Dans l’Antiquité, le style de certains monuments (bas-reliefs,
sculptures) entraîne la présence de figures allongées et répétitives.
Au Moyen-âge, les styles Roman et gothiques suscitent des figures arrondies ou en ogive.
Le cadre circulaire intervient en architecture (rosace, cathédrale,
vitraux) et reste fréquent en peinture jusqu’à la Renaissance. Cadre du
portrait, du médaillon, il est utilisé ultérieurement chaque fois qu’un
effet particulier veut être produit.
Enfin, le développement de la peinture (une toile sur un cadre de bois)
fait du rectangle la forme dominante à partir de laquelle s’organise
progressivement l’image en occident.
Aujourd’hui, les principaux supports d’images sont le livre, la photo,
l’affiche, la bande dessinée, le cinéma, la télévision, la vidéo. Tous
ces médias ont conforté la prédominance du cadre rectangulaire.
Le format horizontal (ou paysage, ou à l’italienne) donne une
impression de repos, de profondeur,. Il est souvent utilisé dans les
livres d’art ou jeunesse. C’est également le format de l’image animée.
Le format vertical (ou portrait, ou à la française) donne une
impression de proximité, d’action. C’est celui de la plupart des livres
et magazines.
L’IMAGE IMPRIMÉE
L’image à fond perdu semble déborder de la page. Ses dimensions ne sont
pas calées sur le texte. Cette présentation donne plus d’importance à
l’image qu’au texte.
L’image cadrée s’aligne généralement sur une ou plusieurs colonnes de
texte. Cette présentation ne privilégie ni l’image ni le texte.
L’image détourée : les contours de l’image suivent ceux de l’objet
qu’elle représente. Le texte suit souvent ces contours. Cette
présentation met en valeur l’image.
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