J'utilise là le peu de lucidité qui me reste. C'est ma bien triste histoire que j'écris ici mais aussi une mise en garde au plus fort (physiquement et mentalement) et peut être qu'après avoir lu cette histoire les plus faibles espéreront peut être trouver quelques unes de ses cendres .
Quand je repense au moment où je me suis vraiment rendu compte, il était trop tard. Maintenant, Dieu seul sait vraiment quand vais-je m'éteindre, et j'espère qu'il m'acceptera de bonne grâce au paradis.
Moi, Matt Lucien, archéologue et égyptologue diplômé de l'université d'Oxford, j'étais en Egypte quand tout commença….
« - Alors Tom, t'as trouvé quelque chose ?
- Non Matt, ce « }°^|# » de sable vient reboucher mon trou dès qu'il fait plus de 30 centimètres !»
C'est vrai que par une tempête de sable en plein désert égyptien, il est très difficile de faire des fouilles pour trouver un prétendu bracelet qui n'existe que dans les légendes égyptiennes.
« - Courage Tom ! C'est en persévérant que l'on atteint son but ! »
Il grommela une réponse inaudible. Nous étions là depuis midi, et il était 6 heures de l'après-midi. Nous venions de travailler 4 heures sans relâche pour rien du tout. Désespéré, je lui proposai donc d'arrêter là pour aujourd'hui, car même le plus persévérant des humains ne trouverai rien dans cette maudite tempête et que nos quatre heures de travail n'avaient abouties à rien. Dès que j'eus dit cela, Tom rangea ses outils et courut à sa tente.
« - Pourquoi n'en fais-tu pas autant ? Me demanda une voie dans ma tête, qui devait certainement être celle de la paresse.
- Parce qu'au fond de moi je crois vraiment à l'existence de ce bracelet ,que quelques heures supplémentaires n'ont jamais fait de mal à personne, et que je tiens vraiment à épater Oxford avec cet objet dont je serai le seul à avoir prouver l'existence. »
Ma réponse formulée, la tempête s'arrêta d'un coup. Un heureuse coïncidence, pensai-je tout d'abord. Puis je me rappelai la légende concernant ce bracelet : enfermée dans ce bijou, il y a l'âme d'un démon qui a trahi les Dieux.
Les Dieux, en guise de punition, l'enfermèrent dans un bracelet, où il était condamné à rester pour l'éternité. Mais son esprit conserva un peu de sa magie, et il le démon a encore le pouvoir d'attirer les gens vers lui pour leur voler leur corps. Dans la réalité, les gens pensent avoir trouver le bracelet, mais en fait, c'est le bracelet qui les a trouvé. Il possède peu à peu le corps de sa victime pour qu'elle ne se rende pas tout de suite compte de ce qui se passe. Mais, quand elle a suffisamment prie le contrôle, elle oblige sa victime à faire ce qu'elle veut, et cette proie ne peut plus rien faire pour aller contre la volonté du démon.
Qui croyait à cette légende ? A l'époque, sûrement pas moi ! J'étais un homme d'histoire et de science, je raisonnais donc scientifiquement….
Mais quand même, la tempête qui s'était arrêtée brusquement m'avait produit un malaise. Je ne savais plus si je voulais vraiment trouver le bracelet ou pas. Mais si je rentrai à Oxford les mains vides, on me prendrait pour un fou, se fiant aux légendes et non à la réalité.
J'allai donc devant cet étrange coffre. En égyptien, je lus une inscription dessus : « à toi le fort ou le faible, le magicien ou le sorcier, le bon ou le mauvais, tu ne me résistera. Donc réfléchit bien avant d'ouvrir cette boite, car elle contient un grand pouvoir qui causera sûrement ta perte .» Poussé par la curiosité, je l'ouvris. Quelle ne fut pas ma joie en découvrant dedans un bracelet, orné de scorpions dorés. Je l'ai trouvé pensai-je, j'ai réussi ! Je le mit donc à mon bras et je courus donc jusqu'à la tente de Tom pour lui annoncer la nouvelle, et lui dire que l'on pourrait rentrer chez nous :
« -Tom, Tom, tu ne devineras jamais ce que j'ai découvert !
- Alors, qu'as tu trouvé de si intéressant pour me réveiller durant ma sieste ? J'espère que c'est valable !
- Bien sur que ça l'est. Je viens de trouver le bracelet, il est à mon bras ! Regarde !
- Oui, un bracelet orné de scorpions doré, c'est ce que dit la légende. Mais qu'est ce qui me prouve que ce n'est pas un vrai ? Selon la version, tu es censé avoir un grand pouvoir, mais tel que je te vois, tu es pareil qu'il y a un heure ! »
Soudain, une vioe suorniose dans ma tête m'ordonna de le faire taire, car on ne devait pas se moquer de moi comme ça !
- La ferme, Tom !
Dès que j'eus prononcé ces mots, une épingle à couture apparut et cousut avec un fil de soie la bouche de mon camarade. Quelle ne fut pas ma stupeur ! Je venais de voir devant moi mon camarade se faire coudre la bouche, je ne sais à cause de quelle magie.
Et ce n'était encore que le premier de mes délits….
Eh oui, une semaine après être rentré en Angleterre, je coupai ses deux bras au directeur de l'université car lui non plus n'avait pas voulu admettre l'existence du bracelet. Et une semaine encore après, je divorçais avec ma femme parce qu'elle… n'avait pas voulu se prosterner devant moi pour… entrer dans mon lit.
C'est cette brutale rupture qui fit le déclic entre moi et cette deuxième conscience, vile et méchante, et je compris qu'elle s'emparait de moi grâce à ses tours dans ma tête à chaque fois qu'elle estimait que l'on me manquait de respect. Mais comment me débarrasser de e maudit objet ? J'essayai de l'enlever, quand tout à coup, je remarquai une marque sur ma main ; un tatouage de scorpion inachevé. Je me rappelais encore de la légende : une fois que le scorpion est entièrement dessiné, l'esprit de la victime ne peut plus lutter contre le démon, s'en est alors finit de lui.
J'en eus un frisson… Il fallait vraiment que je m'en débarrasse avant que je sois complètement possédé par cet esprit fou ! Donc, j'entreprit d'écrire un journal en espérant que l'écriture allait m'aider. Elle m'apporta une aide précieuse pendant deux semaines au cour desquelles je crus que j'allai gagner ce combat pour mon corps, et je vis même le tatouage perdre du terrain, mais le démon s'en rendit compte et maintenant, il redouble avec encore plus d'acharnement ses visites dans ma tête. Je sentis alors que je ne pouvais gagner la bataille qu'en faisant une seule chose : me débarrasser du bracelet. Mais à chaque fois que j'essayais de l'enlever, une douleur aigu à mon poignet m'en dissuadait aussi vite. Et c'est alors que je comprit qu'il fallait que je me suicide pour empêcher le démon de faire de nouveau ravages.
Maintenant, je ne compte plus le nombre de cernes de mes yeux et mes cheveux d'un noir si éclatant ont viré au blanc. Mais, dans moins d'une minute je ne serai plus de ce monde, car je suis en ce moment même à l'île de la Réunion, près à me jeter dans le python de la fournaise, que le bracelet le veuille ou non.
Je saute dans la lave, je revois rapidement défiler les bons moments de ma vie… et je meurs avec le démon. Mais avant d'atteindre la lave, je l'entends crier, comme s'il voulait sortir de moi. Je ne le vois pas, c'est tant mieux pour toute la Terre. Cela m'apprendra à ouvrir des boites où il y a écrite une mise en garde. La curiosité est un vilain défaut, qui finit toujours par coûté cher. Moi, je vais maintenant le payer de ma vie.
Maintenant mort, je suis soulagé que ce démon ne puisse plus faire de ravages mais en même temps déçu de n'avoir pas revu tous mes amis à qui j'ai fait du mal involontairement et ma femme, avec qui j'ai été si odieux. J'espère qu'ils me pardonneront un jour.
Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !
[img]null[/img][img]null[/img][img]null[/img]pour sweet1996:
Je pense que l’intérieur de ta nouvelle est assez bien organisé mais il faudrait que la fin soit plus brutale ( la chute dans la fin de la nouvelle ) mais demande à un des profs de français sur le site, il sera certainement te donner plus de conseil que moi
Ta nouvelle fantastique est géniale.Il n’y a rien a modifié.Tu auras une super note.Peux -tu me dire ce que tu penses de ma nouvelle?
P.S:Le titre est Le mystérieux fantôme de Notre-Dame
Oh! Je n’ose vous dire ce qui m’arriva, on me prendrait pour une folle!
C’était la nuit du 17 Août 1996. Je me souviendrais toujours de cette soirée.
J’étais partie comme tous les dimanches, me recueillir sur la tombe de mon mari décédé dans un tragique accident de voiture. Le cimetière Notre-Dame occupait un espace de rochers, entouré de chênes verts, où l’environnement naturel n’était pratiquement pas altéré. Ce soir-là le cimetière était très sinistre, obscur et silencieux. Chaque tombe était couverte de fleurs fanées avec comme seules inscriptions, les noms des personnes enterrées et la date de leurs décès. Seules, les fleurs de mon mari étaient colorées et donnaient du baume au cœur. Je fis quelques pas. Ces derniers s’enfonçaient dans la boue au fur et à mesure que j’avançais. Mes yeux s’embuèrent et des larmes coulèrent sur mes joues. Je repensai aux bons moments passés avec mon mari. Je regrettai de ne pas avoir pu en profiter davantage.
Je me demandai si c’était le fait d’être déserte qui rendait l’atmosphère glacée ou si c’était le contraire.
Soudain, un cri infernal interrompit mes pensées. Un fantôme surgit de nulle part .Une vague de froid me descendit dans le corps. Je l’observais avec des yeux effarés. Il détacha son regard du mien. Il se dirigea vers le château qui semblait inhabité depuis longtemps dont la façade suscitait ma curiosité. Elle était à la fois sombre, intrigante, froide et mélancolique. Les toits paraissaient plier sous le poids des végétations qui y croissaient. A ce moment-là, le doute s’installa:
« Puis-je pénétrer dans cette demeure abandonnée? Y-a-t-il un risque? »
Des questions défilaient dans ma tête.
J’étais néanmoins paralysée de peur. Je ne pouvais plus avancer. Mais mes membres ne pouvaient y résister et m’entrainèrent dans cette stupéfiante aventure. Sans que je ne sache pourquoi, je le suivis. Le ciel étoilé qui était magnifique changea brusquement en un ciel mort. Je pris un chemin pavé menant à la porte d’entrée.
Arrivée dans la pièce principale, je vis une sorte de monde nouveau: je me croyais au temps de la régence. Des meubles de couleur ébène surchargés de toutes sortes de bouquins anciens, de bijoux, de vases provoquaient un certain malaise dans cette pièce. Une vieille tapisserie décorait les murs. De magnifiques tenues de dames jonchaient le sol délabré. Des tableaux de peinture, datant certainement du XVIIIe siècle, peints par de célèbres artistes comme Léonard De Vinci, se tenaient à droite. En face, se trouvaient d’immenses escaliers en colimaçons.
Je montais les marches qui grinçaient affreusement. Mon cœur se mit à battre. Je l’avoue, je tremblais comme une feuille. Je sentis un frisson inexplicable en pensant à ce qui m’attendait à l’étage de ce mystérieux château. Quand je fus arrivé dans un large couloir, mes yeux se posèrent sur une porte de chambre située dans un coin écarté des autres portes. Sa décoration était riche mais antique et délabrée.
Je poussai cette porte. J’aperçus des murs tendus de tapisseries et d’une quantité vraiment prodigieuse de miroirs de toutes formes, dans des styles différents et entourés de riches cadres d’or d’un goût arabesque.
Mon inquiétude monta en voyant l’un de ces merveilleux miroirs qui n’était pas commun. Il était suspendu dans un recoin dont la bizarre architecture du château rendait inévitable. Comme je ne voyais que la sobriété de la pièce, j’ouvris les lourds volets poussiéreux de la chambre.
A cet instant, le reflet de la pleine lune se dirigea dans ce miroir qui me fascinait autant. J’aperçus dans une vive lumière que la glace de ce miroir reflétait et transmettait aux autres miroirs un magnifique fantôme. Jamais, même en rêve, rien d’aussi parfait ne s’était présenté à mes yeux. Je fermai mes lourdes paupières. Pourquoi? Je ne le compris pas bien moi-même, c’était un mouvement involontaire pour m’assurer que ma vue ne me trompait pas. Je me préparai à une contemplation plus sûre. Il avait une peau d’une blancheur glacée, des cheveux d’un brun sombre, de courts cils et des prunelles noires. Ses lèvres étaient mouillées d’un pourpre mortelle. Il était impossible de voir quelqu’un de plus élégant et de plus noble. Il portait une veste en soie bleu, un pantalon en velours garni de dentelles et des chaussures bien cirées .C’est alors qu’une terreur insurmontable s’empara de moi, mes dents s’entrechoquèrent et une sueur froide inonda mon corps.
Soudain, sans que je ne sache comment, ce beau jeune homme sortit de ce miroir étrange. Il me tendit son bras d’ivoire d’un blanc albâtre et d’une voix douce et reposante me dit:
« -Venez me rejoindre, je sais que vous en avez envie. »
J’eus un doute.
« Suis-je folle ? Ai-je des hallucinations ? Est-il réel ? Si je le suis que m’arrivera-t-il ? »
Je ne trouvai pas de réponses. Je ne sus quoi dire. Je l’admirai attentivement et me rendis compte qu’il s’agissait de Louis XVI.
Je me dirigeai vers lui, conduit par quelque chose qui agissait en moi sans que je puisse me rendre compte que j’avais accepté de prendre sa main.
Je ne voyais rien à part lui, ni même qu’à cet instant une sorte de tourbillon me transporta dans ce miroir…