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Introduction

Nous allons étudier
le langage aristotélicien, nous prendrons en considération les concepts
suivants, les mots et les choses. Nous verrons l’origine du mot au sens
de symbole et les deux nuances possibles de ce
terme. Nous nous interrogerons sur l’éventuelle
possibilité d’évoquer l’idée d’un langage naturel
ou plutôt conventionnel pour le penseur aristotélicien. Il nous faudra
en outre
tenir compte d’une certaine terminologie
linguistique, à savoir, différencier le signifiant du signifié, le mot,
la
chose, ce qu’elle est, ce qu’on en dit. Y a-t-il un mot pour chaque
chose? Ou au
contraire plusieurs mots pour une même chose? Ou encore plusieurs
choses pour
un mot? Nous tenterons de répondre à toutes ces questions en suivant
une
logique d’étude très stricte de façon à éclairer
notre sujet sur le langage aristotélicien et l’ambiguïté qui lui est
inhérente. Nous verrons dans un premier temps, l’origine du mot et les
deux sens du mot « symbole »,
cela nous permettra ensuite de développer la notion d’usage de ce même
symbole. Cela sera l’objet de notre deuxième partie. Nous nous
attacherons
ensuite à approfondir la terminologie linguistique du signifiant et du
signifié.
A ce point de notre étude, le concept de
« mot » sera élucidé, nous le prendrons en considération en lui-même
et dans un ensemble.

L’origine du mot : Les deux sens du mot « symbole »

Le symbole est
considéré comme la reconnaissance de toute la pensée grecque, nous en
avons
deux sens différents. Cela peut être un symbole conventionnel et un
lien de
nature avec la chose symbolisée. Nous retrouvons chez Aristote, le sens
de
signe qui n’est pas de lien naturel avec
la chose qu’il signifie. Ce n’est pas d’une communauté de
nature dont il s’agit, c’est tout à fait conventionnel, il n’y a rien
de fonder en nature. Les mots d’une langue par l’usage que nous en
faisant finissent par être chargés de quelque chose de naturel, mais
cela n’a pas d’intérêt au sens
philosophique pour Aristote. La question philosophique est de voir que
le signe
en soi appelle le symbole et n’a pas de communauté
de nature avec le signifié, le signifié et le signifiant sont
distincts. Le
deuxième sens du mot symbole devient important chez les
néoplatoniciens, c’est la vraie image. Le soleil par exemple est
l’image du bien, le soleil est le symbole du bien. Dans
ce cas, on emploie le symbole comme image. Il y a un lien de
ressemblance fondé
dans la nature même des choses qui se ressemblent, ce n’est pas
arbitraire, subjectif. Qu’il y ait une lumière intelligible et une
lumière dans
laquelle sont vues les choses sensibles, cela suppose une signification
symbolique de la lumière.
 Prêt pour un cours de philo

L’usage du mot « symbole » : Un signe conventionnel

Cet usage du
symbole commence avec les stoiciens, l’origine est donc théologique.
Chaque fois que Platon parle des mythes traditionnels, il est fait
allusion au
symbole de différentes manières par opposition aux modernes qui ont
interprété
les mythes d’une toute autre façon. Il
faudrait chercher une explication positive des mythes. Les stoiciens
voient
dans les mots des divinités, des symboles de divinités comme l’eau, la
terre. Dans chaque nom de divinité, ils voient
une origine dans la connaissance première que les hommes ont de la
nature. La
perception naturelle que les hommes ont de la nature, l’eau, le feu
domine. Ils perçoivent des Dieux dans les
noms, nous avons donc une exégèse symbolique de la mythologie qui
repose sur un
sens du mot « symbole » qui fait de ce mot une image, il nous faut
mettre en avant le rapport de ressemblance. Pour qu’il y ait
ressemblance des choses intelligibles et
sensibles, il faut un principe unique et procéder d’une seule et même
source, c’est la continuité de l’universel. Nous avons un écho du
principe dont ces choses sont issues.
Les choses sont en sympathie les unes avec les autres. En raison de
leur
communauté d’origine, elles peuvent se
symboliser mutuellement, elles sont fondées sur la nature et non pas la
convention, le deuxième sens. Aujourd’hui, ces deux sens
subsistent.
             

Une terminologie linguistique constituée le signifiant et le signifié

Pour Aristote, le
mot « symbole » est un signe conventionnel, on détache le signifiant
et le signifié. L’opposition entre
Cratyle et Hermogène, personnages du dialogue de Platon, est le point
de départ
de la philosophie. On se place du côté du symbole qui n’a pas de
ressemblance de nature avec ce qu’il signifie. Il peut y avoir pour un
signifié
plusieurs signifiants. Ces signes forment un système. Une langue est un
système
de signes affirme Aristote. Chaque langue a son système, sa
combinaison. Les
signes sont distincts les uns des autres, ainsi que les signifiants,
ils ont
seulement l’ordre des relations en commun.
Il faut cependant insister sur l’expression des
relations qui se marque dans la forme fléchie ou la déclinaison du mot
qu’il soit un substantif ou un verbe. Ce mot est le même
mot qui exprime la déclinaison d’un nom et une
conjugaison d’un verbe. Il peut avoir
quelque chose qui modifie le mot suivant la combinaison d’un terme à un
autre terme. Il va prendre un sens supplémentaire
suivant sa relation à d’autres mots. Nous
avons une modification du mot, sa relation à d’autres mots, suivant sa
place par rapport aux autres mots. C’est le centre d’une étude
linguistique.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !