Guerre d’Algérie | ||
Informations générales | ||
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Date | 1954-1962 | |
Lieu | Algérie | |
Issue | Indépendance de l'Algérie | |
Belligérants | ||
FLN (1954-62) MNA (1954-62) PCA (1954-55) | France (1954-62) | FAF (1960-61) OAS (1961-62) |
Commandants | ||
Ferhat Abbas Hocine Aït Ahmed Krim Belkacem Ahmed Ben Bella Mostefa Ben Boulaïd Larbi Ben M'Hidi Rabah Bitat Mohamed Boudiaf Messali Hadj | Pierre Mendès France Guy Mollet René Coty Jacques Massu Maurice Challe Charles de Gaulle | Saïd Boualam Pierre Lagaillarde Raoul Salan Edmond Jouhaud Antoine Argoud Roger Degueldre Jacques Soustelle Georges Bidault Jean Bastien-Thiry |
Forces en présence | ||
40 000 | 460 000 | 3 000 (OAS) |
Pertes | ||
• 300 000-460 000 morts | • 28 500 morts • 65 000 blessés • 30 000 à 90 000 morts harkis 4000 à 6000 civils (européens) | • 100 morts (OAS) • 2 000 prisonniers (OAS) |
Batailles | ||
Bataille d'Alger, Putsch des Généraux, Combat du Fedj Zezoua… |
La guerre d'Algérie se déroule de 1954 à 1962 et débouche sur l'indépendance de l'Algérie, colonie française de 1832 à 1848, puis partie intégrante du territoire de la République.
Cette guerre oppose l'armée française à une guérilla. La doctrine de la guerre révolutionnaire, mettant en œuvre l'arme psychologique est rejetée par le commandement. Elle oppose l'armée française, faisant cohabiter commandos de troupes d'élites (parachutistes, légionnaires), forces de maintien de l'ordre (gardes mobiles, CRS), appelés du contingent et supplétifs indigènes (harkis, moghaznis) aux troupes indépendantistes de l'Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN) d'encadrement politico-administratif (Conseil national de la révolution). Elle se double d'une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit poindre la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux, notamment le MNA (Mouvement national algérien) et par une campagne de répression contre les harkis soutenant le statu quo du rattachement de l'Algérie à la République française. Par ailleurs, elle suscite côté français l'affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (mouvement pacifiste), une seconde favorable à la révolution (les « porteurs de valises »), et une troisième ralliée au slogan de l'« Algérie française » (Front Algérie Française, Jeune Nation, OAS).
Cette guerre s'achève à la fois sur la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle , suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne le 25 septembre et sur le départ du million de Français vivant en Algérie.
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