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C'est parti

Introduction

Comment se convertir au christianisme ?
La religion chérifienne était la religion majoritaire en Europe.

Au XIIe siècle, l'institution catholique était l'une des plus puissantes en Europe. Elle avait un pouvoir considérable sur la vie religieuse, sociale et politique des gens. L'Église catholique était riche et avait des terres considérables, ce qui lui permettait d'influencer les politiques des États européens. Les papes étaient non seulement les dirigeants spirituels de l'Église, mais aussi des dirigeants politiques influents. Ils ont souvent utilisé leur pouvoir pour influencer les décisions politiques dans les États européens, en particulier dans les États du Saint-Empire romain germanique.

En plus de son influence politique, l'Église catholique jouait un rôle important dans la vie quotidienne des gens. Elle était responsable de l'éducation, de la santé, de l'aide sociale et de nombreux autres services sociaux. Les monastères et les couvents étaient des centres importants de soins et de charité, offrant des services tels que des hôpitaux, des orphelinats et des hospices pour les pauvres et les malades. L'Église catholique était également la gardienne de la culture européenne, en préservant les manuscrits anciens et en favorisant l'art et l'architecture.

Cependant, la proéminence de l'Église catholique au XIIe siècle était souvent critiquée. Certains intellectuels et théologiens critiquaient la richesse et le pouvoir de l'Église, ainsi que la moralité de certains de ses membres. Ces critiques ont finalement conduit à la Réforme protestante au XVIe siècle, qui a provoqué une scission dans l'Église catholique et a entraîné la naissance de nombreuses églises protestantes.

Malgré ces critiques, la proéminence de l'Église catholique au XIIe siècle a eu un impact significatif sur la vie européenne. Elle a influencé les politiques des États européens, a fourni des services sociaux importants et a préservé la culture européenne. Même aujourd'hui, l'influence de l'Église catholique peut être vue dans les traditions et les valeurs européennes. Par exemple, de nombreuses fêtes et célébrations catholiques sont encore célébrées en Europe, telles que Noël, Pâques et la Toussaint.

La proéminence de l'Église catholique au XIIe siècle a ainsi façonné l'Europe telle que nous la connaissons aujourd'hui. Bien que son influence ait été critiquée, elle a fourni des services sociaux importants et a préservé la culture européenne. L'impact de l'Église catholique sur la vie européenne est encore visible aujourd'hui et continuera à l'être pendant de nombreuses années à venir.

L'Église et son évolution

Qui est responsable des changements au sein de l'Église ?
Se sont souvent les Papes qui permettent à la religion d'évoluer comme, par exemple, en encourageant les fidèle à utiliser les préservatifs pour se préserver des infections sexuellement transmissibles comme le VIH.

Dans la société médiévale où la foi est profonde et la peur de l'enfer très forte, l'église joue un rôle considérable et ceux qui prient (les clercs) dominent le reste de la société : ceux qui combattent et ceux qui
travaillent.

L'église rythme la vie quotidienne des hommes. Chaque jour porte le nom d'un saint, c'est la cloche de l'église qui ponctue la journée de travail et indique l'heure des prières, toutes les fêtes sont des fêtes religieuses
qui rythment aussi les travaux agricoles. La vie de chacun se déroule, de la naissance jusqu'à la mort, dans un cadre religieux : le sacrement du baptême, la mariage à l'église, l'enterrement dans le cimetière chrétien en sont les grandes étapes.

Le clergé conseille les paroissiens, encadre les fidèles. Il impose le mariage et la confession des péchés au moins une fois l'an, il s'occupe aussi de l'enseignement, tout cela lui assure un contrôle efficace de la vie
des fidèles. L'église essaie d'adoucir les mœurs brutales de l'époque, même si ces tentatives n'aboutissent pas toujours.

Pour éviter l'enfer, et obtenir le salut éternel, les chrétiens sont soucieux d'accomplir les rites de l'église : aller à la messe le dimanche, jeûner le vendredi et pendant le Carême, etc. Ils espèrent l'aide des saints et vont en pèlerinage là où sont conservées leurs reliques (Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle, Jérusalem), ils font parfois des dons à l'église pour gagner le pardon de Dieu.

Certaines de ces offrandes servent à la construction des milliers d'églises édifiées entre le XIe siècles. En effet, durant cette période, l'Europe occidentale se couvre de cathédrales, d'abbayes, d'églises qui sont aujourd'hui encore le plus beau témoignage du Moyen-Age. Ces constructions sont une conséquence de l'enthousiasme religieux, de l'essor économique et démographique de l'Occident.

Presque tout les habitants de l'Occident sont chrétiens et ont conscience d'appartenir à une même communauté : la chrétienté, rien n'est pire que d'en être exclu. L'église rejette en effet ceux qui n'acceptent pas son enseignement et ses commandements pas l'excommunication. Elle combat aussi les hérétiques par le tribunal de l'Inquisition et des croisades.

Dirigée par le pape et ses cardinaux, l'église est aussi une puissance matérielle par les terres qu'elle possède, qu'elle reçoit en donation et la dîme qu'elle lève. Les abus deviennent nombreux : vie dissolue des
clercs, vente de sacrements, des charges ecclésiastiques... et nombreux sont les qui reprochent à l'église sa richesse excessive et ses abus. Aussi, au XIIe siècles, des religieux prêchent à nouveau le retour à la pureté et à la pauvreté de l'évangile. De nouveaux ordres religieux sont fondés, l'ordre de Cîteaux au XIIe siècle, les Franciscains, les Dominicains au XIIe siècle. Ces deux derniers, vivant de charité publique (d'où l'appellation « d'ordres mendiants »), prêchent partout pour réconcilier les laïcs avec l'église et convertir les hérétiques.

La papauté réait elle aussi à ces abus. Le pape Grégoire VII (1073 – 1085) pense que toutes les critiques que l'on peut faire à l'église sont dues à l'investiture laïque qui permet aux empereurs et aux rois de nommer
les évêques et les abbés sous prétexte qu'ils sont aussi seigneurs féodaux. Avec sa réforme grégorienne, le pape Grégoire VII interdit cette méthode et s'oppose à l'empereur du Saint-Empire. Ses successeurs, poursuivent cette lutte pour l'indépendance de l'église vis-à-vis des seigneurs laïcs et le renforcement de l'autorité du pape. Sous Innocent III (1198 – 1216), le pouvoir pontifical est à son apogée, le pape devient un
véritable monarque, il est à la fois chef spirituel de l'église et temporel en tant que souverain.

L'Église au XVIIe siècle

Comment expier ses pêchés ?
L'Église avait un rôle primordiale dans la vie des Européens au cours du XVIIIe siècle.

L'Église catholique a joué un rôle central dans la vie médiévale en Europe, et son influence s'est étendue bien au-delà de la sphère religieuse. Au XIIe siècle, l'Église avait acquis une grande richesse et un pouvoir considérable, grâce à sa position de contrôle sur les institutions et les pratiques religieuses. Cependant, cette richesse et ce pouvoir ont également conduit à des abus et à des conflits, qui ont souvent soulevé des questions quant à l'autorité de l'Église et de ses dirigeants.

Pendant cette période, l'Église catholique était considérée comme l'une des institutions les plus puissantes d'Europe. Elle possédait une grande richesse en terres et en biens, ainsi que des institutions éducatives, des hôpitaux et des centres de charité. De plus, l'Église contrôlait les pratiques et les croyances religieuses, et était considérée comme l'autorité suprême en matière de morale et de conduite. Cependant, cette influence n'était pas sans conséquence, et l'Église a souvent été accusée d'abus de pouvoir et de corruption.

Au cours du XIIe siècle, l'Église a connu un certain nombre de changements importants, qui ont façonné son rôle et son influence à travers l'Europe. L'un des changements les plus importants a été l'émergence des ordres monastiques, qui ont apporté des réformes importantes à l'Église et ont permis de réduire l'influence de la richesse et du pouvoir sur l'Église. Les ordres monastiques, tels que les Cisterciens et les Franciscains, se sont concentrés sur la simplicité, l'humilité et la pauvreté, et ont cherché à encourager les fidèles à se concentrer sur une vie spirituelle simple et humble.

Un autre changement important dans l'Église au XIIe siècle a été l'augmentation de l'importance de la papauté. Les papes étaient de plus en plus impliqués dans les affaires politiques et géopolitiques de l'Europe, et ont cherché à établir leur autorité non seulement en tant que dirigeants spirituels, mais aussi en tant que dirigeants politiques. Cette évolution a conduit à des conflits avec les rois et les empereurs, qui cherchaient à maintenir leur propre autorité sur leurs territoires. L'un des conflits les plus importants a été la querelle des Investitures, qui a opposé le pape Grégoire VII à l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri IV au sujet de la nomination des évêques et des abbés.

Malgré ces changements, l'Église au XIIe siècle est restée une institution puissante et influente en Europe. Cependant, cette influence a également conduit à des conflits et des abus, qui ont souvent été contestés par les fidèles et les dirigeants laïcs. L'Église a dû faire face à des questions quant à son autorité et son rôle dans la vie médiévale, et a dû répondre à ces questions par des réformes et des changements dans sa structure et sa pratique. Ces changements ont conduit à une évolution de l'Église et de son influence à travers l'Europe, et ont permis à l'Église de s'adapter aux changements politiques, sociaux et religieux de cette période.

L'œuvre d'assistance de l'église

Comment fonctionnaient les hospices durant le XVIIIe siècle ?
L'Église aidait et protégeait les plus nécessiteux grâce à l'argent qu'elle récupérait des plus aisés.

L'église reçoit la dîme (qui équivaut à 1/10e des récoltes), les loyers, les dons, les droits seigneuriaux sur les terres qu'elle possède et la vente de ses produits.

En revanche, elle prend en charge les hospices et les hôpitaux les veuves dans les béguinages, les écoles et les universités, les cimetières, le droit d'asile aux fugitifs et la protection à tous ceux qui travaillent à son service.

Au XIIe siècle, l'Église catholique était l'une des institutions les plus puissantes d'Europe. Elle possédait une grande richesse en terres et en biens, ainsi que des institutions éducatives, des hôpitaux et des centres de charité. L'Église contrôlait également les pratiques et les croyances religieuses, et était considérée comme l'autorité suprême en matière de morale et de conduite. Cependant, cette influence n'était pas sans conséquence, et l'Église a souvent été accusée d'abus de pouvoir et de corruption.

Malgré ces critiques, l'Église catholique a joué un rôle central dans la vie médiévale en Europe, et son influence s'est étendue bien au-delà de la sphère religieuse. L'un des domaines dans lesquels l'Église était particulièrement active était l'assistance aux pauvres et aux nécessiteux.

L'œuvre d'assistance de l'Église comprenait un certain nombre d'institutions et de pratiques visant à aider les personnes défavorisées. Les hôpitaux, les hospices et les orphelinats étaient souvent gérés par des ordres monastiques et des religieux, qui offraient des soins de santé et des services sociaux aux personnes dans le besoin. Les églises locales étaient également impliquées dans la charité et l'aide sociale, et les évêques et les prêtres étaient souvent impliqués dans la collecte et la distribution de nourriture, de vêtements et d'autres biens aux pauvres et aux nécessiteux.

L'œuvre d'assistance de l'Église était souvent financée par des dons de la noblesse et des riches propriétaires fonciers, qui cherchaient à gagner des faveurs auprès de l'Église et à assurer leur place dans le ciel après leur mort. Les ordres monastiques étaient également souvent impliqués dans des activités économiques, telles que l'agriculture et la production de biens, qui étaient utilisées pour financer leurs activités caritatives.

En résumé, l'œuvre d'assistance de l'Église au XIIe siècle comprenait un certain nombre d'institutions et de pratiques visant à aider les pauvres et les nécessiteux. Ces institutions étaient souvent financées par des dons de la noblesse et des riches propriétaires fonciers, et étaient souvent gérées par des ordres monastiques. Ces pratiques ont permis à l'Église de jouer un rôle important dans la vie médiévale en Europe, en aidant les personnes défavorisées et en soulageant la souffrance des plus démunis.

Paix de Dieu et trêve de Dieu

La Paix de Dieu et la Trêve de Dieu, deux initiatives lancées par l'Église au Moyen Âge, ont eu un impact significatif sur la vie politique et sociale de l'Europe de l'époque. Ces deux initiatives ont été mises en place pour limiter les violences et les conflits dans les communautés locales, en protégeant les membres de l'Église et en interdisant la guerre en temps de paix.

La Paix de Dieu a été lancée au Xe siècle, lorsque les évêques et les prêtres ont commencé à interdire la violence contre les membres de l'Église, tels que les prêtres, les moines et les pèlerins. Cette interdiction a ensuite été étendue pour inclure d'autres groupes, tels que les femmes, les enfants et les paysans. La Paix de Dieu a également interdit la guerre en temps de paix, ce qui a permis de limiter les conflits entre les seigneurs locaux. En effet, ces derniers étaient souvent à l'origine de la violence dans les communautés locales, et la Paix de Dieu a donc visé à limiter leur pouvoir sur les populations locales.

La « paix de Dieu » dans le diocèse de Beauvais en 1023. Serment proposé par l'évêque aux chevalier : « Je n'envahirais en aucune manière les élises. Je n'assaillirai pas les clercs et les moines ne portant pas les armes. Je n'enlèverai ni bœuf, ni vache, ni aucune bête de somme. Je n'arrêterai ni le paysan, ni la paysanne, ni les
marchands, je ne leur prendrais pas leur argent, je ne les ruinerai pas. Je n'assaillirai pas les femmes nobles.

La Trêve de Dieu était une initiative similaire lancée au XIe siècle. Cette initiative interdisait les combats pendant certaines périodes de l'année, telles que les jours de fête religieuse et les jours de marché. La Trêve de Dieu interdisait également la guerre pendant les périodes de carême, qui était une période de jeûne et de prière pour les chrétiens. Cette initiative visait à limiter les violences liées aux conflits entre les seigneurs locaux, en imposant des périodes de trêve qui permettaient aux populations locales de vaquer à leurs occupations sans craindre d'être attaquées.

La « trêve de Dieu » dans le diocèse de Thérouanne vers 1063. Par l'entente de l'évêque et du compte de Flandre : « Que ni homme, ni femme n'en attaque, en quelque lieu que ce soit, un autre, ni attaque un
château, un bourg ou un village, du mercredi au coucher du soleil au lundi à l'aurore. Que si quelqu'un venait à enfreindre cette trêve, qu'il soit excommunié par Dieu et exclu de la chrétienté toute entière. ».

Ces deux initiatives ont eu un impact significatif sur la vie politique et sociale de l'Europe médiévale. En effet, elles ont permis de limiter les violences et les conflits dans les communautés locales, en protégeant les membres de l'Église et en interdisant la guerre en temps de paix. Cependant, ces initiatives ont également été critiquées pour leur inefficacité à long terme, car les seigneurs locaux ont souvent ignoré ces interdictions et ont continué à se battre entre eux. Malgré tout, ces initiatives ont ouvert la voie à d'autres initiatives visant à promouvoir la paix et la justice dans l'Europe médiévale, et ont contribué à façonner la société européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui. Par exemple, elles ont inspiré la création de la Paix Perpétuelle de 1713, qui visait à mettre fin aux guerres entre les États européens, et qui a été un élément fondateur de l'Union européenne.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !