Chapitres
Rappel : le bilan de la réflexion débouche donc sur une ouverture qui permet de
réinsérer l’acquis, de le restituer, dans un ensemble de problèmes.
Comment effectuer ce redéploiement du problème ?
Nous allons le voir par
l’intermédiaire de deux applications différentes sur la base de deux
sujets différents de philosophie :
- L’histoire peut elle être une science ?
- Faut il avoir peur de ses désirs ?
Premier sujet d'application : L’histoire peut elle être une science ?
L’étude de l’épistémologie de la connaissance historique comme analyse des
processus et des structures qui déterminent le cours du devenir
historique. Dissociation de l’approche événementielle, histoire
empirique, et de l’approche explicative réelle, histoire structurale
critique. Il faut définir les conditions de possibilité de ce que l’on
appellera la scientificité de l’histoire.
Conclusion : C’est un bilan synthèse, un rappel des conditions que l’histoire doit remplir pour être une science.
Ouverture : C’est l’éclairage différentiel, il y a une réactivation et une focalisation
d’un problème évoqué dans l’analyse du sujet, et clairement indiqué
comme problème solidaire de la question traitée :
La démarche scientifique peut elle échapper à l’idéologie? Celle-ci n’est elle pas
génératrice d’obstacles épistémologiques spécifiques pour l’enquête
historique ?
Nous avons ainsi proposé les idées à faire apparaître
dans la conclusion par rapport à ce sujet précis ainsi qu’une ouverture
qui montre en fait une autre façon de traiter le sujet et le problème
proposé tout aussi légitime que la façon choisie. IL ne faut surtout
pas sortir du problème, il faut au contraire s’efforcer de mentionner
sous forme d’ouverture, les autres problèmes impliqués dans le sujet et
délaissés dans l’analyse en raison des impératifs d’une épreuve limitée
dans le temps. La conclusion permet d’une certaine de combler les
oublis du fait de l’aspect forcément partiel et limité de l’approche.
Deuxième sujet d'application : faut-il avoir peur de ses désirs?
Il peut intéressant après avoir développé un certain type d’approche
requis par le sujet, de référer dans la conclusion, cette approche à un
domaine dont elle dépend en dernière instance.
Voici le deuxième sujet que nous allons traiter :
Faut il avoir peur de ses désirs ?
Conclusion : Il s’agit de mettre en avant la psychologie du désir, c’est la théorie
générale de la personnalité constituée en niveaux ou instances
mobilisant des forces psychiques spécifiques. Nous pouvons mettre
l’accent par exemple sur la théorie de la culpabilité etc.
Ouverture : : On peut passer de la première partie bilan de la conclusion à l’ouverture
en insistant sur le passage de la question psychologique à la question
sociale par le biais du processus éducatif qui fait intérioriser les
normes ambiantes, on peut voir ainsi l’optique psychosociale de Marcuse
dans Éros et civilisation. On pourra ensuite relativiser une approche
effectuée sur la base des analyses freudiennes, mentionner un type
d’organisation sociale ou la psychologie de l’affectivité est
totalement différente par exemple, l’étude des sociétés trobriandais
par Malinovski dans la sexualité et sa répression dans les sociétés
primitives.
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