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C'est parti

Qu’ est-ce qu’ une énergie ?

Le mot énergie vient du mot grec ergos qui signifie « travail ».   L'énergie permet de mettre en mouvement, d'arrêter ou de soulever un objet. Équivalent de la chaleur et de la masse en mouvement, l'énergie peut prendre de multiples formes (chimique, électrique, nucléaire, etc.), toutes transformables les unes dans les autres selon certaines lois et avec des rendements plus ou moins élevés ; certaines sont stockables.
L'énergie ne peut donc être que transformée; on ne peut ni la créer, ni la faire disparaître; en revanche, elle peut se dégrader au cours de ses transformations successive.

Ses différentes formes

Énergie lumineuse (ou rayonnante) : elle est à la base
de presque toutes les formes d’ énergie actuellement disponibles :
le bois et les aliments proviennent directement de l’ énergie solaire
; les combustibles fossiles correspondent à un stockage d’ énergie
de très longue durée, dont la source est également le
Soleil : il s’ agit de produits de transformation d’ organismes ayant vécu
il y a des millions d’ années pour aboutir au pétrole, au gaz,
au charbon.

Énergie hydraulique : elle a aussi le Soleil pour origine.
Le rayonnement solaire fait évaporer l’ eau des mers, des lacs, etc.,
formant des nuages qui arrosent les montagnes en neige ou en pluie et assurent
la pérennité du cycle de l’ eau. L’ énergie potentielle
de l’ eau retenue dans des lacs de montagnes (naturels et artificiels) est
utilisée sous la forme d’ énergie hydraulique, pour produire,
après conversion en énergie mécanique dans des turbines
dites hydrauliques, de l’ énergie électrique (alternateurs).

Énergie mécanique : sous forme de travail, c’ est une
énergie de plus en plus indispensable à l’ homme pour la satisfaction
de tout ses besoins. Autrefois, l’ homme ne pouvait compter que sur sa propre
énergie musculaire pour se déplacer, exécuter des travaux
nécessaires à la production d’ aliments, de vêtements,
de bâtiments, etc. Puis il a domestiqué des animaux, le vent,
l’ eau ; enfin, grâce à des conversions d’ énergies,
il a pu utiliser les combustibles les plus divers pour faire fonctionner
directement des moteurs thermiques ou pour produire de l’ énergie
électrique.

Énergie électrique : elle est une forme de transition
extrêmement répandue aujourd’ hui et commode du fait de de ses
possibilités de conversion et de transport. Elle provient, en général,
de la conversion, dans des centrales, d’ énergie mécanique
par des générateurs (ou alternateurs).

Énergie nucléaire : c’ est la seule forme d’ énergie
à ne pas avoir le Soleil pour origine. Elle résulte, par la
relation d’ équivalence masse-énergie, de réactions
au niveau des noyaux de certains éléments légers (fusion)
ou lourds (fission). Actuellement, elle est produite par la fission d’ atomes
d’ uranium ou d’ atomes de plutonium résultant de la transmutation
de l’ uranium. La fission dégage de la chaleur, qui est en général
transformée immédiatement en énergie mécanique,
puis en énergie électrique.

Énergie chimique :

Énergie thermique :

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D’où ça vient?

A l'origine, la notion d'énergie était liée à
celle de force agissante capable de modifier un état préexistant,
la force qui permet de déplacer un poids vers le haut, de bander un
arc, de tirer une charrue. Elle ne pouvait provenir que du muscle humain
ou animal.

La Préhistoire

L'homme utilisait le feu pour se chauffer et travailler les métaux
sans se rendre compte qu'il s'agissait là de l'énergie.

L’ Antiquité
Les peuples de la mer furent les premiers à utiliser l'énergie
du vent pour mouvoir les navires et, plus tard, les ailes des moulins à
vent. Puis, l'homme découvrit la force de l'eau des rivières
pour faire fonctionner les moulins à eau. Ce furent là ses
principales sources d'énergie motrice jusqu'à la fin du 18°s.

L’ Époque moderne
Ce n'est qu'au début du 18°s, avec l'apparition de la machine
à vapeur, qu'on découvrit expérimentalement (Joule le
prouvera 150 ans plus tard) que la chaleur peut produire de la force motrice,
dans des quantités plus abondantes et à des coûts moindres
que le muscle, le vent ou les chutes d'eau, et cela, malgré les faibles
rendements (moins de 10 %) de la conversion.
Pendant la plus grande partie du XVIII e  s., où les principales
machines étaient les pompes des mines, le bois resta très utilisé
et la houille ne fut employée que dans les régions où
elle était particulièrement accessible. Cependant, vers la
fin du siècle, le nombre croissant des machines à vapeur et
le développement des industries métallurgiques mirent en évidence
le rôle économique essentiel de la houille dont la disponibilité
conditionna, pour une grande part, l'essor industriel (décuplement
de la production de houille de 1850 à 1900).

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L’ Époque contemporaine
L'électricité d'origine thermique commença à
jouer un rôle considérable à partir de 1875 avec l'invention
de la dynamo, des moteurs industriels et de l'éclairage. La découverte
du transformateur électrique (1881), qui élargit considérablement
le rayon de distribution (lignes à haute tension), et celle de la
turbine à vapeur, supérieure à la machine alternative
pour la production d'électricité, ne firent que renforcer la
demande en charbon, qui devint de plus en plus difficile à satisfaire.
Deux autres formes d'énergie arrivèrent alors en renfort: le
pétrole et l'hydroélectricité. Le pétrole, presque
exclusivement nord-américain à l'origine (1860), d'abord utilisé
principalement pour l'éclairage, étendit peu à peu son
champ d'applications. Devenu, à partir de 1880, l'égal du charbon
pour nombre d'applications industrielles et thermiques, il prit, avec l'avènement
du moteur à explosion et de l'automobile, sa place de carburant par
excellence, facile à stocker, à distribuer, à utiliser.
A partir de 1900, son importance n'échappa à personne et il
devint l'objet d'une prospection intense à l'échelle mondiale,
accompagnée d'efforts politiques pour en contrôler la production.

L'hydroélectricité, née vers la fin du 19 e  s.,
fut favorisée par la diminution de l'offre en charbon et l'apparition,
vers 1895, des turbines hydrauliques qui s'avéraient un excellent
moyen d'entraînement des génératrices électriques,
mais désavantagée par l'importance des investissements requis
pour la construction des barrages et par le nombre limité de sites
exploitables. La houille, le pétrole (auquel s'ajoutera son dérivé,
le gaz naturel, après 1945) et l'hydroélectricité resteront
les trois piliers du développement industriel jusqu'en 1960, d'où
leur appellation d'énergies conventionnelles.
Si les possibilités d'exploitation de l'énergie nucléaire
de fission à des fins civiles sont entrevues à partir de 1940,
les premières exploitations industrielles semi-expérimentales
ne firent leur apparition que quinze ans plus tard, prouvant l'intérêt
que lui portaient déjà les gouvernements des pays industrialisés,
intérêt qui ira en se renforçant avec l'accroissement
de la dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole.
L'énergie nucléaire, calorifique à l'origine et permettant
de fournir de la vapeur très chaude, est surtout utilisée pour
la production d'électricité et, très accessoirement,
pour le chauffage urbain. Ses applications aux moteurs sont limitées
aux sous-marins et aux bateaux en raison des lourds blindages nécessaires.
Les progrès de la technologie des centrales nucléaires en font
aujourd'hui une énergie moins chère que celle des combustibles
fossiles et assez abondante (compte tenu des réserves terrestres en
uranium et en thorium) pour couvrir les besoins prévisibles mondiaux
pendant quelques siècles, pour autant qu'on utilise pour la produire
les surrégénérateurs, environ 60 fois plus rentables
que les réacteurs de la première génération (à
eau pressurisée ou à uranium naturel).
L'humanité semble maintenant être sur le point de disposer,
avec l'énergie de fusion thermonucléaire, d'une source virtuellement
inépuisable d'énergie, fondée sur une réaction
identique à celle qui se produit dans le Soleil. Les travaux théoriques
en démontrent la plausibilité; toutefois, il apparaît
que, malgré certaines expérimentations encourageantes, la maîtrise
des très hautes températures nécessaires demandera encore
des décennies.
Depuis 1973, date à laquelle le prix du pétrole est passé
arbitrairement du simple au triple, les États dont l'économie
dépend largement de cette ressource se sont préoccupés
de trouver à court ou à moyen terme des énergies de
substitution, d'où un regain d'intérêt pour certaines
formes d'énergie chères, mais dont l'exploitation est susceptible
de réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles
fossiles: énergies solaire, géothermique, thermique des océans,
des végétaux, du vent, etc. D'une façon générale,
elles peuvent jouer un rôle non négligeable d'appoint.

Quelles seraient les énergies du futur?
10 ans ? 20 ans ? 30 ans ? Nous ne savons pas exactement
quand cela va arriver. Mais il est certain que d’ici quelques années,
notre planète ne disposera plus d’autant d’énergie utilisable
que nous n’en consommons aujourd’hui. Il y aura moins d’énergies fossiles,
et en particulier de pétrole. Les énergies renouvelables ne
semblent pas capables de fournir rapidement, à elles seules, les volumes
d’énergie équivalents à ceux offerts actuellement par
le pétrole, le gaz et le charbon.

En même temps, il faudra peut-être engager bientôt une
lutte plus vigoureuse contre l’effet de serre, si le réchauffement
de la planète nous conduit à des dérèglements
climatiques importants. Il nous faudra dans ce cas réduire fortement
nos émissions de gaz carbonique CO2. Et limiter notre consommation
d’énergies fossiles.

Effet de serre ou pénurie, lequel se fera sentir le plus fort en premier ?
Personne ne peut le dire. Dans les deux cas, il nous faudra bientôt
faire des économies d’énergie : on n’en mourra pas, l’homme
en a vu d’autres dans son histoire ! Et aussi, qui sait, développer
des formes d’énergie encore à l’état de projet, qui
pourraient nous réserver de bonnes surprises.

Le nucléaire de fission, d’abord : pour peu qu’on maîtrise
un jour la technique des surgénérateurs et la gestion des déchets
radioactifs, ce sont des milliers d’années d’énergie que nous
aurions devant nous.

La fusion nucléaire, l’énergie du soleil, pourrait aussi devenir
une source d’énergie abondante, si l’on parvient à mettre au
point cette technique très complexe.

La pile à combustible et la maîtrise de l’hydrogène,
sa source d’énergie, pourraient favoriser la dépollution des
villes.

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Philippe

Professeur de musique depuis deux décennies, je vous livre ici mes différents cours !