Chapitres
I) NOTION DE BPM (BIENS PUBLICS MONDIAUX)
a) Définition des bpm
Les bpm se définissent comme l’ensemble des biens accessibles à tous les états qui n’ont pas nécessairement un intérêt à les produire..
Cette définition soulève une difficulté supplémentaire par rapport aux bpn ( biens publics nationaux) ; celle de la coordination des Etats.
Le terme de « bien public mondial » n'est devenu d'usage courant dans les milieux académiques que dans les années 1990.
En effet, ils ont intérêts à être des passagers clandestins en laissant aux autres le soin de produit et financer les biens publics.
b) Conditions requises pour un être un bpm
- Non rivalité : la consommation d’un bien par un individu n’empêche pas la consommation d’un autre.
- Non exclusion : Personne n’est exclu de la consommation de ce bien puisqu’il est à la disposition de tous.
Un bpm est pur quand il réunit les deux conditions, et impur lorsqu’il n’y en a qu’une.
II) GESTION DES BPM
a) Comment faciliter la gestion des bpm ?
La production de bpm obéit à deux types de stratégies :
- Démarche addictive ; chaque état prend des mesures et tous ensemble seront efficaces
- L’aide au maillon le plus faible ; les états riches aident les états pauvres.
Ainsi la gestion des bpm est facilité par :
- La signature de protocole ( ex : protocole de Montréal pour la protection de la couche d’ozone.
- Le biais des acteurs internationaux (médecin sans frontière)
b) Comment optimiser la gestion des bpm
Par des mesures contraignantes telles que la fiscalité ( ex : la taxe internationale sur les billet d’avions sert à l’achat de médicaments pour lutter contre le paludisme, le sida, etc..).
La fiscalité internationale est un moyen rapide et efficace pour obtenir des fonds lorsque la production du bpm dépend de la situation du pays le plus faible.
Par des mesures incitatives telle que les journées mondiales, les subventions et les campagnes informatives.
c) Problème pour gérer les bpm
Coordination mondiale difficile, échec de Copenhague au sujet des émissions de gaz à effet de serre.
La nécessité d’un financement qui se heurte aux budgets nationaux limité.
Des besoins différents entre pays riches et pays pauvres, et des organismes internationaux dont le rôle est contesté car ils défendraient les pays du Nord.
Des besoins différents selon les acteurs économiques, ainsi la stabilisation financière n’est pas souhaitée par les spéculateurs et la sécurité nationale va à l’encontre des vendeurs d’armes.
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