En tant que citoyen français, la loi nous définit comme des êtres nés "libres et égaux en droit", au premier abord nous paraissons donc bien libres. En effet nous nous déplaçons sans contraintes, nous prenons des décisions chaque jours, avons la possibilité de voter ou encore d'avoir des désirs et même de les assouvir, etc... Par ailleurs, la conscience nous aide a realiser que notre liberté a des limites: les principes imperatifs limitent le champ d'action d'une personne, la manipulation de l'esprit réduit egalement notre liberté. De la sorte, le terme libre serait "victime" de nombreuses contradictions qui amèneraient à penser que nous ne pouvons agir au cours de notre vie , physiquement et mentalement, uniquement de façon libre. On peut donc se demander si des obstacles à notre liberté ne modèreraient pas notre croyance en cell-ci? Etant nés dans un pays qui proclame cette liberté, cette notion de liberté pourrait-elle être à condamner, banir? La liberté est-elle une constante que tout individu est en mesure de s'aproprier d'une part et de conserver d'autre part?

Ainsi, de nombreux elements nous poussent à croire que la croyance en l'absence de contraintes (soit en la liberté, avec la définition la plus simple que l'on puisse lui donner) dans notre vie est presque vaine, elle reste tout de même "presque" vaine, et donc pas nulle. L'idée que nous puissions être libre n'est alors pas a rejetter. Notre possession de ce droit semble cependant peu stable. Cette caractéristique sera pareillement objet de notre attention.

Nous croire libre reviendrait à agir sans avoir conscience du monde qui nous entoure: la société tient une place importante dans les choix des actes, tout comme les lois qui nous encadrent, ce que l'on sait en général.

La société dans laquelle nous vivons nous pouse inconsciemment a faire telle ou telle démarche: nous sommes esclaves d'un conformisme mora, intelectuel et comportemental. Ainsi selon notre milieu social nous agissons d'une manière qui semble être prédéfinie. Emile Zola a d'ailleurs étudié ce fait dans ses romans Les Rougeons-Maquart, qui servent d'expérimentation: un personnage est placé dans un milieu social défavorisé par exemple ; son devenir n'est pas surprenant pour Zola: il sombrera dans l'alcool, la depression... " Les actes humains sont réductibles au jeu des causes exterieures" comme le dit Bergson. De plus, pour Hegel, "on ne choisit pas le contenu des tendances" : une fois encoreil est montré que nous ne sommes pas réellement libres car nous  ne nous controlons parfois pas: il est alors difficile de croire en notre liberté.

Les lois qui nous incombes tracent elles aussi des limites à notre liberté en laquelle nous aimerions croire. En effet, pour Rousseau "l'homme est né libre mais partout il est dans les fers": La liberté est bâtie sur des lois qui deviennent parfois des entraves: un homme peut-être punit pour avoir commis telle chose, dépassé telle limite; il s'agit bien des lois et de ses représentants  qui enferment les criminels, leur suppriment ainsi leurs droits, libertés, un homme incarcéré n'est plus libre de se déplacer, de voter... Par ailleurs le respect des lois réduit la possibilité d'un hommede faire ce qu'il veut, ce qui l'arrangerait, lui ferait plaisir et ce même au détriment des autres: les règles collectives l'en empêchent. Par conséquent, on peut affirmer que ces lois réduisent le champ d'action d'une personne cependant il est necessaire de signaler que ces legislations permettent aussi de vivre librement.

La survie de l'homme ne peut être accordée que grâce à la présence de règles. Notre condition d'homme est également maintenue par une conscience qui nous est propre et le libre arbitre de fait.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !