Chapitres
- 01. La bonne réponse
La bonne réponse
Au repos le rythme cardiaque du greffé est supérieur à celui de l'individu normal (80 p/mn contre 107 p/mn). En activité physique modérée le cœur normal réagit de manière nette par une accélération (80 à 100 p/mn) en quelques secondes peu après le début.. Cette situation se maintient pendant l'effort puis le rythme baisse rapidement.2* ceci qui confirme l'action modératrice permanente des nerfs X au repos. L'accélération à l'effort est le fait de la levée de l'action des nerfs X et, peut-être, d'une stimulation par les nerfs sympathiques. Il se produit une baise rapide quand le parasympathique reprend le contrôle. La régulation du cœur greffé, privé d'innervation, n'est plus qu'hormonale donc plus lente à réagir aussi bien pour accélérer que pou revenir à la normale (élimination plasmatique)3* le lot de lévriers témoins subit une thoracotomie (ouverture de la cage thoracique) pour les rendre aussi comparables que possible aux chiens traités.4* document B : on peut reprendre l'analyse précédente car les chiens au cœur dénervé sont comparables au greffé cardiaque. Mais ici l'effort étant intense le cœur normal va battre beaucoup plus vite à l'effort que le cœur dénervé (325 p/mn contre 280 p/mn). En outre on observe une anticipation car les chiens sont habitués à la course et savent la difficulté à surmonter. Chez le chien dénervé la modeste accélération qui précède la course est due à une décharge d'hormone du stress (adrénaline) alors que chez les chiens témoin c'est l'activation des centres bulbaires sympathiques par des nerfs issus du cortex cérébral qui induit cette anticipation beaucoup plus efficace.5*si le cœur des chiens dénervés est comparable à celui de l'homme au cœur greffé ce dernier ne subit aucune anticipation avant l'effort car, contrairement au chien de course avant la compétition, il ne voit aucun enjeu à l'effort qu'on lui demande dont il sait qu'il va être modéré.
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