Ici, nous étudions un texte extrait du roman de Gustave Flaubert s’intitulant L’éducation sentimentale et publié en 1869.

Il s’agira de répondre à une suite de questions qui permettent de mieux saisir l’enjeu de cet extrait qui se situe au tout début du roman.

Quand on vous pose des questions à propos d’un texte, c’est toujours un moyen de vous accompagner dans votre compréhension de celui-ci.

En vous exerçant de cette façon, vous créez des automatismes pour vos futures lectures et plus sûrement pour la rédaction de votre commentaire composé, épreuve incontournable du baccalauréat de français.

Ces questions, vous pourrez donc vous en servir en les adaptant à d’autres extraits, issus d’autres romans. Car lire un texte, c’est toujours se poser des questions sur son effet et son intention !

Qui a usé du style indirect libre ?
Gustave Flaubert (source : L'Internaute)
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C'est parti

Court résumé de L’éducation sentimentale

En France, en 1840, un jeune bachelier de 18 ans, Frédéric Moreaux, tombe amoureux de Mme Arnoux, dont il croise le regard sur un bateau.

Installé à Paris, il étudie le droit et passe son temps avec son ami Deslauriers. En décembre 1841, ils participent à une manifestation étudiante où ils rencontrent Hussonnet et Dussardier. C’est grâce à eux que Frédéric rentre dans le journal de Monsieur Arnoux, L’Art industriel. Il revoit donc la femme qu’il aime dans différents dîners mondains.

Etant de plus en plus proche d’elle, son humeur s’en trouve modifiée : quand il ne la voit pas, il échoue à ses examens ; quand il la voit, elle se confie à lui et il réussit à tout.

Mais sa fortune ayant été dilapidée, il doit retourner en province. Il y reste trois ans avant de recevoir un héritage qui lui permettra de reprendre sa vie parisienne.

Mais quand il revoit madame Arnoux, il est déçu. Il croit ne plus l’aimer autant, elle qui a un nouveau petit garçon. Il finit par retourner en province pour se marier avec mademoiselle Louise… avant de revenir à Paris pour avouer son amour à Arnoux. Commence alors une période heureuse pour les deux amants, jusqu’à ce que l’enfant de madame Arnoux tombe malade et décide d’arrêter de voir Frédéric.

Déçu et triste, Frédéric prend pour amante Rosanette, l’amante de Mr Arnoux, quand la révolution de 1848 éclate. Il écrit des articles révolutionnaires qui imposent le respect à des amis. Il est vite lassé de Rosanette et veut revoir madame Arnoux. Néanmoins, cette première est enceinte. Dépité, il prend pour amante madame Dambreuse pour qu’elle l’aide à progresser socialement. L’enfant de Rosanette meurt très vite après sa naissance, ce qui soulage Frédéric et dévaste la mère.

Frédéric finit par se séparer des deux femmes, voudrait épouser Louise, qui se marie plutôt à Deslauriers ; et la Révolution se finit. Nous sommes en 1851.

Seize ans plus tard, Frédéric revoit Mme Arnoux. Ils s’avouent leur amour et la femme aimée lui offre une mèche de cheveux. Ils ne se reverront plus.

Qu'est-ce qui favorise l'émancipation ?
La liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1830

L’extrait étudié

Ce fut comme une apparition :

Elle était assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins il ne distingua personne dans l'éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. En même temps qu'il passait, elle leva la tête ; fléchit involontairement les épaules ; et quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda.

Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l'ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait en plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l'air bleu.

Comme elle gardait la même attitude, il fit plusieurs tours de droite à gauche pour dissimuler sa manœuvre ; puis il se planta tous près de son ombrelle, posée contre le banc, et il affectait d'observer une chaloupe sur la rivière.

Jamais il n'avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait. Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites.

Une négresse, coiffée d'un foulard, se présenta, en tenant par la main une petite fille, déjà grande. L'enfant dont les yeux roulaient des larmes, venait de s'éveiller. Elle le prit sur ses genoux. « Mademoiselle n'était pas sage, quoiqu'elle eût sept ans bientôt ; sa mère ne l'aimerait plus ; on lui pardonnait trop ses caprices. » Et Frédéric se réjouissait d'entendre ces choses, comme s'il eût fait une découverte, une acquisition.

Il la supposait d'origine andalouse, créole peut-être ; elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ?

Cependant, un long châle à bandes violettes était placé derrière son dos, sur le bordage de cuivre. Elle avait dû, bien des fois, au milieu de la mer, durant les soirs humides, en envelopper sa taille, s'en couvrir les pieds, dormir dedans ! Mais entraîné par les franges, il glissait peu à peu, il allait tomber dans l'eau ; Frédéric fit un bond et le rattrapa. Elle lui dit :

« Je vous remercie, monsieur. »

Leurs yeux se rencontrèrent.

.

G. Flaubert, L'Education sentimentale, 1869, Partie 1, chapitre 1

Comment se finit la pièce Le Mariage de Figaro ?
Pierre Paul Rubens, La Fête de Vénus, 1636

Questions sur le texte

  1. Par quelle figure de style commence cet extrait ? Qu'exprime-t-elle ? Dans quel contexte le mot « apparition » est-il habituellement utilisé ? Justifier son emploi ici.
  2. Montrer que la deuxième phrase du texte confirme la réponse à la question numéro une.
  3. Quel est le point de vue du narrateur ? Justifier sa réponse.
  4. Le troisième paragraphe est-il narratif ou descriptif ? Justifier sa réponse.
  5. Observer les verbes employés dans ce même paragraphe ; qu’y a-t-il de remarquable ?
  6. En quoi l'expression « Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire » se rapproche-t-elle de la figure de style analysée dans la question numéro une ?
  7. Comment s'exprime ensuite la soudaine passion de Frédéric pour la femme inconnue ?
  8. Comment les paroles de la femme sont-elles rapportées ?
  9. Expliquer : « Et Frédéric se réjouissait d'entendre ces choses, comme s'il eût fait une découverte, une acquisition. »
  10. Que symbolise le châle qu'elle porte ?
  11. Pourquoi la phrase où il est question du châle se termine t-elle par un point d'exclamation ?
  12. Relever les phrases interrogatives de cet extrait ; qu'expriment-elles ?
  13. Par quelle figure de style l’extrait s’achève-t-il ?

Réponses aux questions sur le texte

1 - L’extrait commence par la formule : « Ce fut comme une apparition ». Il s’agit d’une comparaison qui utilise l’outil de comparaison « comme ».

Cette figure de style exprime l’hébétude et la surprise de Frédéric, le personnage principal, qui se trouve fasciné par la femme qui se tient assise devant lui. En effet, le mot « apparition » s’utilise habituellement dans un contexte religieux : par exemple, les anges comme Dieu « apparaissent » devant les élus. Dans tous les cas, il s’agit d’une situation aux allures surnaturelles, d’une présence venue de nulle part, voire d’une révélation. Ici, l’auteur veut donc souligner le fait que la femme semble être un ange aux yeux du personnage, comme une personne trop belle pour être vraie.

2 - La deuxième phrase de l’extrait est celle-ci : « Elle était assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins il ne distingua personne dans l'éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. » Or, en utilisant le mot « éblouissement », l’auteur insiste à nouveau sur l’aspect divin de la femme apparue à Frédéric. En effet, tel un ange, elle serait enveloppée d’une espèce de lumière qui éblouit et attire en même temps. L’apparition divine empêche de voir toute autre chose qu’elle même ; elle fascine et attire fatalement le regard vers elle.

3 - Le point de vue du narrateur consiste en une narration à la troisième personne, avec une focalisation interne. Cela signifie que le narrateur est extérieur à l’histoire, et qu’il ne semble la voir qu’à travers les yeux de son personnage principal, à savoir Frédéric.

Prenons par exemple la phrase suivante :

« En même temps qu'il passait, elle leva la tête ; fléchit involontairement les épaules ; et quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda. »

Le pronom personnel « il » désigne ainsi Frédéric, et le « elle » se rapporte à la femme inconnue. L’auteur utilise bien la troisième personne pour raconter son histoire, et non pas le pronom personnel « je ». Si c’était le cas, la phrase deviendrait « En même temps que je passais, elle leva la tête ; fléchit involontairement les épaules ; et quand je me fus mis plus loin, du même côté, il l’a regarda. »

Mais en même temps, le récit est conduit depuis les connaissances et les ignorances de Frédéric ; il n’y a pas d’omniscience du narrateur, même s’il n’appartient pas à l’histoire. Ainsi, on ne connaît pas le nom de cette femme apparue, on se trouve dans la même situation d’inconnu que Frédéric. Comme lecteur, on voit les choses à partir des interrogations et les suppositions de celui-ci, comme le montre bien la phrase suivante :

Il la supposait d'origine andalouse, créole peut-être ; elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ?

4 - Le troisième paragraphe est le suivant :

Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l'ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait en plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l'air bleu.

Il s’agit manifestement d’un paragraphe descriptif, dans lequel l’auteur décrit les habits de la femme observée (« un large chapeau de paille », « ses bandeaux noirs », …), son occupation (« Elle était en train de broder quelque chose », …) et son allure générale (« son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l’air bleu. »).

Qu'est-ce qu'une expansion nominale ?
Nonchaloir (Repose), 1911, John Singer Sargent, Washington, National Gallery of Art. (aparences.net)

5 - Ce passage est mené à l’imparfait, qui est en outre le temps convenu de la description dans un récit au passé (« avait », « était », …).

6 - L'expression « Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire » se rapproche de la formule introductive « Ce fut comme une apparition » notamment par l’utilisation du mot « extraordinaire ». Par là, l’auteur insiste de nouveau sur le caractère surnaturel de la femme que Frédéric observe, ou plutôt du sentiment divin qui le traverse. Le nom « ébahissement » participe de même à cette idée : le personnage semble vivre une chose hors du commun.

7 - La violente passion de Frédéric pour la femme inconnue s’exprime à travers une volonté de tout savoir à propos de celle-ci ; il désirerait tout connaître de son existence, tout découvrir de sa vie.

Formellement, cela s’exprime d’abord avec une question posée au style indirect, c’est-à-dire avec une parole intégrée dans la narration mais qui traverse l’esprit du personnage : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? » Surtout, dans cette question se trouve une énumération, où quatre pôles de connaissance sont séparées par des virgules en s’enchaînant de manière graduelle, c’est-à-dire des choses de plus en plus larges, de plus en plus importantes : d’abord son nom, puis l’endroit où elle habite, puis sa vie présente, et enfin sa vie passée.

Mais après cette question vient une très longe phrase, constituée d’un point-virgule et d’une conjonction de coordination (« et ») ; cette longueur figure l’immensité du désir de connaissance qui prend Frédéric. On y trouve aussi une nouvelle énumération (« Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait »), qui a une valeur exhaustive (c’est-à-dire de totalité) à propos de choses apparemment minimes, ou insignifiantes, comme les « meubles de sa chambre ». Enfin, le narrateur utilise des termes aux connotations évidentes, comme « désir », « possession », « envie », « profonde », « curiosité », « pas de limites ».

8 - Les paroles de la femme sont les suivantes :

Mademoiselle n'était pas sage, quoiqu'elle eût sept ans bientôt ; sa mère ne l'aimerait plus ; on lui pardonnait trop ses caprices.

Bien qu’il s’agisse de la troisième personne (« n’était », « elle eût », « sa mère »), ce sont là des paroles mises entre guillemets, et sorties de la bouche de la femme. Néanmoins, il n’y a ni deuxième ni première personne, comme l’exigerait le style direct (et qui consisterait en : « Tu n’es pas sage, bien que tu aies sept ans bientôt ; je ne t’aimerais plus ; on te pardonne trop tes caprices. »). C’est qu’il s’agit du style indirect libre, inventé par Flaubert, qui rend exactement les paroles d’un personnage, à ceci près que les première et deuxième personnes deviennent des troisièmes personnes au moment de leur retranscription.

9 - Il faut entendre la phrase

Et Frédéric se réjouissait d'entendre ces choses, comme s'il eût fait une découverte, une acquisition.

en comparaison avec la précédente expliquant :

Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites.

En l’écoutant parler à son enfant, et en la voyant agir, Frédéric peut assouvir un peu sa curiosité, son désir de connaître l’inconnue.

10 - La châle que porte la femme, conformément à toute l’ignorance qui enveloppe l’apparition de cette inconnue aux yeux de Frédéric, représente un voile qui sépare celui-ci de celle-là. En effet, un châle est une écharpe fine qui recouvre la personne et qui la protège du vent comme du soleil. Sa peau disparaît sous le tissu, et devient invisible, inconnue, pour les yeux de tous.

On peut également y voir un symbole de pudeur ou de chasteté. Se recouvrir d’un voile, c’est effectivement cacher sa peau, qui peut être vue comme une invitation à la possession charnelle. Cette analyse est à rapprocher de la phrase précédente :

et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites.

Le fait que le regard de Frédéric s’arrête sur le châle renvoie ainsi à cette « envie plus profonde » de découvrir la vie de cette inconnue.

11 - La phrase suivante : « Elle avait dû, bien des fois, au milieu de la mer, durant les soirs humides, en envelopper sa taille, s'en couvrir les pieds, dormir dedans ! » suit directement la réflexion sur le châle.

Elle se termine par un point d’exclamation car, en réalité, c’est une chose que se dit Frédéric dans sa tête. Et le point d’exclamation vient signifier toute l’émotion, toute l’énergie qui agit Frédéric au moment il regarde cette femme et son châle. À partir de cet objet, c’est tout un ensemble de spéculations et de représentations qui se déploient dans la tête et dans le cœur de notre personnage. Il est engagé émotionnellement dans ce qu’il pense, et le point d’exclamation montre tout son bouleversement.

12 - Les phrases interrogatives de notre extrait sont au nombre de deux : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? » et « elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ? ».

Toutes deux expriment l’ignorance de Frédéric au sujet de cette femme inconnue. Elles sont surtout le marqueur de sa curiosité, de son désir de savoir, de son incapacité à ne pas se questionner.

13 - L’extrait s’achève avec la phrase : « Leurs yeux se rencontrèrent. » Il s’agit d’une personnification. En effet, ce sont normalement les êtres qui se rencontrent ; mais ici, le sujet du verbe « se rencontrer », ce sont plutôt « les yeux ». Par là, Flaubert veut signifier que les regards se croisent et que, pour la première fois de l’extrait, la femme a regardé Frédéric.

Enfin, le verbe « se rencontrer » peut avoir une forte connotation de destinée : rencontrer quelqu’un, c’est rentrer en communion avec lui.

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Agathe

Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !