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 Leçons d’option du secteur A

  • Activation et répression transcriptionnelle chez les eucaryotes
  • Agrobacterium
  • Aspects cellulaires et moléculaires des mouvements de la gastrulation
  • Auxine
  • Cancer et développement : la migration des cellules
  • Compartimentation cellulaire et synthèse d'ATP.
  • Construire l'embryon: les voies de signalisation chez l'animal
  • Couplages énergétiques au sein de la membrane interne des mitochondries
  • Couplages énergétiques au sein d'un chloroplaste
  • De la réception du signal extracellulaire à la réponse transcriptionnelle
  • Dioxyde de carbone et photosynthèse
  • Diversité des fonctions assurées par la paroi artérielle et artériolaire (limiter le sujet aux mammifères)
  • Diversité des rôles des mitochondries
  • Dynamique de la compartimentation des facteurs de transcription
  • Dysfonctionnements du système immunitaire humain
  • Ethylène
  • Exercice physique et métabolisme énergétique
  • Hémoglobine et myoglobine
  • La conduction des messages nerveux
  • La floraison, un exemple de plasticité du méristème apical caulinaire en relation avec les variations de l'environnement
  • La mitochondrie dans son environnement cellulaire
  • La mort cellulaire programmée au cours du développement animal
  • La naissance des messages nerveux
  • La notion de neurotransmetteur
  • La plaque motrice
  • La plasticité du système nerveux
  • La spécificité des anticorps
  • L'adaptation des protéines à la fixation d'un ligand, et ses conséquences biologiques
  • L'asymétrie membranaire
  • L'ATP, monnaie d'échange de l’énergie dans la cellule animale
  • L' ATP : ne étude chez la cellule animale
  • Le glycogène, un polymère de réserve animal.
  • Le renouvellement tissulaire chez l'Homme
  • Le site actif des enzymes
  • Le stress oxydant
  • Les cellules embryonnaires animales communiquent et s’informent
  • Les cellules présentatrices des antigènes
  • Les conversions d'énergie au cours de la phase photochimique de la photosynthèse
  • Les différents niveaux d'interconnexions entre voies de signalisation
  • Les effets de l'auxine sur les parois cellulaires
  • Les évènements cellulaires, moléculaires et métaboliques lors de la métamorphose chez les vertébrés
  • Les facteurs de croissance chez les animaux
  • Les hématies humaines
  • Les hydrates de carbone, combustibles de la cellule animale
  • Les interactions entre les cellules du système immunitaire et le VIH
  • Les interactions inductrices au cours du développement animal
  • Les interactions nucléo cytoplasmiques lors du développement précoce des vertébrés
  • Les interactions nucléo cytoplasmiques programment la vie de la cellule
  • Les messages nerveux : exemple des messages nociceptifs et de leur contrôle
  • Les messages qui construisent le système nerveux
  • Les méthodes d'étude de la transmission synaptique
  • Les phytohormones lors des stress chez les végétaux
  • Les pigments des chloroplastes (on ne se limitera pas à la Lignée verte)
  • Les protéases
  • Les réactions photochimiques de la photosynthèse oxygénique
  • Les récepteurs membranaires à activité enzymatique
  • Les réserves de la cellule fécondable des vertébrés
  • Les réserves des ovocytes
  • Les transmissions synaptiques
  • L'influence du potentiel hydrique sur la vie des cellules : étude expérimentale
  • Lumière et plasticité du développement chez les plantes
  • Messages et messagers dans la rétine
  • Microorganismes et réduction de l'azote
  • Mitochondries et chloroplastes en tant que Bactéries séquestrées par des cellules eucaryotes
  • Mitochondries et chloroplastes, des organites énergétiques
  • Mode d'action des hormones stéroïdes
  • Mort cellulaire programmée dans le monde vivant
  • Muscle et cellule musculaire : où, quand et comment trouver l'énergie ?
  • Naissance et propagation du message nerveux : étude expérimentale
  • Neuroplasticité et apprentissage
  • Organisation fonctionnelle et rôles des chloroplastes : étude expérimentale
  • Place des oncogènes dans les communications autocrine et paracrine
  • Plante et bactéries
  • Plante et contrainte thermique
  • Plante et phytovirus
  • Relations entre la structure et le fonctionnement des enzymes
  • Signaux d'importation et d'exportation nucléaire
  • Transport des molécules entre le noyau et le cytoplasme
  • Une étape clé du développement embryonnaire: la neurulation
  • Unité et diversité des cellules musculaires

 Leçons d’option du secteur B

  • Autogamie et allogamie
  • Autotrophie et hétérotrophie au C chez les végétaux
  • Biomasse et productivité dans les écosystèmes
  • Coelome et métamérie
  • Colonies et sociétés (Vertébrés exclus)
  • Conséquences de la fécondation chez les Angiospermes : les fruits et les graines
  • Dispersion et dissémination chez les végétaux
  • Diversité des modalités de la reproduction chez les Embryophytes
  • Diversité et évolution des systèmes de reproduction chez les Angiospermes
  • Diversité structurale et fonctionnelle des organes excréteurs des invertébrés
  • Espèces et spéciation
  • Facteurs du milieu et morphogenèse chez les végétaux
  • Gamètes et gamétophytes chez les Embryophytes
  • Hasard et évolution (les mécanismes moléculaires ne seront pas traités)
  • Hérédité biparentale et hérédité cytoplasmique
  • Induction et ontogenèse florales chez A. thaliana
  • Interactions entre espèces et structuration des communautés
  • La biodiversité : caractéristiques, importance et dynamique
  • La circulation de l'eau dans la plante
  • La compétition
  • La couleur chez les êtres vivants (pigments photosynthétiques exclus)
  • La dissémination : spores, graines et fruits
  • La diversité des algues
  • La lactation et l'alimentation du nouveau-né chez les Mammifères
  • La lumière et les végétaux (on ne traitera pas des mécanismes de la photosynthèse)
  • La nutrition des embryons chez les Métazoaires
  • La perception de la lumière chez les animaux
  • La racine : interface avec le sol
  • La réponse de l'organisme humain à l'effort physique
  • La reproduction sexuée : évolution et conséquences
  • La reproduction asexuée chez les végétaux
  • La reproduction des plantes à fleur
  • La respiration des animaux aquatiques
  • La respiration pulmonaire chez les Vertébrés
  • La sélection naturelle : de Darwin à la notion de fitness
  • La sélection sexuelle
  • La vie dans La zone intertidale
  • La vie dans l'écosystème récifal
  • La vie dans les écosystèmes aphotiques
  • La vie dans un étang
  • La vie de la feuille
  • La vie de la racine
  • La vie de l'arbre
  • La vie planctonique
  • La vie sociale des Insectes
  • L'activité cardiaque dans l'organisme humain
  • L'assimilation photosynthétique du C de la feuille au couvert végétal
  • Le bois et son importance dans la vie de l'arbre
  • Le calcium dans l'organisme humain
  • Le coeur chez les Métazoaires
  • Le contrôle photopériodique de la reproduction chez les Mammifères
  • Le maïs : biologie, physiologie, génome et évolution
  • Le phototropisme
  • Le plan d'organisation des Vertébrés : diversité en fonction du milieu de vie
  • Le polymorphisme génétique et son maintien
  • Le rein : organe de l'équilibre hydrominéral (Mammifères)
  • Le rôle des mutations dans l'évolution
  • Le système nerveux des Arthropodes et des Vertébrés
  • Le tégument des insectes
  • L'écosystème forestier
  • L'équilibre hydrique chez les végétaux terrestres
  • L'équilibre hydro électrolytique des Métazoaires en relation avec leur milieu de vie
  • Les animaux et la mauvaise saison
  • Les appendices des Arthropodes
  • Les blés : biologie, physiologie, génome et évolution
  • Les bourgeons dans la vie de la plante
  • Les convergences évolutives
  • Les corrélations entre organes chez les Angiospermes
  • Les échanges gazeux chez les végétaux
  • Les fonctions branchiales
  • Les innovations dans la lignée verte en relation avec la colonisation du milieu aérien
  • Les insectes : des animaux aériens
  • Les interactions hôte parasite
  • Les interactions plantes microorganismes non viraux
  • Les interactions prédateur proie
  • Les interactions symbiotiques
  • Les interactions végétaux chlorophylliens - champignons
  • Les Légumineuses et leur biologie
  • Les Mammifères : des animaux aériens
  • Les mécanismes photosynthétiques de type C4 et CAM, et leur intérêt écologique
  • Les microorganismes et le cycle de l'azote
  • Les mimétismes
  • Les mutualismes
  • Les organismes face au froid
  • Les principaux mécanismes de l'évolution (les mécanismes moléculaires ne seront pas traités)
  • Les principes d'une classification phylogénétique
  • Les réactions de l'homme face aux variations de la température ambiante
  • Les relations sources-puits chez les végétaux terrestres
  • Les réponses des végétaux à la sécheresse
  • Les réserves des animaux
  • Les rôles de vaisseaux sanguins
  • Les rôles des photorécepteurs dans la vie des végétaux
  • Les sèves et leur circulation
  • Les soins parentaux
  • Les squelettes des animaux
  • Les stomates : interface avec l'environnement
  • Les stratégies parasitaires
  • Les structures de soutien chez les animaux
  • Les successions écologiques
  • Les surfaces d'échange gazeux en milieu aérien chez les animaux
  • Les surfaces d'échange chez les végétaux terrestres
  • Les symbioses micro-organismes angiospermes
  • Les systèmes à contre-courant
  • Les traitements de l'information visuelle chez les Mammifère (de la rétine au cortex strié)
  • Les tropismes
  • Les végétaux face aux contraintes biotiques
  • Les yeux des animaux
  • L'évolution conjointe des appareils respiratoires et circulatoires chez les Vertébrés
  • L'évolution des liquides circulants chez les animaux
  • L'importance de la vie ralentie chez les végétaux
  • L'oeil des Mammifères
  • L'organisation fonctionnelle de l'appareil circulatoire (Mammifères)
  • L'origine endosymbiotique de la cellule eucaryote
  • L'oxygène dans la vie des végétaux
  • Origine et évolution des plastes
  • Osmo et iono régulation en milieu aquatique
  • Photoréception et photoperception chez les végétaux
  • Photosynthèse et lumière chez les végétaux
  • Polarités et symétries chez les Métazoaires
  • Pollen et pollinisation
  • Relations respiration circulation
  • Respiration et milieu de vie
  • Respiration et milieu de vie chez les Arthropodes
  • Sélection naturelle et sélection artificielle
  • Sols et végétation
  • Transferts de matière et d'énergie dans les écosystèmes
  • Unité et diversité des appareils racinaires
  • Unité et diversité des Mollusques
  • Unité et diversité des organes de réserve chez les végétaux

 Leçons d’option du secteur C

  • Apport des forages profonds et de la sismique à la connaissance de la croûte continentale
  • Apports de la sismologie et de la gravimétrie à la connaissance du globe
  • Apports de la sismologie et de la minéralogie à la connaissance du globe
  • Chaînes hercyniennes et chaînes alpines
  • Chimie et minéralogie du manteau
  • Cinématique actuelle en méditerranée
  • Diversité des magmas terrestres
  • Effet de la pression et de la température sur les matériaux terrestres
  • Energie solaire et climat
  • Evolution de la biodiversité au cours du temps
  • Genèse et évolution d'un bassin sédimentaire au choix du candidat
  • Influence de la vie au cours des temps géologique sur l'environnement
  • La composition des planètes du système solaire
  • La différenciation de la Terre
  • La lithosphère : propriétés thermiques et mécaniques
  • La micropaléontologie et ses intérêts
  • La sismicité historique de la France dans son cadre géologique
  • La stratigraphie séquentielle
  • L'analyse de différents types de bassins sédimentaires d'après l'analyse de la carte géologique au millionième
  • Le noyau
  • L'eau de la Terre
  • Les circulations océaniques
  • Les différents types de dorsales océaniques
  • Les données géologiques sur l'origine de la vie
  • Les eaux souterraines : exploitation et protection
  • Les géochronomètres isotopiques
  • Les glaciations
  • Les marges continentales de la France métropolitaine
  • Les mécanismes de déformation des roches : du cristal à la plaque lithosphérique
  • Les mouvements verticaux de la lithosphère
  • Les ophiolites
  • Les phénomènes géologiques associés aux décrochements crustaux
  • Les plateformes carbonatées
  • Les rifts continentaux
  • Les variations relatives du niveau de la mer
  • L'utilisation des isotopes stables en géosciences
  • Métamorphisme et orogenèses
  • Modifications anthropiques des enveloppes externes
  • Nature et structure de la lithosphère continentale à partir de la carte géologique de la France au millionième
  • Originalité de la Terre dans le système solaire
  • Rhéologie de la lithosphère continentale
  • Rôle de la tectonique des plaques sur le climat
  • Rôle de la vie dans la formation des roches
  • Structures superficielles et profondes dans les Alpes
  • Subduction et devenir des plaques subduites
  • Utilité et messages des roches biogènes
  • Volcanisme récent en France

Commentaires généraux 2006 communs à toutes les options

En ce qui concerne les épreuves orales, le jury a utilisé toute la gamme de notes possible (de 0.1 à 20/20) reflétant ainsi une très forte hétérogénéité entre les candidats, tant sur le plan des connaissances et du raisonnement scientifique que sur celui des aptitudes pédagogiques. Bien qu’il semble évident que des connaissances solides et générales soient nécessaires pour appréhender les leçons, le jury ne saurait que conseiller aux candidats de mieux analyser les termes du sujet.

En effet, une démarche scientifique n’est pas un simple exposé de connaissances illustrées liées à un titre, mais une progression logique avec des arguments articulés qui permettent de construire progressivement au long de la leçon une réponse à une problématique proposée dans l’introduction. En effet, l’introduction n’est trop souvent utilisée que pour annoncer le plan, alors que le jury attend très clairement des candidats qu’ils exposent une problématique scientifique à partir du sujet proposé et que cette problématique serve à justifier le plan adopté. Dans cette démarche, le plan n’est plus un objectif en soi, mais une présentation de la démarche qui sera adoptée pour répondre à la question posée.

Ce n’est qu’une fois que le candidat a dégagé l’angle sous lequel il souhaite aborder sa leçon que l’utilisation des ouvrages s'avère utile. En effet, les ouvrages ne devraient servir qu’à préciser les connaissances du candidat et/ou à les illustrer, mais en aucun cas à les remplacer. Certains exposés se limitent à une juxtaposition d'idées glanées dans les ouvrages, sans qu'aucun fil directeur n’apparaisse, tandis que l'entretien révèle que le candidat avait les connaissances nécessaires pour élaborer un exposé logique.

Il est donc indispensable que le candidat s'accorde le temps de réflexion utile à la compréhension du sujet et à la construction de l'exposé avant d'avoir recours aux ouvrages. Pour être utilisés à bon escient, les ouvrages doivent être préalablement connus par les candidats. Il est donc fortement conseillé aux candidats de consulter fréquemment les ouvrages proposés dans la liste du concours, et de ne pas se limiter aux ouvrages « généralistes ». Un livre découvert le jour de la leçon ne peut en effet être employé efficacement.

Une démarche scientifique rigoureuse est attendue sur tous les sujets, y compris ceux qui touchent de près aux activités humaines et peuvent être médiatisés, tels que la biodiversité, l'exploitation des ressources, les variations du climat etc. A ce niveau de recrutement, les candidats ne peuvent pas se contenter de descriptions journalistiques, mais doivent s'appuyer sur des faits scientifiques concrets, afin de construire un raisonnement.

Le jury souhaiterait souligner l’importance de la démarche expérimentale et inviter les candidats à soigner les manipulations (dissections, EXAO, exploitation de cartes, calculs etc) et notamment à ne pas hésiter à manipuler pendant la leçon, de façon à bien relier les notions exposées à des objets concrets. Il va sans dire que la rigueur ne peut être respectée que si les ordres de grandeurs des objets observés en Sciences de la Vie et de la Terre, ainsi que les unités de mesure, sont dominés.

L’entretien qui suit l’exposé permet d’évaluer différentes qualités du candidat. L’objectif est de tester les connaissances du candidat, son aptitude à les exploiter pour construire une réponse argumentée et sa capacité à raisonner à partir d’informations fournies par le jury. Il est regrettable que les réponses se limitent souvent à un ou quelques mots clés, qui ne permettent pas de faire avancer le raisonnement.

De plus, face à des contradictions, certains candidats persistent à s'accrocher à leurs certitudes (par exemple, beaucoup de candidats maintiennent la notion de « pérennité des espèces » alors qu'ils viennent de reconnaître que toutes les espèces évoluent et finissent par disparaître). Le jury a également été frappé par le faible niveau de connaissance, pour de nombreux candidats, des principes physiques, chimiques et biochimiques de base, indispensables à la compréhension au premier ordre des phénomènes biologiques et géologiques abordés.

Cette méconnaissance s’accompagne souvent de difficultés à manier les outils mathématiques les plus élémentaires. Par exemple, trop peu de candidats savent calculer une fréquence, formaliser un concept de base comme l’oxydo-réduction ou la sélection naturelle ou utiliser des lois élémentaires de la thermodynamique. Les méthodes employées sont également régulièrement mal maîtrisées. Par exemple, de trop nombreux candidats sont incapables d'expliciter clairement les méthodes permettant de construire une phylogénie, pensant que l'apport des données moléculaires est l'unique différence entre phylogénies « traditionnelles » et « modernes ».

Ce manque de recul conduit souvent à des confusions énormes (le coelacanthe et le thon se voient par exemple dotés d'un membre chiridien et la planaire d'un coelome!) et au dénigrement de groupes paraphylétiques (poissons, algues etc), qui constituent pourtant des unités écologiques fort intéressantes. Le jury tient également à rappeler que des notions d'histoire des sciences font partie du programme et qu'elles sont utiles à la maîtrise de la démarche scientifique.

La dimension pédagogique de la leçon ne doit pas être minimisée : au-delà des qualités scientifiques du candidat, le jury cherche à savoir s’il est capable de les partager, et donc de devenir un orateur littéralement au service de son message. Le jury a apprécié l’attitude de la majorité des candidats, une maîtrise du temps en général correcte, une relative aisance à l’oral qui leur permet de conserver une certaine distance vis-à-vis de leurs notes, et en général, un effort concernant l’utilisation du tableau, du rétroprojecteur et des autres supports.

Toutefois, le jury tient à rappeler qu’il prête une attention toute particulière à la tenue du tableau, la qualité des transparents produits par le candidat, l'utilisation et le bon réglage des appareils d’observation (mise au point, luminosité, grossissement etc.), la pertinence des termes employés, la précision des exemples, la richesse et la qualité de l’expression orale et écrite (orthographe). Le jury a, à plusieurs reprises, relevé des « tics de langage » qui, lorsqu'ils sont trop fréquents nuisent à la fluidité de l'exposé. En particulier, de nombreux candidats font un usage abusif de « en fait » ou de « donc »; d'autres s'expriment uniquement au futur. Et que dire des liaisons du type « va-t -être », qui prêtent à sourire... quand elles ne sont pas trop fréquentes...

Quelques particularités propres à la leçon de spécialité

L’épreuve orale de spécialité est une épreuve exigeante, souvent redoutée par les candidats. En effet, cet exercice requiert du candidat des qualités multiples qu’il devra utiliser à bon escient au cours des 4 heures de préparation, des 50 minutes de l’exposé et de l’entretien pour démontrer sa valeur scientifique et ses aptitudes pédagogiques.

Les documents fournis par le jury sont en nombre limité. Ils sont là, bien sûr, pour être exploités au cours de la leçon mais également pour aider le candidat à mieux cerner le sujet, ou à l’orienter vers quelques aspects spécifiques mais essentiels du sujet. Une analyse rigoureuse des documents devrait donc aider le candidat à orienter, au moins partiellement la problématique de sa leçon. En revanche, les documents ne couvrent en général pas tous les aspects du sujet. Il est donc impensable que l'intégralité de l'exposé soit construite autour des seuls thèmes que les documents permettent d'aborder.

Le jury est tout à fait conscient que 50 minutes est un temps d’exposé limité. Le candidat sera généralement amené à faire un important travail de synthèse : il devra alors clairement justifier, dans son introduction, les différents aspects du sujet qu’il souhaite traiter, et, inversement, pourquoi il délaissera volontairement certains aspects. C’est la rigueur de la démarche qui justifiera la validité de ses choix.

Au cours de la leçon, la démarche scientifique doit s’appuyer sur une analyse rigoureuse des objets et expériences proposés par le jury et apportés par le candidat. Cette démarche doit commencer par une description des objets, spécimens et faits expérimentaux, ensuite suivie d’une interprétation raisonnée qui pourra soit conclure un paragraphe et donc répondre à une question, soit donner lieu à une nouvelle question, et servir alors de transition avec la suite de l’exposé.

L’exploitation des documents est trop rarement accompagnée d’un véritable travail qui se traduirait par sa réelle appropriation. Trop souvent, le document est seulement un prétexte pour exposer des généralisations et des modèles théoriques recopiés dans des ouvrages, et donc écrits dans un autre contexte que celui de la leçon. Trop souvent aussi, la présentation de la théorie précède l'exploitation (en général sommaire) des documents, ce qui est contraire à la démarche scientifique.

Comme rappelé précédemment, le nombre de documents fournis par le jury est volontairement restreint ; il ne couvre pas forcément tous les aspects du sujet. Il revient donc au candidat de compléter l’illustration de sa leçon par du matériel et/ou expérimentations complémentaires. Ces possibilités restent d’ailleurs beaucoup trop rarement utilisées. Cependant, le matériel demandé, doit être exploité avec la même rigueur que le matériel imposé, et ces étapes sont très clairement prises en compte dans l’évaluation de la leçon par le jury.

L'exposé ne doit pas consister en un catalogue plus ou moins exhaustif d’exemples se rapportant au sujet: quelques exemples, judicieusement choisis et correctement exploités, doivent permettre au candidat de dégager les notions essentielles. La conclusion doit mettre en valeur ces idées-clés et déboucher sur une généralisation et/ou une nouvelle question. Il n'est donc pas nécessaire de paraphraser (oralement et/ou sous forme de schéma ou tableau bilan) tout ce qui a été dit auparavant.

Dans un premier temps, l’entretien a pour but de faire réfléchir le candidat sur l’exposé qu’il vient de produire, pour l’aider à découvrir d’éventuelles omissions, imprécisions ou erreurs, et l’inviter à les corriger. Il sert également à évaluer l’aptitude du candidat à raisonner et à exploiter ses connaissances en temps réel. L’interrogation est ensuite ouverte aux autres domaines de la spécialité, sous des formes très variables, qui visent à évaluer les connaissances du candidat dans le secteur de spécialité, ainsi que ses aptitudes à construire un raisonnement logique.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !