Chapitres
La 5ème puissance industrielle mondiale
Faire face à la désindustrialisation
• Dans un contexte de désindustrialisation générale depuis 25 ans, les « vieux bastions » industriels du Nord et de la Lorraine fondés à l'origine sur les gisements de charbon et de fer sont les plus touchés par les pertes d'emplois (sidérurgie, textile, …). La reconversion vers de nouvelles activités tente d'y maintenir des emplois.
• Aujourd'hui, il faut chercher les secteurs dynamiques parmi les activités « de pointe » : électronique, informatique, constructions du TGV à Belfort, …
• Ces activités sont largement exportatrices et très liées à la recherche ; ainsi toutes les grandes villes encouragent la création de technopoles. A l'exception de ceux proches de Paris, les plus importants se situent dans le Sud (Nice, Grenoble, Marseille, Montpellier, Toulouse) qui bénéficient d'une image attractive (l'effet « Sun Belt »).
Une nouvelle géographie industrielle
Ainsi s'esquisse une nouvelle distribution des activités industrielles sur le territoire :
- au déclin des régions du Nord et de l'Est s'ajoute le recul industriel des deux plus grands pôles français, Paris et Lyon qui rejettent l'industrie hors de leur agglomération. C'est la décentralisation surtout sensible dans le Bassin Parisien et le Grand Ouest (de la Bretagne aux Charentes).
- conjuguée à l'attrait du Midi, cette évolution constitue une « revanche industrielle » du Sud et de l'Ouest et un certain rééquilibrage du territoire par rapport à son image traditionnelle.
Les transports
Dans une France urbaine et une civilisation d'échanges, ils sont devenus essentiels.
Un enjeu majeur
Pourquoi ?
• Des mutations économiques nécessitent des déplacements rapides d'un point à un autre du territoire donc des transports toujours plus performants.
• La mobilité des personnes augmente fortement pour des raisons professionnelles et pour des raisons personnelles (loisirs).
• La mobilité des marchandises a beaucoup progressé ; les usines fonctionnent en « flux-tendu » (pas de stocks ; rotation incessante de véhicules pour approvisionner depuis les sous-traitants).
Cette individualisation des moyens de déplacements a profité à la route : 75 % du trafic des marchandises et 90 % du trafic des voyageurs, au détriment du rail (22 %) et de la voie d'eau (3 %).
Il y a donc une compétition intense avec toutefois une tendance à l'intermodalité par le biais des conteneurs ; ceci entraîne la mise en place de plates formes multimodales.
Les réseaux
Le territoire français est bien desservi par un des réseaux les plus performants mais de manière inégale.
• La route : 800 000 kms de voie dont environ 10 000 kms d'autoroutes (1er en densité, 2nd en longueur).
• Le chemin de fer : il s'est modernisé mais il est rétracté : 35 000 kms de voies mais construction d'un réseau TGV.
• La voie d'eau : réseau ancien à faible gabarit (300 tonnes) sauf 1 500 kms (Seine, Rhône, Rhin, canal Dunkerque-Valenciennes et bientôt Paris-Nord) avec 1 350 tonnes de marchandises. En outre, il est mal réparti et mal relié à l'étranger.
• La voie aérienne progresse en fret (transport de marchandises) et surtout en voyageurs (Paris).
+ oléoducs, gazoducs, lignes électriques, télécommunications.
Il y a deux problèmes principaux : la concurrence entre les moyens de transports et l'insuffisance des axes transversaux (d'Ouest en Est). L'axe principal de déplacement va de Lille à Marseille.
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