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INTRODUCTION

L’état ivoirien dans un souci d’atteindre l’autosuffisance en protéines animales a entrepris depuis 1966 un vaste programme d’organisation du secteur de l’élevage. A cet effet, grâce au concours de la F.A.O, fut crée la SODEPRA en 1973 pour assurer l’encadrement et la promotion des petites et moyennes entreprises d’élevage, qu’elle que soit la spéculation animale (Bovins, ovins, caprins, volailles).

En ce qui concerne le volet ovin djallonké, les actions de vulgarisation sur ce cheptel ontdébuté en1977. Pour cela, furent crées; le centre national ovin (CNO) en 1976 à Béoumi pour assurer la formation du personnel d’encadrement et des éleveurs puis la fourniture d’animaux sélectionnés (Béliers, Brebis).Ensuite le programme national de sélection ovine (PNSO) en 1983à Bouaké pour l’amélioration du potentiel génétique du mouton Djallonké.

L’action conjuguée de ces deux structures, appuyés par les financements du fond européen de développement (FED) 6ème et du BSIE a permis entre 1992 et 2001, l’installation de 209 jeunes éleveurs modernes dans le centre et le nord du pays particulièrement à Toumodi et à Bouaké.

L’effectif ovin est alors passé de 1148000 têtes en 1991 à 1599248 têtes en 2007(MPARH/DPP, 2008).

Cependant, la Côte d'Ivoire reste fortement dépendante des autres pays (Mali, Burkina Faso…) pour sa consommation en protéines animales. En effet, les importations en protéines animales sont estimées à 42 145 tonnes d’équivalents carcasses (Rapport, CNRA, 1999-2003). Cette situation est devenue plus inquiétante avec la crise politico-militaire qui perdure; ces importations en protéines animales sont passées à 345.692 tonnes pour un coût annuel de 167,563 Milliards de FCFA dont 863 Millions pour les animaux vivants (DGD/DPCE, 2007).

Un tel poids financier des importations en viandes pour un pays dont l’économie est déjà assez affaiblie par la crise, nécessite certaines réflexions à savoir : Que faire pour réduire les importations du pays en protéines? Quelles politiques pour la pour la redynamisation de l’élevage en côte d’ivoire? La réalisation de l’autosuffisance en protéines animales est-elle encore possible?

Notre travail de mémoire qui porte sur«CONTRIBUTION POUR LA REDUCTION DU COUT D’ELEVAGE D’UNE BREBIS DJALLONKE DANS LE DEPARTEMENT DE TOUMODI.», vise à apporter quelques éléments de réponses à toutes ces questions.

L’objectif général de cette étude est de déterminer le coût d’élevage d’une brebis Djallonké à partir des données recueillies dans des fermes d’élevages afin de proposer des solutions visant à sa réduction. Pour atteindre cet objectif, notre étude portera spécifiquement sur les charges liées à l’élevage.

Pour ce faire, La rédaction du présent mémoire s’articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux généralités.  Le second porte sur le matériel et les méthodes utilisés. Le troisième chapitre présente les résultats obtenus et la discussion. Ce document s’achève par une conclusion suivie de recommandations.

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Chapitre I : GENERALITES

I.1-Présentation de la zone d’étude

Le département de Toumodi crée par le décret n°85-1086 du 16 octobre 1985, couvre une superficie de 3032 km2. C’est l’une des composantes de la région des lacs, il comprend cinq (05) sous préfectures (Toumodi, Djekanou, Angoda, Kpêbo et Kokoumbo) ce département est limité Au nord par le département de Yamoussoukro; au sud par le département de Tiassalé; à l’est par les départements de Dimbokro et Bongouanou; à l’ouest par le département d’Oumé.

La température ambiante (sous abri) varie entre 25 et 38°C selon les saisons (Sodexam/Yamoussoukro), l’hygrométrie varie entre 75 et 85%.

La végétation est caractérisée par une zone forestière au sud et à l’ouest qui occupe le quart (1/4) de sa superficie; une zone de savane arborée dans la partie nord et dominée par des rôniers.

La strate herbacée est dominée par des graminées dont l’impérata cylindrica, l’andropogon gayanus.

Toumodi à l’image des régions du centre de la côte d’ivoire est caractérisée par Une grande saison des pluies de Mars à juin; une petite saison sèche de juillet à Août; une petite saison des pluies de septembre à octobre; une grande saison sèche de Novembre à février, caractérisée par un vent sec et dominant (l’harmattan).

La population du département de Toumodi est estimée à 105 655 habitants, selon le recensement général de la population et de l’habitat de 1998(RGPH), sa densité moyenne est de 39,1 hts/km2.

Le département compte 50,2% d’hommes et 49,8% de femmes avec une population de jeune estimée à 57% de la population totale. Aujourd’hui, Toumodi compte quatre vingt onze (91) villages et sept (07) tribus repartis en quatre (04) cantons qui sont:

-         Le canton N’ gban composé de tribus N’ gban et Mara

-         Le canton Aïtou composé de la tribu Aïtou;

-         Le canton Ouarèbo composé des tribus Ouarèbo et N’ zikpli et Saa;

-         Le canton fahafouè composé de la tribu fahafouè.

Au niveau de la population de Toumodi, les autochtones représentent 84% de la population totale; les Gouros 1%, les sénoufos, malinkés et autres ethnies de la côte d’ivoire occupent 5%.

Quant aux étrangers composés de burkinabés, maliens, nigériens, nigérians, guinéens et ghanéens en occupent 10%.

I.2 Présentation de l’élevage des petits ruminants en côte d’ivoire

L’élevage des petits ruminants est beaucoup traditionnel que moderne, il se pratique sur l'ensemble du territoire national avec une forte prédominance des pour le Nord et le Centre, et les élevages à cycle court pour le Sud.

La répartition du cheptel ovin sur le territoire est de 38% dans le Nord, 36% dans le Centre, 15% dans le Sud, 5% dans le Sud-ouest et 6% à l’ouest (Robinot, 1992).

L’élevage des petits ruminants sur le plan économique contribue à hauteur de 4,5% du PIB national (DPA, 2001).

Particulièrement dans la région de Toumodi où l’on enregistrait entre 2000 et 2002 un effectif moyen de 12450 têts pour 116 éleveurs, on compte en 2007, un effectif de 4960 têtes en moyenne pour 98 éleveurs (ANADER/ Section Toumodi, rapport annuel 2007).

Le secteur des petits ruminants est caractérisé par deux systèmes d’élevage (selon l’ex-SODEPRA, 1979):

-         le système d’élevage traditionnel et le système d’élevage moderne.

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I.2.1 Système d’élevage traditionnel

* Au village

Les effectifs des élevages villageois ou de type 1(selon la classification de l’ex-SODEPRA,) varient entre 50 et 200 têtes par village. Ils se singularisent par une absence totale de bergerie, de berger, de suivi sanitaire, de complémentation alimentaire, une lutte continue. Les  résultats zootechniques enregistrés sont les suivantes:

Taux de mortalité globale (tout âge confondu): 33%; Taux de prolificité: 110% ; Taux de fécondité:96%

*En ville

Les effectifs des élevages urbains (type 1 bis selon l’ex-SODEPRA,), sont généralement de races sahéliennes et métisses (sahéliens x Djallonké) acquis sur le marché du bétail par les éleveurs. Ils diffèrent des élevages villageois par l’apport au piquet de fourrages verts constitués généralement de légumineuses (fucus exaspérata) ou de graminées (panicum maximum), une complémentation alimentaire et/ou minérale est plus ou moins pratiquée.

Toutefois on note des résultats zootechniques proches des élevages villageois.

I.2.2Système d’élevage moderne.

Les activés du CNO, de la SODEPRA ainsi que d’autres structures de formation et d’encadrement des éleveurs ont permis la mise en œuvre de ce système d’élevage en côte d’ivoire.

Il se résume en deux (02) types à savoir: l’élevage moderne extensif et l’élevage moderne intensif;

I.2.2 1.Elevage moderne extensif.

Ce type d’élevage est caractérisé par:

La présence d’une bergerie, une gestion du troupeau, un plan de prophylaxie, une distribution de complément alimentaire et minéral, l’utilisation pour la reproduction de brebis sélectionnées.

Les effectifs varient entre 50 et 200 têtes par éleveur; la productivité annuelle des brebis en région de savane tourne autour de 0,8(PNSO, 1979), l’alimentation de base est assurée essentiellement par de vastes pâturages naturels

I.2.2.2.Elevage moderne intensif.

Il est généralement pratiqué par des entreprises privées, des particuliers nantis.

Les effectifs sont de 350 têtes en moyenne par éleveur, il diffère du précédent par un suivi médical, alimentaire et une gestion très rigoureuse du cheptel, aussi l’alimentation de base est assurée par un pâturage artificiel. Ainsi la productivité est plus élevée, soit 1,04 (PNSO, 1979).Les paramètres zootechniques sont les suivantes : taux de fécondité 120%, taux mortalité avant sevrage 5%, taux mortalité après sevrage  10%, taux mortalité adulte 2%, sex-ratio à la naissance 1/1

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I-3 -Techniques d’élevage des brebis Djallonké

I-3.1 Logement des moutons

La bergerie est construite en tenant compte de l’effectif en phase de croisière. Elle doit être implantée dans un endroit assez dégagé, le terrain doit être sur une légère pente de 2 à 3% afin d’éviter la stagnation de l’eau et de facilité le nettoyage (Manuel de l’éleveur de mouton en côte d’ivoire).

La bergerie la mieux adaptée est celui du type CNO, elle présente les caractéristiques suivantes:

Un parc de nuit de 2,40 m2/brebis suitée; un parc de contention de 0,3 m2 /brebis suitée; un abri rectangulaire de 0,60 m2/ brebis suitée; une clôture de hauteur 1m 10 et constituée de grillage ursus tendu entre des poteaux distants de 1,5m. (Voir figure 1 en annexe I).

I-3-2-Equipements d’élevages

Les équipements d’élevage des moutons sont essentiellement constitués de:

Mangeoires (2mx 0, 45) sont faites en bois, la norme d’utilisation est d’une mangeoire pour 50 unités ovines (UO).

Abreuvoirs en plastique de 100L ou métalliques (2mx0, 5) avec 0,50m de profondeur;

Trousse zootechnique contenant, 01 boîte de 100 boucles, 01 sécateur, des pesons de 50kg et 5kg.

Petit outillage (brouette, pelle, râteau, pioche, daba simple, machette…)

I-3-3 Conduite du troupeau

Dans le cadre de l’élevage moderne, un berger peut conduire 300 brebis ainsi le nombre de berger est fonction de l’effectif total.

1-3- 4 Conduite de l’alimentation des brebis

Les besoins alimentaires des brebis sont très variables, ces besoins sont assurés d’une part, par le pâturage qui constitue l’aliment de base et d’autre part, par la complémentation alimentaire et minérale.

Deux types de pâturage sont utilisés en élevage de brebis à savoir:

Le pâturage artificiel; constitué d’espèces fourragères telles que les panicums C1, T58, le brachiaria ruziziensis, brachiaria brizanta, stylosanthès hamata, centrosema…

Le pâturage naturel constitué d’espèces telles que l’andropogon, fucus exaspérata, Antiaris africana…

L’animal doit consommer 1,5 à 2 kg d’herbe fraîche par jour. Après huit (08) heures de pâture.

Les compléments alimentaires sont de divers ordres:

-         les sous-produits agricoles (les épluchures de manioc, d’igname…)

-         les produits agro-industriels (son de blé,  son de maïs, farine basse de riz, tourteau de coprah, tourteau de coton, tourteau de soja, grain de coton…)

La ration de  complémentation comprend 70% d’aliment énergétique (son de blé, épluchures…) et 30% pour l’aliment protéique (tourteaux, grain de coton…)

Les quantités d’aliment à distribuer par jour et par animal sont fonction du stade physiologique de la brebis (lutte, gestation, lactation) et de la saison, voir tableau 1 ci- dessous

Tableau1: planning de l’alimentation

Stades physiologiques Ration en saison des pluies (g/j/tête) Ration en saison sèche (g/j/tête)
Brebis en lutte 200 250
Brebis en gestation 250 300
Brebis en lactation 350 400
Antenais(e) 150 200
Agneau (40 à90 j) 60 70

Source : PADEPR, 2007

La complémentation minérale se fait à base de pierres à lécher qu’on trouve en blocs de 5kg et de 10kg sur les marchés.

La ration journalière par brebis est de 8 à 10 g/tête, il ne faut pas oublier les besoins en eau qui varient de 3 à 4 litres/jour/tête. Mais dans la pratique, l’eau est fournie à volonté et renouvelée chaque jour.

I-3-5 Suivi sanitaire

Il comprend trois volets, à savoir: les traitements systématiques, les traitements symptomatiques et la prophylaxie sanitaire.

o   Les traitements systématiques, consistent en l’application d’un plan de prophylaxie prévoyant, la vaccination, les déparasitages internes et externes.

Les déparasitages externes sont faits contre les tiques et les puces. Ils sont effectués sous forme de bain ou de pulvérisation à raison d’une (01) fois par mois en saison sèche, et deux (02) fois par mois en saison des pluies

Les déparasitages internes quant à eux sont faits contre les strongles, les coccidies et les ténias

La vaccination est obligatoire, il s’agit du vaccin Capripestovax pour prévenir la peste des petits ruminants (PPR) et du vaccin Lysopast pour prévenir la Pasteurellose.

Ces deux vaccins se font qu’une seule fois par ans, les animaux vaccinés sont les adultes et les antenais(e) s

o   Les traitements symptomatiques, ils concernent les maladies dont on décèle les signes avant le traitement.

Les différentes pathologies couramment traitées sont : les mammites, les arthrites, les plaies et les avitaminoses.).

o   Prophylaxie sanitaire, elle consiste à nettoyer les bergeries, changer régulièrement les pâturages et à enfouir les cadavres.

I-3-6. Conduite de la reproduction des brebis

La mise à la reproduction des brebis Djallonké a lieu lorsqu’elles ont un poids de 18 kg soit 13 à 14 mois d’âge (MBAYAHAGA, 1996)

Le cycle de reproduction de la brebis se compose d’une période de lutte de 45jours; une période de gestation de 5 mois pouvant osciller entre  145-152 jours, une période de lactation de 3 mois en élevage intensif mais cette durée est estimée à 105± 29 jours suivie d’une période de sevrage qui peu durée une semaine et plus.

Au total, le cycle de la reproduction chez la brebis Djallonké varie de 9 à 10 mois (voir  schémas 1,2 et 3 en annexe II).Pour l’accouplement des brebis (lutte) ,soit les béliers sont laissés en permanence avec les brebis 365/365 j:(la lutte continue), Soit les brebis sont regroupées et, en tenant compte du rapport de lutte (01 bélier/30brebis) et, on fait correspondre le nombre de bélier nécessaire dans le troupeau de brebis pendant une durée de 45 jours de lutte(la lutte libre) ou les brebis sont reparties en lot de 30 brebis puis à chacun des lots on attribut un bélier pour une lutte de 45 jours(la lutte raisonnée).

Pour éviter les inconvénients de la consanguinité dans le troupeau, il faudra changer les béliers reproducteurs tous les 12 mois.

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Chapitre II : MATERIEL ET METHODES

         II.1 MATERIEL

II-1.1 Présentation du mouton Djallonké

Le mouton Djallonké proviendrait du fouta djallon en guinée (d’où l’origine de son nom « Djallonké») et il aurait pour ancêtre, le mouton égyptien ovis logipes (Devendra et MC Leroy; 1982); sa position systématique selon Rombaut, (1976) et cité par HOUNZANGBE; (1991) se présente comme suit:

Règne------------------------------------------------------------------: Animal

Embranchement------------------------------------------------------: Vertébrés

Sous-embranchement-----------------------------------------------: Gnathostomes

Superclasse ----------------------------------------------------------: Tétrapodes

Classe-----------------------------------------------------------------: Mammifères

Ordre-------------------------------------------------------------------: Artiodactyles

Sous-ordre------------------------------------------------------------: Ruminants

Famille----------------------------------------------------------------: Bovidés

Genre------------------------------------------------------------------:Ovis

Espèce-----------------------------------------------------------------:O.ariès

Race-------------------------------------------------------------------: djallonké

La brebis Djallonké qui constitue le matériel biologique est un animal de petit format, sa hauteur au garrot varie entre 0,4-0,6m, la longueur de la queue est de 0,23m, le rendement carcasse est de 51,13 à 57 % (Sangaré M, 2001).

La robe est blanche ou noire. Cependant il n’est pas rare qu’on rencontre des robes blanches avec des taches noires aux extrémités (voir figure 2 ci- dessous) ou des robes blanches avec un cou rouge ou noir.

Figure 2: Brebis Djallonké (Kouassi; 2007)

Le poids moyen de l’adulte varie de 25 à 30kg (MBAYAHAGA, 1996), sa production laitière annuelle varie de 21,6 à37kg/an (Adu et collaborateur, 1974), selon le type d’élevage, sa fertilité varie de 94 à 96%(VAllenrand et Branchaert, (1975), Berger, (1979) Et Rombaut, (1980)).

Les effectifs moyens des quatre fermes d’élevage (PADEPR, APOUTRI, KOUAKOU, DJE BROU) répertoriées sont respectivement de 245 ; 67 ; 93 et 53 brebis suitées, divers stades physiologiques ont également été identifiés à savoir : la lutte, la gestation et la lactation

II-1.2 Bergeries

Les bergeries rencontrées sont de type CNO et peuvent abriter un effectif de croisière de 300 brebis suitées, le coût moyen de sa réalisation est de 1 433 565 FCFA (PADEPR, 2007). Les détails de la construction de ce type de bergerie sont présentés au niveau des annexes III et IV

Le matériel ayant servi à la construction de la bergerie se présente comme suit:

Chevrons, poteaux de teck, pointes, feuilles de tôle, planches, xylogil (produit d’entretien du bois), fil lisse, ciment, grillage ursus…La bergerie une fois construite à une durée de vie de 15 ans

II-1.3 Equipements d’élevages

Le matériel répertorié se compose de 36 mangeoires en bois (2mx0, 45) ,13 abreuvoirs en plastique de 100 litres

Le petit outillage se compose de 07 brouettes, 04 sécateurs, 06 fûts de 200litres, 05 râteaux, 04 paires de ciseau, 04 pinces à marquer, 04 pesons de 50kg, 04 pesons de 5kg, 03 pulvérisateurs à main de 15litres, 05 pelles.

Le nombre de chacun des éléments ci-dessus cités est fonction de l’effectif au niveau de chaque ferme (voir tableau 2 suivant)

Tableau 2: situation des équipements d’élevage

fermes Equipements d’élevagePADEPR (Effectif= 245) APOUTRI (Effectif= 67) KOUAKOU (Effectif= 93) DJE BROU (Effectif= 53) 
Durée de vie (an)NbreDurée de vie (an)NbreDurée de vie (an)NbreDurée de vie (an)Nbre
Mangeoires319305308304
Abreuvoirs506502503502
Peson de 50kg501501501501
Peson de 5kg501501501501
Paire de ciseau201201201201
Fût de 200l(réserve d’eau)303301301301
Brouette303301302301
Râteau202201201201
Pince à marquer301301301301
Sécateur301301301301
Pelle202201201201

II-1.4.Pâturages

Le pâturage naturel constitue l’aliment de base au niveau des élevages visités, à l’exception de la station du PADEPR qui dispose d’un pâturage artificiel constitué de

panicum C1.

Les plantes fourragères répertoriées au niveau de pâturage naturel du Département sont; l’Andropogon gayanus, fucus exaspérata, Antiaris africana.

L’Andropogon est l’espèce la plus dominante

II.2 METHODE

Pour mener à bien cette étude, la démarche suivante a été adoptée:

II.2 1.Visites de terrains.

Ces visites ont portées sur les fermes d’élevage de brebis Djallonké connu par les services de l’ANADER de Toumodi. Ainsi les visites au niveau des fermes KOUAKOU, APOUTRI et DJE BROU; respectivement dans les sous-préfectures de Toumodi, Djekanou et Kokoumbo ont permis d’identifier et de suivre les activités menées par l’éleveur au niveau de sa ferme.

Ces activités se résument en quatre points à savoir: la conduite du troupeau, la conduite de l’alimentation, suivi médical et sanitaire et conduite de la reproduction.

II.2 2. Enquêtes et entretiens

Cette étape est marquée d’une part par la recherche des prix des équipements d’élevages; des compléments alimentaires et minéraux, ainsi que ceux des produits vétérinaires sur les marchés de Toumodi (voir annexe VII)

D’autre part, à des recherches documentaires à l’INPH de Yamoussoukro, au DDPARH de Toumodi,à Université d’Abobo-Adjamé…puis enfin à des entretiens avec des techniciens et des éleveurs de moutons Djallonké du département. (Voir fiche d’enquête des annexes VIII et IX)

Ces personnes ressources sont les suivantes:

·        Monsieur GNANGRA, responsable de l’encadrement des éleveurs de petits ruminants (ovins/caprins) à l’ANADER de Toumodi.

·        Monsieur DAGNOGO bafetigui, responsable du PNSO de la localité ;

·        Monsieur APOUTRI olivier, technicien et éleveur de brebis djallonké à Doglon (sous- préfecture de Djekanou);

·        Monsieur KOUAKOU Eugène, ex-encadreur à la SODEPRA, agriculteur et éleveur de brebis djallonké à Kahankro (sous-préfecture de Toumodi)

·        Monsieur DJE Brou Adolphe, éleveur de brebis djallonké à Niamkey Konankro (sous- préfecture de Kokoumbo)

·        Monsieur DOUDAN Emerson, ingénieur zootechnicien à Toumodi.

II.2-3. Activité pratique

Elle s’est déroulée sur le site du PADEPR (ex-CNO délocalisé à Toumodi), notre structure d’accueil.

Ainsi, la ferme d’élevage de brebis Djallonké dont dispose cette station a été prise comme ferme témoin pour notre étude.

Le séjour effectué sur ce site durant tout le reste du stage a permis de s’imprégner des réalités pratiques de l’élevage de brebis Djallonké. Nous avons donc pu prendre part aux travaux suivants:

- Le comptage des brebis, des antenais (es) et agneaux tous les matins à 7 heures;

- Les traitements systématiques et symptomatiques;

- La conduite des brebis au pâturage (8 h à16h30min);

- La Distribution des compléments;

- Le nettoyage de la bergerie (3fois/semaine);

- La construction d’une nouvelle bergerie ayant un effectif de croisière de 300 brebis suitées.

Les calculs et analyses des données receuillies ont été faits par le logiciel excel.

Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSION

III.1- RESULTATS

III-1-1-Evaluation du coût de la complémentation énergétique et protéinique

La complémentation alimentaire (complémentation énergétique et protéinique) au niveau des élevages rencontrés est assurée par; les épluchures de manioc séchées, le son de blé, la farine basse de riz, le tourteau de coprah, la graine de coton.

Pour permettre une meilleure distribution de l’aliment, un plan d’alimentation tenant compte des saisons et l’état physiologique de l’animal est dressé par l’éleveur (voir tableaux 3, 4,5 et 6 des annexes V et VI).

Ces tableaux ont permis de calculer les quantités et les coûts respectifs pour chacun des élevages étudiés (voir tableau 7 ci-dessous)

Tableau 7: Quantités d’aliments à distribuer et les coûts respectifs pour chacun des élevages étudiés

FermesEff moySon de blé (Qté en kg)Son de blé (Montant)Farine basse de riz (Qté en kg)Farine basse de riz (Montant)Épluchures séchées (Qté en kg)Épluchures séchées (Montant)Tourteau de coprah (Qté en kg)Tourteau de coprah (Montant)Grain de coton (Qté en kg)Grain de coton (Montant)Coût total     
PADEPR2451666798000607143394286031228663
APOUTRI67187748901191877484693725033150198287254
KOUAKOU934496771124191798711798711888642319270
DJE BROU53312279149894208186124912274806
TOTAUX4582166817104007363742515935617987117987170371326980618886422109993

Le graphique 1 montre qu’au niveau des fermes PADEPR et DJE BROU, l’on depense beaucoup plus alimentation énergetique. Par contre dans les fermes APOUTRI et KOUAKOU, c’est l’inverse qui se fait.Ces derniers dépensent plus pour la complémentation protéinique.

Une analyse conjointe du graphique 1 et du tableau 7 revèle que les coûts de la complemention alimentaire évolus de la même maniere au niveau des fermes qui utilisent les mêmes types aliments.

III- 1-2 Evaluation du coût de la complémentation minérale

Quant à la complémentation minérale, elle est faite à base de pierres à lécher achetées sur le marché à raison de 500 à 800 FCFA le kilogramme, soit un prix moyen de 650 FCFA/ kg.Les quantité et les coûts obtenu sont consignés dans le tableau suivant ;

Tableau 8: quantité de pierre à lécher à distribuer et leurs coûts

FermesEff moyQté de pierre à lécherPrix unitaireValeurcoût/brebis suitée
PADEPR2457404486504812911964.45
APOUTRI672083321354162021.13
KOUAKOU932948491916522060.77
DJE BROU531651321073362025.20
TOTAUX4581408.7616509156951999.33
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La distribution du complément minéral étant respectés par les éleveurs des fermes étudiées, il apparaît que les coûts engendrés sont proportionnels aux effectifs de brebis. Mais comparativement à la ferme PADEPR (ferme témoin) le coût de l’alimentation minérale par brebis suitée est élevé dans les fermes APOUTRI, DJE BROU ET KOUAKOU

III- 1-3 Evaluation du coût des soins vétérinaires

Les produits vétérinaires utilisés sont de divers ordre ; ils sont consignés dans le tableau 9 suivant;

Tableau 9: produits vétérinaires utilisés et leur mode d’utilisation

TraitementsCiblesProduits UtilisésMode d’administration  
Déparasitages internesStrongyloseAlbendazole3ml/10kg PV
Déparasitages internesCoccidiosesAmprolium100 g/2000kgPV
Déparasitages internesTéniasTeniastoptanzol1ml/kgPV
Déparasitages externesTiquesAntitic; ticknet; bestox1L/500Ld’eau (Antitic)
Déparasitages externesPucesAntitic; ticknet; bestox1L/500Ld’eau (Antitic)
Traitements symptomatiquesplaiesNégérol01 fois /j
Traitements symptomatiquesMammitesSeptory injectableIvIM1ml/15kgPV

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Joy

Freelancer et étudiante en Sciences de la Vie et de la Terre, je suis un peu une grande sœur qui épaule et aide les autres pour observer et comprendre le monde qui nous entoure et ses curieux secrets !