Chapitres
L'Auberge du Larzac Les Cévennes, automne 1828. Le narrateur, un officier, est surpris C'était une auberge. J'entrai. Personne ne s'y trouvait. Seule l'odeur Claude Seignolle, | ||
Première partie : questions, réécriture et dictée
Questions
LA PRESENTATION DES LIEUX
1) Relevez, de la ligne 1 jusqu'à flammes rassurantes, au moins
trois expressions qui caractérisent l'atmosphère de l'auberge. Quelle impression
en retirez vous ?
2) Quelle est l'unique trace de vie présente dans l'auberge? Cette trace
apporte-elle un réconfort au narrateur ? Pourquoi ?
3) Mais les bouteilles qui gisaient là, poussiéreuses, avaient depuis
longtemps rendu l'âme. Quelle est la figure de style employée ici? Trouvez
un autre exemple dans le même paragraphe. Quel effet cette figure de style produit-elle
?
LA PROGRESSION DU RECIT
1) Par quel connecteur temporel l'action s'enclenche-t-elle? Quel intérêt
présentent les informations données par le narrateur jusqu'à ce moment du texte
?
2) Qui le pronom on, représente-t-il dans la phrase: On ne
se montra pas. ? dans la phrase: "On" se trouvait à nouveau là, tout
proche. ? Pourquoi ce mot est-il entre guillemets ?
3) Relevez dans le texte quatre noms appartenant au champ lexical de
la peur. Ces mots sont-ils parfaitement synonymes? Quel effet l'auteur a-t-il
voulu produire en les employant dans l'ordre où ils apparaissent ?
L'EXPRESSION DE LA PEUR
1) Relevez dans le premier paragraphe un indice grammatical révélant
l'implication du narrateur dans le récit, puis un deuxième indice, différent,
dans le dernier paragraphe.
Quel effet cette présence constante du narrateur a-t-elle sur le lecteur ?
2) Impitoyables, invisibles.
Comment sont formés ces adjectifs? Quel est leur sens ?
Qu'en déduisez-vous sur la situation du narrateur ?
3) Quels sont les effets physiques de la peur sur le personnage ? Appuyez
votre réponse sur des citations du texte.
4) A quel genre de nouvelle cet extrait appartient-il ? Qu'est-ce qui
vous permet de le dire ?
Réécriture (4 points)
"Tout à coup un insidieux frisson me traversa, semblable à celui
ressenti dehors et qui m'avait chassé jusqu'ici. "On" se trouvait à nouveau
là, tout proche !
Les murs avaient beau me protéger de trois côtés ; éclairé par le foyer craquant,
j'étais visible et vulnérable. On pouvait m'atteindre de face, en tirant de
loin, à plomb. Je me dressai, les muscles prêts à une nouvelle fuite."
Réécrivez ce passage en imaginant que le narrateur est accompagné
d'un ami et en opérant les transformations nécessaires.
Attention : les fautes de copies seront sanctionnées.
Dictée (6 points)
Gustave Flaubert, Trois contes, "La Légende de saint
Julien l'Hospitalier"
Le bois s'épaissit, l'obscurité devint profonde.
Des bouffées de vent chaud passaient, pleines de senteurs amollissantes. Il
enfonçait dans des tas de feuilles mortes, et il s'appuya contre un chêne
pour haleter un peu.
Tout à coup, derrière son dos, bondit une masse plus noire, un sanglier. Julien
n'eut pas le temps de saisir son arc, et il s'en affligea comme d'un malheur.
Puis, étant sorti du bois, il aperçut un loup qui filait le long d'une haie.
Julien lui envoya une flèche. Le loup s'arrêta, tourna la tête pour le voir
et reprit sa course. Il trottait en gardant toujours la même distance, s'arrêtait
de temps à autre, et, sitôt qu'il était visé, recommençait à fuir.
Seconde partie : rédaction (15 points)
L'étude de ce texte vous fait réagir. Vous écrivez un article pour la rubrique
Coup de cœur / Coup de griffe du journal de votre collège. Après avoir
brièvement résumé le sujet et qualifié l'ambiance de cette histoire, vous dites
pourquoi vous aimez (Coup de cœur) - ou vous rejetez (Coup de griffe)
- ce genre de récit.
Vous illustrerez vos arguments par des exemples tirés de votre culture personnelle
(lecture, cinéma, théâtre...).
Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !