a : perruque longue bouclée ornée de plumes
b : collier peint
c : brassard
d : robe en lin blanc à bretelles
e : robe en lin transparent nouée à la poitrine
f : coiffe d'or et pâte de verre

Les deux plus anciennes civilisations sédentaires sont
celles de l’Egypte et de la Mésopotamie. Les inondations périodiques
des fleuves ont d’abord permis une agriculture sédentaire à des peuples
capables de construire digues et canaux. Puis sédentarité et commerce
ont favorisé le développement des villes, et le passage d’une
démocratie rurale à l’ aristocratie.


Le delta du Nil en Egypte et le Sinaï

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Le contexte géographique et historique, la vie privée

On appelait jadis l’Egypte “La Noire”. Par opposition à la terre ocre
des plateaux, au sable blond des déserts, la vallée du Nil, enrichie par
les alluvions venant de l’intérieur de l’Afrique, semblait en effet
très sombre.
Les agriculteurs égyptiens entretenaient les digues et les canaux qui
permettaient d’irriguer à la saison sèche. Les très abondantes moissons
faisaient des premiers Etats égyptiens d’immenses greniers à blé. Ils
étaient également chasseurs, pêcheurs et éleveurs.
Les égyptiens ont domestiqué le chien, précieux auxiliaire pour la
chasse, ainsi que le boeuf et l’âne, dont ils se servent pour les
transports. Les vaches, pauvres en lait, tirent les charrues. Le mouton
n’est apprécié que par les hommes du désert. Dans la plaine, on préfère
le porc et la chèvre, dont on tire le lait servant à la fabrication des
fromages. Le coq et le cheval (venus d’Asie) n’apparurent que
tardivement.
Vers -3000, unification des provinces de Basse et Haute-Egypte par le “pharaon” Ménès.

  • ANCIEN EMPIRE (-2800 -2200)
    La capitale est Memphis. Les pharaons se font construire de gigantesques tombeaux : les pyramides (Pépi, Chéops, Chephren...).
  • MOYEN EMPIRE (-200 -1650)
    Après une période trouble, Thèbes est la nouvelle capitale. Des
    expéditions partent vers le sud, les Hyksos, venus du nord, envahissent
    le delta.
  • NOUVEL EMPIRE (-1550 -1085)
    Les pharaons étendent l’empire vers le nord et le sud. Certains sont
    très connus, ainsi Ramsès II, ou Aménophis IV et son épouse Néfertiti.

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le sphinx et la pyramide de Kheops

On construit les célèbres monuments de Karnak et de Louksor et des tombes fabuleuses (trésor de Toutankhamon).
Puis l’Egypte est dominée successivement par les Assyriens, les Perses, les Grecs puis les romains, du temps de Cléopâtre.

Le Pharaon est tout-puissant. Garant de l’ordre, il réglait les travaux
des paysans, rendait la justice, lançait la guerre, imposait la paix.
Il régnait d’une main de fer sur les fonctionnaires, vizirs,
gouverneurs et scribes, représentants de son autorité. Il disposait de
tous les hommes et de toutes les femmes de son empire. Seul et unique
propriétaire des terres, des biens et des animaux, il vivait du travail
de centaines de milliers de paysans qui lui devaient tout. Les mines,
les carrières, le commerce extérieur, tout dépendait de lui. Les seuls
profiteurs du régime étaient les serviteurs du pharaon : les nobles,
qui commandaient l’armée, les fonctionnaires qui dirigeaient
l’administration et enfin les prêtres, toujours privilégiés.
Certains paysans parvenaient parfois à acquérir de l’instruction ou à
exercer leurs dons pour une activité artistique ou artisanale. Les
scribes étaient souvent issus du milieu rural. Bijoutiers, orfèvres,
peintres, architectes et médecins qui peuplaient les cours
pharaonniques provenaient du peuple, quand ils ne venaient pas de
l’étranger. Les esclaves sont rares, et la plupart des métiers de
l’artisanat sont exercés par des hommes libres.

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temple de Philae
le deuxième pylône du temple et l'entrée au petit
salle hypostyle et le sanctuaire

La religion, les grands mouvements de pensée, les sciences et techniques

Les dieux sont très nombreux dans la religion populaire : plus de 700 !
Chaque région conserve les siens, même si elle adopte les dieux communs
à tout le royaume, comme Râ, le dieu-soleil, Nout, la déesse-ciel, Amon
ou Horus, le dieu-faucon. Beaucoup de ces dieux comportent des aspects
d’animaux. Ils protègent les hommes contre toutes les calamités qui
menacent l’Egypte. Le pharaon doit faire rendre un culte, en son nom, à
chacune de ces divinités, dans les temples qui sont la demeure des
dieux.
Les morts ne disparaissaient pas, mais pouvaient survivre si l’on
prenait soin d’embaumer leurs cadavres et de les placer dans des
tombeaux appelés “champs d’éternité”. On plaçait à coté d’eux des
aliments et des objets, et sur leur poitrine le Livre des Morts, qui
contenait des formules magiques destinées à sauver leur âme dans le
grand voyage qu’elle avait entrepris dans l’autre monde.
Poètes et conteurs savaient utiliser les 6000 hiéroglyphes de
l’alphabet égyptien pour raconter sur la pierre, ou sur le papyrus, les
exploits des pharaons ou la vie des dieux (cours dessin).
Le papyrus, emblème de la Basse-Egypte poussait en abondance dans les
marais du delta du Nil. Ses pousses étaient mangées en salade ; son
coeur transformé en “papier”; son écorce tressée en corde et paniers,
nattes, pagnes et sandales ; ses tiges, assemblées en légères
embarcations ; en bottes, il servait de flotteur ; séché, il était
utilisé comme combustible.
Le lotus, emblème de la Haute-Egypte, est une espèce de nénuphar.
Si les Egyptiens n’étaient pas de bons mathématiciens, ils faisaient
cependant de prodigieux médecins : ils savaient pratiquer des
opérations ausi délicates que l’ouverture du crâne (trépanation).


momie

Le contexte artistique

Au bord des fleuves se dressent des villes entourées de murs, et
partout où une légère hauteur offre une protection suffisante contre
les crues se blottissent des villages. Les maisons ordinaires sont en
briques crues ou en torchis : les demeures des vivants ne sont pas
destinées à durer. Les riches habitations, les palais, s’élèvent au
milieu de jardins irrigués.
L’ensemble des monuments (temples, tombeaux, pyramides) édifiés sur les
rives du Nil par les dynasties successives atteste de la perfection
d’une civilisation qui consacrait une énergie considérable à construire
pour l’éternité. Le matériau utilisé, la pierre, et la protection du
sable du désert ont permis à l’Egypte d’être un musée permanent des
premiers temps de l’Histoire des hommes.
Les artistes sont partout : Les palais, les temples et les monuments
funéraires font l’objet de tous les soins des pharaons. Ceux-ci
entretiennent de nombreux artisans (cours de dessin): tailleurs de pierre, architectes,
sculpteurs, peintres, bronziers...


La stèle de Djed-khonsou-iouefankh

Le costume égyptien

Dans ce pays chaud, le vêtement est simple : les hommes portent un
pagne, les femmes une robe longue, retenue aux épaules par des
bretelles. Mais des pauvres aux riches, la qualité des étoffes et le
luxe des parures varie beaucoup.

 

  • Matières, couleurs

L’étoffe la plus courante était la toile de lin, pour sa fraicheur et
sa facilité de lavage, la propreté faisant partie intégrante de la
pureté. On a retrouvé sur les momies des pièces atteignant 18 m x 15.
Certaines toiles ont la transparence de la mousseline. On ne peut
pénétrer dans les temples et les tombeaux en tenue de laine, tenue pour
impure.
La couleur préférée est le blanc, mais des couleurs vives sont utilisées pour les ceintures et les écharpes.
Pour les nobles, le tissu est finement plissé ou naturellement crépelé, empesé, parfois brodé.

Couple d'époux
Nouvel Empire, XVIIIe Dynastie
pierre

[louvre.edu], photo Erich Lessing

  • Formes

Sur plus de 3000 ans, on constate peu de changement. Sous le climat
chaud, les égyptiens étaient vêtus légèrement. Les hommes de condition
inférieure et les esclaves étaient presque nus.
Le vêtement égyptien est toujours resté simple malgré le luxe introduit
par les conquêtes étrangères. Par la robe commune aux deux sexes, il a
accentué la carrure des épaules, l’étroitesse de la ceinture et des
hanches, l’allongement du type physique. Une caractéristique de ce
vêtement est qu’il couvre surtout la partie inférieure du corps et
dégage largement le buste.
Certains éléments du costume égyptien (robe, tunique, perruque) sont
communs aux deux sexes; d’autres restent particulier aux hommes.
L’habit caractéristique est le shenti : c’est une bande de toile
ceignant les reins comme un pagne, maintenu par une ceinture ou un
simple lien.
Vers le Nouvel-Empire, le manteau, en lin ou plus souvent en laine, est
enroulé autour de la taille en jupon, comme un double du shenti en plus
long.
Pour les femmes, la robe se portait soit suspendue, soit enroulée. Sous
la première forme, elle était assez étroite, sorte de fourreau
commençant au-dessous de la poitrine et retenu aux épaules par des
bretelles soit fines soit assez larges pour recouvrir les seins. Ces
bretelles pouvaient être de couleur (safran, rouge vif), dorées ou
ornées de dessins tissés ou brodés aux tons éclatants. Un voile
transparent couvre parfois les épaules et la gorge.
Par la suite(-1600), elles adoptèrent aussi une longue tunique à frange
appelée calasiris. Transparente, elle laisse apparaitre le shenti en
dessous. Ses bords sont cousus, des fentes sont reservés pour la tête
et les bras.

Couple d'époux
Nouvel Empire, XVIIIe Dynastie
pierre
[louvre.edu], photo Erich Lessing

 

  • Accessoires

 

Souvent représentés pieds nus sur les
peintures murales, hommes et femmes portent aussi des sandales.
Confectionnées en cuir, en paille tressée, en lanières de feuilles de
palmier ou de papyrus, en joncs ou en roseaux des marécages, en or pour
les notables et les pharaons, la sandale reste un objet de luxe.


(musée de la chaussure de Romans)

La robe féminine peut se compléter d’une ceinture et d’une résille de cuir noir découpé ou de perles de couleur .
Les femmes et les hommes portent des colliers, des bracelets,
des boucles et pendants d’oreille. Le cou est souvent agrémenté d’une
sorte de large collerette d’or ornée de bijoux.
Les hommes se rasent la tête, les femmes gardent leur chevelure,
frisée, ondulée ou tressée. La perruque est communes aux deux sexes,
mais les
hommes la portent plus souvent.
Les femmes se fardaient les yeux, les lèvres, les ongles des mains et des pieds.


Portrait de Nefertari

Le chapeau n’existait pas. Le couvre chef ordinaire des hommes était
fait d’un carré d’étoffe simple mais épaisse et à riches rayures, qui
enserrait les tempes et retombait en plis carrés derrière les oreilles.
Les Pharaons portent la double couronne symbolisant la réunion des deux
royaumes du Nord et du Sud.

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Margaux

Spécialiste des arts et loisirs, je partage avec vous mes cours sur ces différentes thématiques !