à mort ’’

Où ? Dans la prison de Bicêtre

Quand ? On ne sait pas mais certainement au XIXe s car  la peine de mort est en remise en question.

L’auteur pose le cadre de l’action en France, dans une prison. Il introduit  à travers un homme un de ses désirs ; l’abolition de la peine de mort. Un début in media res de l’incipit avec cet homme qui commence à raconter sa souffrance psychologique et physique de devoir attendre et attendre encore son heure depuis l’antépénultième lieu de sa vie et ce depuis près de cinq semaines.

Mise en page

Prose ? Vers ? Le texte est écrit en prose. Car c’est un roman.
Nombre de paragraphes ? Proportion des paragraphes ? Il contient 6 paragraphes de courtes et moyennes longueurs. (de 1 à 15 lignes)

Le plus court : 1

Le plus long : 3

1# : L’homme n’est attaché qu’à une seule certitude ꞌꞌcondamné à mortꞌꞌ.

3# : L’homme se souvient du passé où il avait l’habitude de vivre chaque jour comme il venait et ne se souciait guère du lendemain.

Strophes ? Versification ? Non Car c’est un roman.
Dialogue ?

 

Absence totale de dialogue ; le personnage est en prison seul face à lui-même. L’auteur insiste sur la solitude de l’homme en se plongeant dans ses pensées ; ce qui ne permet la présence d’aucun dialogue.
Forme(s) de discours dominant(s) ?  (narratif, descriptif, explicatif, argumentatif) Narratif (l'homme raconte ses peurs, ses angoisses, ses souvenirs qui durent depuis près de cinq semaines) Victor Hugo  nous fait prend conscience que l’homme est quelqu’un comme les autres ; qu’il a et ressent les mêmes sentiments et sensations que tous. Et qu’être un condamné n’en fait pas moins un être humain.
Connecteurs spatio-temporels ? Connecteurs logiques ? Spatiaux : « dans mon imagination » (l15-16), « aux fers » (l17), « dans mon cachot » (l17-18), « en prison » (l18) ,« dans une idée » (l18), « là »  (l21), « face-à-face avec moi » (l23), « dans l'horrible réalité » (l33), « sur la dalle » (l33-34), « dans les rayons pâles » (l34), « dans la trame » (l35), « sur la sombre figure du soldat de garde » (l36), « à mon oreille » (l38)

Temporels : « voilà cinq semaines » (l3), « autrefois » (l6), « des années » (l6), « des semaines » (l6-7), « chaque jour» (l7-8), « chaque heure » (l8), « chaque minute » (l8), « la nuit » (l14), « maintenant » (l17), « avant que » (l31)

Logiques : « car » (l6), « quoi que je fasse » (l21), « quand » (l24), « où » (l25), « et » (l28), « sous la forme de » (l29)

1# : pas de connecteurs ; élément perturbateur : la condamnation à mort.

2# : un  connecteur temporel nous indique que depuis un certain temps, l’homme est emprisonné et loin de la vie civile.

3# : essentiellement temporels : retour en arrière dans les souvenirs de sa vie antérieure et surtout de sa liberté + connecteur logique de rapport cause-conséquence : l’emprisonnement lui fait au fur et à mesure perdre la notion du temps.

4# : essentiellement spatiaux : souffrance psychique et physique dues à l’emprisonnement.

5# : essentiellement logiques : cette seule pensée habite son esprit ; sa simple présence l’étouffe, chacun de ses gestes la lui rappelle.

6# : essentiellement spatiaux : brusque retour dans la réalité de sa cellule après un court assoupissement et remanifestation de cette pensée sous la forme d’une voix.

Plan du texte ?

 

1# : la condamnation à mort

2# : attente depuis cinq semaines

3# : souvenir du temps passé

4# : esprit et corps en prison

5# : peur de la mort ; elle l'obsède

6# : description abstraite de la cellule

L’auteur commence par une intervention extérieure qui sera le fil conducteur de l’histoire, puis l’homme rentre en action et raconte ses souvenirs, sa situation actuelle, sa peur et finit par le lieu de son incarcération. On passe de l’extérieur à l’intérieur pour finir à un extérieur proche.
Registres (comique, tragique, lyrique, fantastique, réaliste, polémique…) ?

 

Registres réaliste, pathétique et tragique L’auteur site des lieux réels, insiste sur des détails de la vie courante de l’homme ; il cherche à faire l’histoire passée le plus vraisemblable que possible. V.H. apporte aussi dans l’histoire des émotions qui éveille la compassion du destinataire et montre la peur de la mort de l’homme ainsi de sa résiliation à garder espoir.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui ?

A qui ?

Où ?

Quand ?

L'homme se raconte à lui même dans un journal intime pendant les derniers instants de sa vie. V. H. veut nous monter à travers la plume d’un homme cultivé mais condamné à mort que la peine capitale ne fera qu’enlever à la Terre un homme capable de la rendre surement meilleure.
Présence/absence du narrateur ? Le narrateur est présent. Hugo voulait que son personnage se raconte lui-même sans aucun secret et que le jour où quelqu’un découvrirait son journal, il puisse se rendre compte que ce fut un honnête homme que la société a condamné à la peine capitale.
Focalisation ? Interne On ressent les émotions de l’homme  travers ses mots.
  Champs lexicaux ? - Temps : cinq semaines, des années, des semaines, jour, heure, minute, la nuit, le temps.

- Captivité + Solitude : seul, captif, aux fers, cachot, prison, cellule.

- Obsession + sinisme : horrible, sanglante, implacable, infernale, seule et jalouse, chassant, me secouant, se glisse, se mêle, se colle, m’obsède, épie, reparait.

L’auteur choisit ces champs lexicaux pour accentuer l’attente interminable de l’homme et ses souffrances ; ce seront les deux axes majeurs de fin de vie du personnage.
Figures de styles ? Anaphore (l2-4) : toujours

Analespe (l6-16) : retour sur des évènements de sa vie antérieure

Comparaison (l21-22) : la pensée de la mort est comparée à un spectre de plomb

Allégorie (21-28) : l’imagination de l’homme attribue des caractères humains à la pensée

Personnification  (l29) : la pensée est traduite par un couteau dans les rêves de l’homme.

Victor Hugo utilise énormément de figures de styles pour montrer d’abord que le fait que l’homme soit au courant de sa future mort constitue un assassinat de la part de la société, ensuite il montre la mélancolie de l’homme vis-à-vis de sa vie antérieure, puis que celui-ci est sans cesse harcelé par l’idée de la mort. Tout ceci pour monter qu’il est un homme comme un autre.
  Temps et valeurs ? - Présent à valeur de narration (… il me semble …), d’habitude (voilà cinq semaines …), de passé récent (je viens de m’éveiller …),

- Imparfait à valeur de passé (j’étais, s’amusait …)

- Plus-que-parfait à valeur de passé (aient eu …)

- Passé-composé à valeur de passé révolu (a murmuré …)

L’auteur utilise des temps du récit car l’histoire doit paraitre le plus vraisemblable possible. Aucune projection dans le futur du à la peur de mourir de l’homme.
Mode et valeur ? Indicatif : mode du réel Registre réaliste donc mode du réel
Tournure passive ?

Tournure active ? …

Tournure passive dans le présent et active dans le passé. L’homme laisse ses pensées guider sa vie alors qu’auparavant il était seul maître de son destin.
  Type de phrases et rôle de la ponctuation (. !?...) ? Phrases simples et complexes, exclamatives et déclaratives. Les points servent à marquer une pause dans le discours de l’homme. Les points d’exclamation marquent une intonation expressive sur des faits qui ne peuvent être mis en doute ou sur des faits imaginaires.
Longueur des phrases ? Phrases longues avec quelques courtes Phrases courtes mettent en valeur les éléments importants du roman.
Expansions du nom (adjectif qualificatif, compléments du nom, prop. sub. relative…) ? Enormément d’adjectifs qualificatifs dans les paragraphes 3 et 5. Pas de compléments du nom. Des propositions subordonnées relatives dans le paragraphe 5 pour désigner les contre-attaques de la pensée dans son esprit. Cherche à ce que le lecteur puisse se projeter dans la cellule de la prison à la place de l’homme.
Style direct / indirect/ indirecte libre ?

Niveaux de langues ?

Pas de dialogues donc pas de style.

Niveau de langue courant.

Le roman est un journal intime donc il n’y a pas de style. Et le niveau de langues est courant car l’homme est plutôt cultivé, étant donné qu’il sait écrire, fréquentait des théâtres… mais à mesure que l’histoire avance il perdra peu à peu son intelligence pour ne devenir qu’un simple homme du peuple.
A partir des réponses trouvées, proposez deux axes de lecture  

  1. Je veux monter l’omniprésence de la peine de mort dans les pensées de l’homme et les stratégies utilisées par Hugo pour nous convaincre que son abolition serait une bonne chose.

 

  1. Je veux monter que Victor Hugo fait de son histoire, un texte réaliste mais aussi pathétique voire tragique.

 

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !