Comment bien les lire ?
Repère littéraires et culturels
Le XIX siècle
Des écrivains du XIX siècle
- Emile Zola La bête Humaine
- Gustave Flaubert Madame Bovary
- Prosper Mérimée La Vénus D'ille
- Honoré de Balzac Le père Goriot
- Victor Hugo Les Misérables
- Guy de Maupassant La Parure
Des peintres du XIX siècle
- Claude Monet
- Gustave Caillebotte
- Gustave Courbet
- Auguste Renoir
- David
- Camille Pissarro
Extrait n°1 La parure
L'auteur est Guy de Maupassant (1850 – 1893). Le narrateur ne fait pas parti de l'histoire.il raconte à la troisième personne du singulier (« elle » ou « il »). Le point de vue adopter par le narrateur est le point de vue omniscient. Le narrateur sait tout du personnage : son passé ; ses sentiments ; ses pensées ; …
L'histoire est racontée au passé simple et à l'imparfait.
Être / Passé simple : Je fus
Tu fus
Il fut
Nous fûmes
Vous fûtes
Ils furent
Danser / Passé simple : Je dansai
Tu dansas
Il dansa
Nous dansâmes
Vous dansâtes
Ils dansèrent
Avoir / Imparfait : J'avais
Tu avais
Il avait
Nous avions
Vous aviez
Ils avaient
Faire / Imparfait : Je faisais
Tu faisais
Il faisait
Nous faisions
Vous faisiez
Ils faisaient
Emploi de l'imparfait
- Description
- Habitude, répétition
- Action Longue
- 2ème Plan
Emploi du passé simple
- Action brève
- 1er Plan
L'histoire se déroule à Paris, au XIX siècle. Le personnage principale est Mathilde Loisel, cette femme appartient au milieu sociale des employés : elle est mariée à un commis de l'Instruction publique (l. 4 – 5). Elle souffre d'être pauvre.
Extrait n°2 La parure
Madame Loisel emprunte à « son amie » (l. 19) « une rivière de diamants. » (L. 30)
La soirée, pour Mathilde, se déroule très bien. En effet, « tous les hommes la regardait » (l. 40), elle était « dans une sorte de nuage de bonheur. » (L. 45)
En rentrant, elle s'aperçoit qu'elle n'a « plus la rivière de madame Forestier. ». (L. 72)
Les termes qui traduisent le bonheur de Mathilde sont :
« Succès » (l. 38), « folle de joie » (l. 39), « ivresse » (l. 43), « emportement » (l. 43), « plaisir » (l. 43), « triomphe » (l. 44), « bonheur » (l. 46), et « victoire » (l. 46).
Le champ lexicale du bonheur est bien représenté.
Mot récurrent : mot répété
Champ lexicale : comprends tous les mots qui concernent un même thème.
Énumération : suite de mots de même nature
Mais son mari ne partage pas son enthousiasme, en effet il dormait
Lors de la perte du bijou, M. Loisel fait preuve de persévérance et de générosité.
- « Il cherche toute la nuit » (l. 96)
- « Il promet une récompense » (l. 98)
- « Il dicte une lettre à sa femme » (l. 105)
- « Il pense à remplacer le bijou » (l. 110)
- « Il sacrifie son héritage » (l. 123)
- « Il emprunta le reste » (l. 124)
Extrait n°2 La parure
Depuis la perte du bijou, les Loisel mènent une vie de misère : « on renvoya la bonne » (l. 4 – 5) ; ils vivent « dans une mansarde » (l. 6). Mathilde exécute de multiple travaux (l. 7 à 16) et son mari travaille même « la nuit » (l. 19). Cette vie dure « dix ans ».
Par hasard, Mathilde rencontre madame Forestier Cette dernière lui révèle que le collier était faux et valait pas plus de « cinq cents francs ». (L. 165 – 166).
La révélation finale produit un effet de surprise car aucun indice ne laissait prévoir cette fin.
Une nouvelle réaliste
Une nouvelle est un court récit, centré sur un événement est comportant peu de personnages. Elle est construite à partir du schéma narratif. On dit qu'une nouvelle est réaliste lorsqu'elle présente des personnages, des lieux ou des époques que l'on peut trouver dans la réalité.
Comment accorder le verbe ?
Le verbe s'accorde en nombre et en personne avec le sujet.
ATTENTION :
- Plusieurs verbes peuvent être accordés avec le même sujet.
Les enfants jouent et rient
S v v
Un verbe s'accorde au pluriel quand il y a plusieurs sujet
Paul et Marcel jouent.
S v
- Un sujet peut être INVERSE
Dans la cour jouent les enfants.
V s
- Attention : toi et moi : nous sommes
Toi et lui : vous êtes
- Qui sujet
C'est moi qui suis
S
Toi qui es
- S
- On – tout – rien – aucun – chacun + verbe = 3 personnes du singulier
On chante – Rien ne va
- Beaucoup – la plupart – peu – certains + verbe = 3 personnes du pluriel
Beaucoup chantent
- Nom collectif : une foule – une multitude + verbe = 3 personnes du pluriel ou du sing.
Une foule de gens chante
-
- Une foule de gens chantent
Récitation
« Spleen »
Tout m'ennuie aujourd'hui. J'écarte mon rideau,
En haut ciel gris rayé d'une éternelle pluie,
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d'eau.
Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau, Et machinalement sur la vitre ternie Je fais du bout du doigt de la calligraphie. Bah ! Sortons, je verrai peut-être du nouveau.
Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne. Des fiacres, de la boue et l'averse toujours ... Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds …
Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne … Bah ! Couchons-nous. - Minuit. Une heure. Ah ! Chacun dort ! Seul, je ne puis dormir et m'ennuie encor.
Jules Laforgue
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quel est l’histoire de la nouvelle réaliste
Le réalisme peut être défini, au sens large, comme la volonté de rendre par les mots la réalité elle-même, à partir d’une observation scrupuleuse des faits. Cet ancrage de la fiction dans un terreau réel peut se déceler dans de nombres œuvres au fil du temps, comme celle de Rabelais, de Boileau , de Diderot, de stendhal ou encore de Balzac, le risque étant que son sens se dilue dans sa variété même. Au XlXe siècle, le terme est d’abord appliqué de façon péjorative par la critique à la peinture de Gustave Corbet. Passé à la littérature, il est revendiqué par Champfleury dès 1855, puis dans son manifeste le RÉALISME en 1857. Mais la littérature peut-elle avoir une seule ambition d’être un fidèle reflet de la réalité ?
Je ne sais pas 😂😂