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C'est parti

Le cartésianisme

La métaphysique est appelée par la science. Il ne se souciait pas de
fonder une philosophie, il commence par embrasser la théorie du
mécanisme sans s’interroger sur son rapport avec la métaphysique. Le
cartésianisme métaphysique avait déjà ses racines avec le cartésianisme
scientifique. La vérité existe dans l’acte de l’esprit qui la saisit;
la vérité de la déduction se définit par notre ordre de connaissance;
La science est ramenée à l’être. Nous avons la première thèse
métaphysique, la création des vérités éternelles en rapport avec la
théorie de la distinction des idées. Pour qu’une idée soit connue, il
faut qu’elle soit finie et séparée des autres, cela renvoie à
l’intuition, il faut qu’elle soit une créature. Vient ensuite la
métaphysique par le doute et le « je pense ». Elle n’est pas présentée
dans un ordre quelconque mais dans un ensemble de moments intellectuels
dont chacun suppose celui qui le précède et engendre celui qui le suit.
Cet ordre ne peut être modifié. L’origine de la métaphysique est donc
le doute, il est scientifiquement sélectif. Dans les Méditations, le
doute est hyperbolique, doublé par la fiction du malin génie et d’un
Dieu trompeur. « Je pense donc je suis une substance pensante » renvoie
à la conscience de ce qui je pense. Le « je pense donc je suis » du
Discours de la méthode répond davantage à un souci de vérité
scientifique qu’à un problème ontologique. « Je pense, je suis, je
doute, Dieu est et Dieu garantit ma connaissance. C’est la révélation
immédiate du doute. La première vérité, Le moi pensant. Du « je pense
donc je suis » nous passons à pour « penser il faut être », donc,
« j’existe et je suis certain d’exister ». Le cogito est le modèle de
la vérité, le primat de la pensée.


L'entreprise cartésienne commence avec l'expérience d'une déception.
Cette déception rend la méthode nécessaire. La description que donne
Descartes de cette déception nous permet de caractériser a contrario le
sens de son projet et ce qu'il attend de la philosophie. Lorsqu'il la
relate en 1637, elle est si globale que rien n'en semble pouvoir
réchapper. Ou que l'on se tourne, quoi qu'on considère, tout est
précaire et dérisoire. «Regardant d'un œil de philosophe les différents
aspects et entreprises de tous les hommes, il n'y en a quasi aucune qui
ne me semble vaine et inutile». L'exil volontaire de Descartes eut pour
but de maintenir ce regard de philosophe qu'il portait sur l'existence.
Il s'éloigne pour se maintenir en cet éloignement qu'est la
philosophie. Ce qu'il fuit en s'exilant c'est cet ordinaire
divertissement et cette accoutumance par lesquels nous venons à ne plus
même remarquer la futilité de nos occupations ni éprouver l'inanité de
notre vie. Ce regard philosophique exprime donc certaines exigences
originaires de la pensée cartésienne. Si l'on élucide pourquoi les
diverses actions et entreprises de tous les hommes apparaissent vaines
et inutiles au regard d'un philosophe, on aura caractérisé négativement
ce que Descartes attend de la philosophie et en quoi elle est la seule
occupation que le philosophe qualifie de bonne et d'importante. Les
seules entreprises considérées ici sont scientifiques manifestant ainsi
que les seuls vrais biens sont ceux que notre industrie nous procure
immanquablement parce que notre science nous en instruit
nécessairement. Pour n'être ni vaines, ni inutiles, il faut que nos
occupations nous procurent l'efficacité de nos actions par la seule
rectitude de notre jugement et que la véracité de notre jugement ne
dépende que du libre usage de notre volonté. Ce qui n'a pas été jugé en
vérité n'est qu'inutilement fait.

Le cartésianisme méthodologique : doute naturel et doute hyperbolique

Le doute naturel consiste à douter de ce qui n’est pas évident. Le
doute hyperbolique nous ramène à l’évidence. La règle est de considérer
comme faux le douteux. D’où l’objection de Gassendi et de Leibniz qui
pensent qu’il n’est pas en notre pouvoir de changer la façon dont les
choses nous apparaissent, cela suppose une volonté de voir au-delà,
elle est donc absolue. Cela est refusé par certains philosophes. Cela
suppose l’élimination du vraisemblable. C’est un système à deux
valeurs, le certain et le faux. Nous avons un degré certain de
progression vers la vérité, le vraisemblable pour Leibniz, le semblable
relève du calcul précis; Il faut sans cesse trouver des raisons de
douter. Dans le doute naturel, il y a deux raisons de douter. Il faut
douter du sensible par le doute naturel, nos sens nous trompent, c’est
l’argument sceptique ancien, mais Descartes va plus loin car il ne
pense pas seulement les sens mais l’existence. Il faut douter de
l’existence du monde extérieur et considérer comme douteux tout ce qui
nous est donné par les sens. On peut douter de l’existence extérieure,
des sensations extérieures, mais il est impossible de douter des
données sensibles internes. Nous devons éliminer tout ce qui n’est
absolument vrai, tout ce qui pourrait contenir un doute, les données
des sens sont fausses et les objets extérieurs n’existent pas. Nous
nous situons dans l’espace et le temps. Notre propre situation dans
l’espace nous parait irréfutable. Notre corps n’est pas douteux. Il
faut trouver un argument valable pour en douter. Il  faut invoquer
l’argument du rêve et de la veille qui pourraient également être une
illusion. Tout se pourrait être sur le mode du rêve. Si je croyais ça,
je serais fou dit Descartes.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !