Cette page vise à présenter les termes incontournables que l'on rencontre au théâtre. Pour en apprendre plus sur l'histoire du genre théâtral, rendez-vous ici, ici ou encore ici !

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La mise en forme d'une pièce de théâtre

Acte : Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action (Dictionnaire du théâtre, Pavis, Patrice, Edité par Messiaor - Editions Sociales, 1987)

Argument : Résumé de l'histoire que la pièce met en scène. (Pavis 1987, p. 47)

Arlequinade : Pièce, avec ou sans paroles, ayant Arlequin pour personnage central. Il peut s'agir de la réécriture d'une pièce connue, comme Dom Juan, dont une version, Le Festin de pierre, attribue à Arlequin le rôle du valet. (Dictionnaire Robert, 1991)

Avertissement : Texte d'escorte où l'auteur dramatique s'adresse directement au lecteur, l'avertit de ses intentions, précise les circonstances de son travail, analyse son oeuvre, prévient d'éventuelles objections. (Pavis 1987, p. 53)

Bienséance : Conformité aux conventions littéraires, artistiques et morales d'une époque ou d'un public. Une des règles du classicisme : les moeurs du héros doivent être acceptables et les faits historiques vraisemblables; la réalité ne doit pas paraître sous des aspects vulgaires ou quotidiens; la sexualité, la violence et la mort sont refoulées hors scène. (Pavis 1987, p. 56.)

Canevas : Résumé ou scénario d'une pièce pour les improvisations des acteurs, en particulier ceux de la commedia dell'arte. (Pavis 1987, p. 63)

Canular : Blague, farce, fausse nouvelle. (Dictionnaire Robert 1991)

Catastrophe : Dans la tragédie grecque, dernière des quatre parties de l'oeuvre, où le héros reçoit sa punition, généralement funeste. Correspond au dénouement, dans la tragédie classique. (Pavis 1987, p. 66)

Chorégraphie : A l'origine, désigne l'art de diriger les choeurs dans le théâtre grec. Aujourd'hui, le terme est employé pour signifier la mise en scène du théâtre gestuel.

Contrepoint : Série de lignes thématiques ou d'intrigues parallèles qui se correspondent selon un principe de contraste. (Pavis 1987, p. 96)

Couturière : Répétition où se font les retouches aux costumes. Par métonymie: dernière répétition avant la générale. (Robert 1991)

Deus ex machina : Personnage ou événement qui intervient de façon inattendue et qui permet à l'auteur de la pièce de couper court au développement d'un scénario, ce qui permet d'éviter à ses personnages une catastrophe (ex. : apparition du Commandeur dans Dom Juan, de Molière).

Didascalie : Instruction du didascale à ses interprètes. Aujourd'hui, désigne des indications scéniques qui ne font pas partie du texte théâtral, et doivent guider l'acteur et le metteur en scène.

Dramaturgie : Art de la composition des pièces de théâtre. Technique ou poétique de l'art dramatique qui cherche à établir les principes de construction de l'oeuvre. (Pavis 1987, p. 133-136)

Drame : Action qui se déroule sur la scène.

Exposition (scène d'exposition) : L'exposition correspond aux informations fournies dans les premières scènes de la pièce afin que le spectateur puisse comprendre l'action et les personnages en relation.

Fable : Suite de faits qui constituent l'élément narratif d'une oeuvre, agencement en système des faits racontés, logique des actions et syntaxe des personnages. Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la pensée et le spectacle. (Dictionnaire Robert 1991)

Fatalité : Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable. La fatalité est un moteur de la tragédie grecque. (Robert 1991)

Féerie : Spectacle où apparaissent des personnages surnaturels (dieux et démons, fées et enchanteurs...), exigeant d'ordinaire des effets scéniques considérables. On offrit des extraits de l'opéra Vénus et Adonis (livret de Jean-François Deshayes, musique de Robert Desbrosses) à Québec en 1765. (Pavis 1987, p. 167-168)

Hors-texte : Terme pour désigner le contexte et l'intertexte. (Pavis 1987, p. 194.)

Indication scénique : Instruction d’interprétation fournie par une didascalie.

Intrigue : Ensemble des événements qui constituent le déroulement de la pièce. Suite de rebondissements, entrelacement de conflits ou d'obstacles, et moyens mis en oeuvre pour les surmonter. (Pavis 1987, p. 208-209)

Littérarité : Caractère d'un texte considéré comme oeuvre littéraire; ce en quoi un texte se définit comme configuration d'éléments stylistiques et de valeurs différentielles (phonèmes, mots, rythmes, personnages, objets, lieux, etc.), réglés, implicitement ou explicitement, par les lois du système littéraire. (Dictionnaire Robert 1991)

Mise en scène : Ensemble des moyens d'interprétation scénique (scénographie, musique, jeu...); activité qui consiste à agencer ces moyens. Articulation entre le travail d'un maître d'oeuvre et celui de chacun des artistes qui concourent à l'oeuvre; transposition - et non traduction - d'une écriture dramatique en écriture scénique. (Pavis 1987, p. 244-248)

Noeud : Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la situation initiale et qui entament l'action (Pavis 1987, p. 263).

Péripéties : Changement abrupt de situation dans une action dramatique.

Prologue : Partie de la pièce qui, chez les Grecs, précède l'entrée du choeur. (Dictionnaire Robert 1991)

Scène : Division d'un acte où il n'est prévu aucun changement de personnages.

Spectacle : Ce qui s'offre au regard (performance aussi bien que représentation). Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la fable et la pensée. (Pavis 1987, p. 142)

Tableau : Division d’un texte dramatique ou scénique, qui se fonde sur un changement d’espace ou de temporalité.

Théâtralité : caractère de ce qui est directement théâtral ; ce qui est réglé par les lois du système théâtral.

Théâtrologie : étude du théâtre.

Trilogie : Ensemble de trois pièces de théâtre.

Unité d'action : Signifie que l’intrigue d’une pièce est unique, et n’a pas d’intrigue secondaire. Elle fait partie des trois règles du théâtre classique.

Unité de lieu : Signifie qu’une pièce doit se dérouler en un seul et même endroit, considérant la diégèse (ex. : un palais). Elle fait partie des trois règles du théâtre classique.

Unité de temps : Signifie que l’intrigue d’une pièce se déroule en vingt-quatre heures au maximum. Elle fait partie des trois règles du théâtre classique.

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Quelle est l'histoire de la pièce dramatique Phèdre de Jean Racine ?
Phèdre, de Jean Racine, est une tragédie classique qui respecte la règle des trois unités

Les personnages d'une pièce de théâtre

Antagoniste : Personnage en opposition ou en conflit. (Pavis, 1987, p. 39)

Antihéros : Personnage principal ne correspondant pas aux caractéristiques ou aux valeurs du héros traditionnel (ex. : Joseph, dans Un simple soldat, de Marcel Dubé) (Dictionnaire Robert, 1991)

Archétype : Ensemble de dispositions acquises et universelles de l'imaginaire humain. Réseau de mythes ayant leur origine dans une vision collective. (Pavis 1987, p. 46-47) (ex. : le personnage d'Arlequin, dans la comedia dell'arte italienne)

Caractère : Trait propre à une personne qui permet de la distinguer des autres. Ensemble des traits physiques, psychologiques et moraux d'un personnage. Personne ou personnage considéré dans son individualité, son originalité, ses qualités morales. Les caractères constituent, selon Aristote, un des six éléments de la tragédie, avec le chant, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle. (Pavis 1987, p. 63-64)

Casting : Attribution des rôles - avec ou sans consultation d'agences spécialisées - d'après l'âge, la morphologie, la voix, la célébrité. (Robert 1991)

Choeur : Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement, par le chant, la danse et le récitatif, dans le cadre d'un rituel ou d'un spectacle. Dans le théâtre grec, l'intervention des choreutes, dirigée par un coryphée, est dite choreia. Du choeur grec, et plus tard du choeur médiéval, se sont détachés les interprètes des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre occidental. (Bourassa, « Le Livre de Christophe-Colomb », un essai de théâtre total comme représentation de l'univers claudélien, 1968, p. 57-61)

Coryphée : Chef de choeur, dans le théâtre grec. (Robert 1991)

Distribution : Désigne la manière dont sont répartis les rôles ; figure en général au début de la version papier de la pièce, où sont présentés les personnages et les acteurs qui les représentent.

Dramatis personae : Personnages dont les noms défilent lors du générique d’une pièce.

Dramaturge : nom donné à l'auteur de la pièce de théâtre.

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Molière est l'un des plus grands dramaturge français (et mondial), régulièrement étudié au collège et au lycée !

Fonction : Ensemble des actions d'un personnage - voire d'un objet - considéré du point de vue de son rôle dans le déroulement de l'intrigue. (Pavis 1987, p. 172)

Gestuelle : ensemble des mouvements d'un personnage.

Gestus : Concept d'origine brechtienne désignant, au-delà du simple geste, l'attitude des personnages les uns envers les autres; se situe entre l'action et le caractère. (Pavis 1987, p. 183-184)

Héros : personnage principal d'une pièce.

Jeu : Au théâtre, le terme désigne aussi bien une forme médiévale de représentation et une démarche particulière dans l'enseignement des arts de la scène (jeu dramatique), que les modalités d'interprétation d'un acteur (jeu réaliste, jeu distancié, etc.). (Pavis 1987, p. 213-217)

Lazzi : Élément mimique ou improvisé par l'acteur servant à caractériser comiquement le personnage. (Pavis 1987, p. 220)

Praxis : désigne l’action des personnages.

Les répliques d'une pièce de théâtre

Agon : Dialogue et conflit des ennemis qui forment le coeur de la pièce. (Pavis, 1987, p. 34)

Alexandrin : Vers français de douze syllabes, notamment utilisé pour le genre de la tragédie

Allitération : Répétition, dans une suite de mots (ex. : dans un vers), d'une ou de plusieurs consonnes initiales ou intérieures. (Dictionnaire Robert, 1991) (ex. : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? », Racine, Andromaque, 1667)

Antonomase : Figure de style qui remplace le nom d'un personnage par une périphrase ou par un nom commun qui le caractérise (Pavis 1987, p. 44) (ex. : l'homme aux rubans verts , pour Alceste, dans Le Misanthrope de Molière)

Aparté : Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre). (Dictionnaire Robert, 1991)

Assonance : Répétition du même son, spécialement de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (ex. : belle et rêve) (Dictionnaire Robert, 1991)

Césure : Repos à l'intérieur d'un vers, après une syllabe accentuée. (Robert 1991)

Chiasme : Figure formée d'un croisement de termes (ex. : « J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes », Phèdre, v. 690)

Choreia : Dans le théâtre grec, intervention du choeur, faite de danse, de musique et de poésie. Cette dernière est la seule partie conservée de façon intégrale, mais les deux autres sont évoquées dans certaines indications scéniques ou partiellement connues grâce à des illustrations, pour l'une, et à des sonorités linguistiques, pour l'autre. (Bourassa, 1968, p. 48-52)

Contexte : Ensemble des circonstances qui entourent l'émission du texte linguistique et/ou de sa représentation, circonstances qui en facilitent ou permettent la compréhension. (Pavis 1987, p. 95-96)

Deixis : Situation d'énonciation. Lieu et moment où locuteur et auditeur n'ont d'existence que par rapport au message transmis. (Pavis, 1987, p. 112-113)

Dialogue : Entretien entre deux personnes. Ensemble des paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre. (Robert 1991)

Diégèse : Imitation d'un événement en paroles, en racontant l'histoire sans représenter ses personnages. (Pavis 1987, p. 122)

Dithyrambe : Cantique lyrique à la gloire de Dionysos dont serait née la tragédie. (Pavis 1987, p. 129)

Élocution : Choix et ordre des mots du discours, façon de s'exprimer par figures. Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, la fable, la pensée et le spectacle. (Pavis 1987, p. 142)

Épilogue : Discours récapitulatif à la fin d'une pièce. (Pavis 1987, p. 144)

Euphémisme : Expression atténuée d'une notion dont l'expression directe, pour des raisons de bienséance, aurait quelque chose de déplacé (ex. : feu , pour désir sexuel, dans Phèdre : « La fureur de mes feux, l’horreur de mes remords, ») (Robert 1991)

Exode : C'est le chant de sortie chanté par le choeur.

Marivaudage : Terme venant des pièces du dramaturge Marivaux, et qui fait référence à un jeu galant avec les mots, qui figure le désir en même temps que l'hésitation à se compromettre du personnage.

Qu'est-ce que le registre comique ?
Marivaux fait partie de ces grands auteurs français qui savaient manier le comique. (source : Mon Quotidien)

Métaphore : Trope par lequel on utilise un mot pour un autre. Procédé de langage qui consiste dans un transfert de sens par substitution analogique. (Dictionnaire Robert 1991)

Monologue : Scène parlée, où un personnage s’adresse en apparence à lui-même, ou à un auditoire dont on attend pas de réponse. Voir par exemple le monologue d’Hamlet, dans Hamlet, de Shakespeare (Acte III, Scène 1)

Quiproquo : Situation qui fait voir une méprise entre deux personnages, qui pensent parler de la même chose alors que ce n’est pas le cas (Pavis, 1987, p. 211)

Récit : Discours d’un personnage qui raconte un événement s’étant déroulé hors de la scène. (ex. : récit de Théramène, dans Phèdre, de Racine)

Réplique : texte dit par un personnage.

Rime : deux unités vocaliques identiques placées à la fin de deux vers. Les rimes qui sont terminées par un e muet sont « féminines ». Elles sont pauvres s’il n’y a qu’une sonorité vocalique en commun (ami-pari) ; elles sont riches s’il y en a plusieurs (image-hommages). Elles sont intérieures si elles sont à l’hémistiche.

Soliloque : Discours d'une personne qui se parle à elle-même; monologue intérieur. Discours d'une personne qui, en compagnie, est seule à parler ou semble ne parler que pour elle. (Dictionnaire Robert 1991)

Sous-texte : Ce qui n’est pas directement dit dans les répliques, mais qui ressort de la manière dont le texte est interprété par le comédien.

Stichomythie : Échange très rapide entre deux personnages (répliques du « tac au tac »).

Tirade : longue suite de phrases données sans interruption par un seul personnage, comme la tirade du nez de Cyrano, dans Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand.

Les courants et les genres au théâtre

Baroque : Se dit d'un style caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements. (Dictionnaire Robert, 1991)

Bienséance : Conformité aux conventions sociales, la règle des bien séances impose, au XVIIe siècle, de ne pas montrer de violence sur la scène parce qu'elle repose sur une conception raffinée de la civilisation, de la bonne éducation.

Burlesque : Forme de comique outré, employant des expressions triviales pour travestir des personnages et des situations héroïques; l'épopée burlesque apparaît en France au milieu du XVIIe. La comédie burlesque du XXe s. s'en prend surtout, sur des canevas grotesques et parfois grivois, aux croyances et aux institutions, usant de techniques particulières, comme la ligne de fille et un personnage remplissant le rôle de faire-valoir. (Pavis 1987, p. 59-60)

Comédie : Action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la description des moeurs et des caractères, et dont le dénouement est heureux.(ex. : Le Tartuffe, de Molière) (Pavis, p. 76-82)

Commedia dell'arte : En cours de français, forme du théâtre comique ambulant renouant en Italie au XVIe siècle avec une tradition antique. Fondé sur des scénarios non écrits donnant libre cours à des personnages types reconnaissables à leurs costumes et à leurs masques : valets, barbons, soubrettes, jeunes premiers... Ce théâtre a inspiré le génie de Molière et influencé le théâtre français durablement jusqu'au théâtre contemporain.

Docudrame : Pièce qui n'utilise pour texte que des documents et des sources authentiques, généralement montés en rapport avec une thèse sociopolitique (ex. Tu faisais comme un appel, de Marthe Mercure). (Pavis 1987, p. 408)

Farce : Comédie triviale souvent caractérisée par une tromperie, et se terminant tout aussi souvent par une bastonnade. (Bourassa 1968, p. 37)

Grotesque : Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou fantastique, parfois absurde ou irréel. (Dictionnaire Robert 1991)

Imbroglio : Intrigue très compliquée.

Mélodrame : Drame populaire, souvent accompagné d'une mélodie, caractérisé par l'invraisemblance de l'intrigue et des situations, la multiplicité des épisodes violents, l'outrance des caractères et du ton. (Dictionnaire Robert 1991)

Mime : Au sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend davantage, comme la danse, à se libérer d'une trop grande figuration, d'une trop grande référentialité, pour mettre l'accent sur la création de formes nouvelles, parfois abstraites. (Pavis 1987, p. 240-241)

Mystère : Genre de théâtre apparu au Moyen-Age, et qui traite de la religion chrétienne (Bourassa, 1968, p. 37).

: Drame lyrique (en mime, en chants et en danse, avec des choeurs et des instruments), avec des costumes et des masques, sans décor, appartenant au théâtre japonais.

Opéra : Drame lyrique, qui se joue entièrement chanté, exécuté sur la scène d'un théâtre avec décors et costumes. (Bourassa, 1968, p. 33)

Opérette : C'est une comédie lyrique, pendant de l'opéra mais dans le genre comique.

Oratorio : Drame lyrique exécuté en concert sans décors ni costumes. (Bourassa 1968, p. 34)

Pantalonnade : Farce burlesque qui est centrée sur le personnage de Pantalon, qui est un archétype de vieillard jaloux et dupé.

Pantomime : C'est un spectacle composé des seuls gestes du comédien. A la différence du mime, elle vise ne vise qu'à amuser et elle tient lieu de récit, avec force gestes, figuratifs et même réalistes, qui remplace une série de phrases. (Pavis 1987, p. 271)

Parodie : Pièce, ou une partie de pièce, de genre burlesque, où l'on parodie une ou des pièces nobles (ex. : Les Grenouilles d'Aristophane). (Dictionnaire Robert 1991)

Saynète : comédie bouffonne, entre l’opérette et la chanson comique, qui vient de l’espagnol. 

Théâtre de boulevard : Divertissement présentant des pièces au comique conventionnel, données, au XIXe siècle, sur les Grands Boulevards à Paris.

Thèse (théâtre à) : Pièce de théâtre qui figure une théorie particulière de l’auteur, comme Huis-Clos, de Jean-Paul Sartre.

Tragédie : Pièce spécifique dont l’intrigue est dirigée par la fatalité et dont le dénouement est funeste (mort du personnage principal, généralement).

Tragi-comédie : Tragédie dont l’action est romanesque et le dénouement, au contraire de la véritable tragédie, est heureux. La tragi-comédie la plus célèbre est sans aucun doute Le Cid, de Pierre Corneille, représentée en 1645.

Vaudeville : Comédie qui fait intervenir des incidents burlesques et des quiproquos. Sacha Guitry ou Georges Feydeau en sont de grands représentants. 

La scène et le décor au théâtre

Comment décrire la scène d'un théâtre ?
Représentation d'une scène de théâtre (source : http://www.theatrons.com/aspects-techniques.php)

Avant-scène : Partie de la scène comprise entre la rampe et le cadre de scène. (Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Corvin, 1991, p. 79)

Coulisse : Glissière permettant le déplacement des panneaux décoratifs qui sont généralement distribués en paire de chaque côté de l'espace de jeu, et qui ont pour double fonction de dissimuler les dégagements latéraux et d'accentuer l'effet de perspective créé par le cyclorama. Par métonymie: dégagement dissimulé derrière les panneaux. (Robert 1991)

Cour : Côté droit de la scène, vue prise de la salle. (Bouchard, La Langue théâtrale. Vocabulaire [...] des termes et des choses de théâtre, 1878, p. 74)

Cyclorama : C'est la toile peinte enroulée que l'on tire à la verticale pour créer un décor au fond de la scène, ou que l'on tire à l'horizontale pour simuler un déplacement des personnages. Dans le théâtre classique, seuls trois types de fonds de scène sont possible : la terrasse de château pour la tragédie, la place publique pour la comédie, et un paysage de campagne pour la pastorale.

Décor : Arrangement de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial. On a aujourd'hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement constitué de panneaux peints et de quelques objets, et à recourir à scénographie pour désigner le décor construit. (Pavis, p. 107-109)

Dégagement : C'est l'espace disponible, en dehors de la scène où l'on joue, qui permet les entrées et les sorties des personnages, ou des changements de décor ou d'accessoires.

Jardin : Côté gauche de la scène, vue prise de la salle. (Bouchard 1876, p. 143)

Manteau d'Arlequin : Partie de la scène qui commence au rideau et se termine au premier plan des coulisses; autrefois décorée en forme de draperie de couleur rouge. Arlequin, à la Comédie-Italienne, faisait son entrée par cette fausse coulisse, où se trouvaient les loges de la direction et des acteurs. Drapé décorant le cadre de scène. (Bouchard 1876, p. 161)

Quatrième mur : désigne le mur imaginaire qui sépare la scène de la salle remplie de public.

Rampe : Galerie lumineuse devant la scène ou l’avant-scène, du côté de la salle (où se trouve le public)

Scène : Espace de jeu et ses dégagements, qui s’oppose à la salle, où se tient le public.

Scénographie : Art de l'organisation de l'espace théâtral. Ensemble des éléments (toiles peintes, praticables, mobilier...) qui déterminent cet espace. (Dictionnaire Larousse 1995)

Le public au théâtre

Attente : Attitude d'expectative du public, reposant surtout, par anticipation, sur la conclusion et la résolution finale des conflits. L'horizon d'attente est l'ensemble des expectatives. (Pavis 1987, p. 51-52)

Catharsis : Effet de purgation des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique non distanciée. (Robert 1991)

Convention théâtrale : Ensemble des présupposés idéologiques et esthétiques, explicites ou pas, qui permettent au public de recevoir correctement la pièce; entente selon laquelle cette dernière correspond à des normes connues et acceptées. (ex. : le quatrième mur) (Pavis 1987, p. 97-98)

Quels sont les éléments importants du théâtre ?
Le théâtre peut également être musical : ainsi les comédies musicales font partie du genre, tout en étant destinées à un autre public et n'ayant pas les mêmes objectifs.

Dénégation : Situation du spectateur qui subit l'illusion théâtrale, tout en ayant le sentiment que ce qu'il perçoit n'existe pas vraiment. (Pavis 1987, p. 113-114)

Effet de réel : Effet qui intervient lorsque le spectateur a le sentiment d'assister à l'événement représenté, d'être transporté dans la réalité symbolisée et d'être confronté à un événement aussi vrai que nature. En opposition à l'effet d'étrangeté. (Pavis 1987, p. 141-142)

Effet d'étrangeté : Effet qui survient quand l'objet montré est critiqué, déconstruit, mis à distance. Cet effet, en opposition à l'effet de réel, a pour conséquence de souligner la théâtralité. (Pavis 1987, p. 142)

Happening :  Spectacle qui exige la participation ou prévoit une réaction du public, et qui cherche à provoquer une création artistique spontanée, éventuellement collective. (Dictionnaire Larousse 1995)

Illusion : Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel et vrai, selon la convention d'un spectacle, ce qui n'est que fiction. (Pavis 1987, p. 198-199)

Pathétique : Mode de réception du spectacle qui provoque la compassion du spectateur. (Pavis 1987, p. 276-277)

Pathos : Émotion ou passion, amplifiée ou simulée, susceptible, par des techniques propres au théâtre, de susciter ou manipuler dans le public des sentiments naturels de pitié ou de terreur, en vue de provoquer la catharsis. (Larousse 1995)

Réception : manière dont le spectacle est perçu et reçu par le spectateur.

Les outils du théâtre

Console : Appareil programmé comportant les claviers, registres et moniteurs de la régie d'éclairage ou de son. (Larousse 1995)

Didascale : C'est ainsi que l'on nommait en Grèce celui qui enseignait l'art dramatique. A donné didascalie. 

Feux de la rampe : Passée dans le langage populaire,  l'expression désigne d'abord les bougeoirs et autres projecteurs qui éclairent la scène de bas en haut, depuis la rampe.

Herse : Galerie lumineuse, qui est mobile et qui est suspendue au-dessus de la scène, afin d’éclairer de haut en bas.

Hors-scène : Espace où se déroulent des événements qui sont en dehors du champ de perception du public. Il peut s'agir des coulisses d'où proviennent des effets spéciaux, d'une autre aire de jeu d'où l'action est retransmise de façon médiatique, ou d'un espace purement imaginaire. (Pavis 1987, p. 193)

Lumière noire : Rayonnement ultraviolet invisible, employé comme effet spécial pour provoquer dans l'obscurité la fluorescence de certains corps, notamment les étoffes blanches. (Robert 1991)

Poursuite : Projection lumineuse et mobile qui éclaire un personnage ou un objet en mouvement.

Praticable : Plate-forme généralement amovible, utilisée sur scène pour former des tréteaux, ou dans un espace vide pour monter une scène ou un estrade. (Dictionnaire Larousse 1995)

Répertoire : soit l’ensemble des pièces jouées par un même théâtre, soit l’ensemble des pièces d’un même style, soit l’ensemble des rôles qui sont dans le registre d’un acteur.

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Nathan

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.