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I/ Pourquoi y-a-t-il un problème du moi ?

Si le moi implique une détermination particulière, il ne peut pas faire l'objet de la philosophie. Il ne peut y avoir de sens du moi général. Il n'y a pas de particularité de la connaissance de l'humain à la connaissance de soi en général. Quand Socrate qui va voir l'oracle à Delphes et qui reçoit cette injonction de se connaître soi-même.

Il y a là une alternative entre l'individu qui est particulier, et l'essence humaine qui est générale. D'un côté, il y a eu les pensées de l'individu et de l'autre des pensées de l'humain. L'essence humaine c'est qu'elle possède une âme, et en cela elle se distingue de celles des animaux. Plus tard au cours de l'évolution de la philosophie à travers l'histoire, c'était l'intellect, et plus tard au XXème siècle, c'est devenu la conscience. La notion de personne n'existe pas dans l'antiquité : car personne renvoi à persona -qui veut dire le masque.

En philosophie cours, la notion de personne apparaît bien plus tard dans l'histoire de la philosophie. Le sujet est un autre terme qui vient et qui porte sur la subjectivité, l'identité de soi. On peut faire une histoire de détermination qui par delà est commune et s'intéresse à tout ce qu'elles ont de différent. L'alternative entre la connaissance singulière et la connaissance en général, perd sa pertinence dans le fait qu'on se met à s'intéresser à l'humain dans son existence. C'est une notion qui prend une nouvelle ampleur notamment au sein de la phénoménologie.

En quoi la phénoménologie rénove certains concepts ?

Repères bibliographiques :

  • Descartes : Les Méditations métaphysiques: Le discours de la Méthode.
  • Jacques Darriulat commentateur de Descartes
  • Joselyn Benoît : Notion de philosophies  (folio) Chapitre sur la conscience
  • Martial Guerroult : commentaire Descartes selon la déraison
  • Denis Kambouchner : volume Méditations de Descartes
  • Henri Gouihier : La pensée métaphysique de Descartes

Dans une lettre à Mersenne, Descartes dit clairement que ce qui est important pour lui c'est l'idée de la connaissance de soi. Les Méditations métaphysiques datent de 1641. Le discours de la méthode vise à faire connaître à toute personne disposée de bon sens (et quelque soit son sexe), la science nouvelle (c'est à dire la science de Galilée). Les méditations métaphysiques sont l'application du discours de la méthode qu'il avait publié.

A cela il y a eu des objections de réponses qui sont des objections que des intellectuels lui ont adressé; ils permettent de mieux comprendre et d'éclaircir de la pensée de Descartes. Ce qui constitue un commentaire des méditations métaphysiques par lui-même. Le but de Descartes est de construire une méthode "bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences". Chaque notion est assez datée. Il y a deux notions pour comprendre la fonction de la connaissance : selon Descartes, on peut connaître grâce à l'intuition et la déduction.

L'intuition concerne les objets simples et irréductibles, qui ne sont pas divisibles. Elle permet également de saisir des vérités indubitables "je pense donc je suis" : c'est une vérité indubitable qui ne requiert aucun jugement qui est une autre instance de la réflexion. L'intuition peut reconnaître les liens qui unissent ces vérités.

Il y a des vérités simples avec lesquelles nous pouvons établir des liens. Les règles de la distributivité et de la communicabilité sont des liens qui unissent les vérités simples. Emile Breyer écrit que la première démarche de l'entendement n'est pas le concept, mais c'est l'intuition. L'intuition est le niveau le plus bas et le plus primaire pour la connaissance des choses.

La déduction suppose également qu'il y ait une connaissance. La déduction est issue des données qui sont recueillies par l’intuition, à partir de ces données, elle effectue des démonstrations.

La méthode, selon Descartes doit guider l'esprit; la méthode permet de guider l'utilisation de la méthode et de la déduction. La méthode n'est qu'un ensemble de règles pour la disposition de l'esprit, le discours de la méthode est le discours qui parle véritablement de méthode, la méthode permet de caractériser l'absolu et le relatif qui concernent les choses dont la connaissance est tributaire pour connaitre ce qui précède.

L'entendement va permettre d'appréhender; c'est notamment à partir de la pratique que l'on va en venir à savoir appréhender les choses. Dans la quatrième partie du discours de la méthode, il n'expose que ce qui se suit du début à la fin, et les déductions doivent être des déductions nécessaires. L'objectif est de poser des fondements afin de pouvoir y bâtir des connaissances. (comme pour construire un bâtiment).

Son point de départ dans les méditations est de s'assurer de chercher ce qui est vrai. Pour cela il va faire une révision générale de toutes ses opinions. Son idée de départ, c'est l'idée que les sens sont trompeurs et véhiculent des illusions. En effet, depuis Platon, il y a cette idée que les sens sont des illusion, et que le vrai se situerait plutôt dans l'au de-là. La connaissance perspective serait donc très douteuse.

La scolastique est la philosophie du Moyen-Age, qui tente d'articuler ce qu'il y a dans la bible, qui tente d'articuler également la philosophie d'Aristote. L'un des plus grands représentants de la philosophie d'Aristote est Saint-Thomas d'Aquin.

Il y a plusieurs raisons de douter : la première raison : est l'illusion perspective (ce qui invalide complètement l'objet de ma sensation) les sens nous trompent (on peut avoir le sentiment d'être à côté de quelqu'un, alors que ce n'était que l'ombre d'un arbre).La deuxième raison du doute est la folie. La troisième raison de douter est le rêve; l'imagination qui est reproductrice, dans le rêve elle devient créatrice.

Le rêve est une raison supplémentaire pour douter de beaucoup de choses. La quatrième raison est le malin génie, dont l'hypothèse ne figure pas dans Le discours de la méthode. Le discours est une version expurgée des méditations. La recherche de l'idée et distincte, n'est pas que dans l'évidence, mais elle est aussi dans le pseudo-évidence.

Le signe de la vérité, ce qui indique la vérité, est que cela résiste au doute. Les pseudo-évidences, nous pouvons en douter. Descartes cherchait ce qui résiste à ce doute. Le doute serait provoqué par une origine volontaire, et qui est systématique; il concerne aussi bien les choses sensibles que les choses sensibles issues des sciences. Le doute chez Descartes a un fondement méthodologique. Pour lui, la vérité, c'est la résistance au doute.

Il va douter de tout, même des évidences qui découlent des pseudo-évidences. Il  y a la volonté de la juger (excès de la volonté): entendement, une volonté, une imagination, et un jugement. L'erreur tient au fait que la volonté va au delà de là où elle devrait aller. L'erreur découlerait donc d'un problème de volonté. Il a cherché en quoi les opinions peuvent être douteuses. L'intelligence va vérifier si ce qui se propose à l'entendement est une certitude.

Le rôle de la volonté c'est d'assumer ce qui est douteux au fond. La connaissance par les sens sont parfois douteuses. Descartes assimile au faux, tout ce qui dispose d'un caractère incertain. Pour cela il s'applique à détruire toutes ses anciennes opinions. Les sceptiques pratiquaient également le doute.

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II/ Or qu'est -ce qui distingue le doute de Descartes du doute des sceptiques ?

Descartes utilise le doute pour une production de la vérité absolue, alors que les sceptiques doutent pour douter. C'est parce qu'on est dans le domaine de la pensée qu'on peut assimiler. Le caractère totalitaire de Descartes est proprement spéculatif. Il dit qu'on a besoin des principes moraux pour être dans une approche pratique (je ne vais pas penser que le bâtiment n'est qu'un hologramme que je peux traverser).

Le doute s'appuie sur des raisons différentes: les sens me trompent quelque fois, donc ils me trompent toujours (démarche totalement radicale). Il dit qu'il y a des gens qui se trompent quelques fois dans leur raisonnement, Descartes reconnaît qu'il n'y a pas de raison que lui ne se trompe pas également dans son raisonnement. Il dit que peut-être que dieu le trompe, mais il parle du malin génie qui serait méchant et qui voudrait le tromper.

Le malin génie n'a pas la même fonction du jugement de la vérité. L'hypothèse du malin génie c'est ce qui sert de prolonger le doute et de ne pas tomber dans la probabilité. C'est un artifice construit pour faire la durabilité de l'épreuve critique.

L'opinion douteuse est douteuse, mais elle est également invraisemblable. La fiction métaphysique décroche les raisons de douter. Une fois qu'on a mis en doute toutes ces choses, il faut mettre en doute le sujet qui pense toutes ces choses.

Lorsque nous percevons que nous sommes des choses qui pensent.
Le syllogisme est une opération conclusion. le "je pense donc je suis". Que peut-on faire de l'expérience du cogito? Heidegger qui s'est beaucoup intéressé à cela "pourquoi fait on du ça pense à du je pense? "
La traduction du latin ne donne pas la même version.

C'est un fondement du doute absolu formé par Descartes. Ce que Heidegger reproche à Descartes, c'est le cadre dans lequel le cogito s'est inscrit. Le cogito est la pure apparition de la subjectivité à elle même. Ce qui indique le caractère du cogito, c'est d'être la limite du doute hyperbolique. Le doute est une expérience.

S'il faut quelqu'un qui présuppose le néant, c'est moi, donc c'est un subsistant. La caractérisation du cogito comme un reste, c'est ce qui résiste au doute. Le sujet est plus évident que le monde.  Il n'y a plus vraiment de monde, il y a une prise de conscience entre le sujet et le monde. Nous pouvons mettre en suspens le monde, mais nous ne pouvons pas mettre en suspens le sujet selon Descartes.

L'apparition du sujet est toujours immédiate. Ce qui est supposé c'est l'évidence de la phénoménologie. La subjectivité chez Descartes est donnée en personne à elle-même.  Si le cogito est focalisé sur l'expérience du tout présent; tout cela s'inscrit dans le pur présent qui m'autorise à affirmer que je suis mais non pas que j'étais, qui cela n'apparaît que comme un souvenir.

La temporalité du cogito c'est que je suis donc c'est le présent, mais non pas que j'étais et que je serais. C'est la nécessaire instantanéité qui est indubitable. "Je suis et j'existe, mais pour combien de temps". Cette valeur du cogito ne vaut que pour l'expérience qui vaut au temps présent (on pense, mais on ne pense pas qu'on pense, on est pris dans le présent et l'instantanéité).

III/ Comment passe-t-on du cogito à la substance pensante ?

(Car Il s'agit donc de rattacher cette expérience du cogito à la substance pensante.)

On comprend que l'âme (est le terme en vogue à son époque) est immédiate tant pour elle-même. Le corps comme je l'imagine et le perçois reste incertain. Le corps est un constituant sensoriel. Pour la pensée métaphysique qui est introduite à sa seule intériorité. Pour la pensée métaphysique, on en déduit que l'âme est plus susceptible que le corps, l'âme n'est pas le corps (tradition très ancienne).

La modalité de prise de conscience de soi, est radicalement distincte de la façon dont je prends avec le corps. La substance pensante est radicalement distincte de la substance étendue qui reste très problématique.

La conscience qu'a le "je" est certain de lui même que pour autant qu'il pense. Il dit dans la deuxième méditation. (AT : adam et tanerie)."La pensée est un attribut qui m'appartient". Un attribut inséparable d'une chose est un attribut essentiel. La pensée de la singularité et la pensée générale de l'humain (c'est la pensée de la généralité). "je suis" implique "je suis une chose qui pense".

IV/ Comment la philosophie nous permet de penser la subjectivité et la pensée ?

Le je est donc une substance pensante. Heidegger sera critique vis à vis de la position "res cogitan" (chose pensante) dont Heidegger considère comme une substance. Il faut dissocier l'apparition de la subjectivité à elle-même.

Rattacher ce qui fait l'expérience à une chose pensante. Le terme cogito, surcharge le terme de cogito. Il y n'a un pas interprétatif franchi.

La substance c'est la chose dont le concept n'a besoin d'aucun autre concept. Le concept de substance est un concept dont Descartes dispose, on y retrouve l'idée d'autonomie.

Pour penser le concept de bouteille, c'est besoin du concept de l'étendue, car elle s'inscrit dans un temps.

Le concept d'étendue est immédiat.

(Aristote pense le temps : le nombre du mouvement). Joselyn Benoit dit que le point nouveau de Descartes, c'est l'autonomie de la matérialité, ce qui la caractérise est son indépendance intrinsèque au sein même du corps..

L'intrinséquabilité du corps relève de la substantialité de l'âme. La substance pensante relève d'une connaissance immédiate, alors que la substance étendue relève d'une connaissance incertaine. La substance comme ce qui est en soi, c'est Descartes qui l'inaugure de cette façon. Comment récupère t-on l'existence des choses matérielles.

A partir du moment où on aura réintégrer le concept de dieu; le doute subsiste concernant les choses matérielles.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !