Le langage est le propre de l’homme comme la conscience et la Raison.

« L’homme n’a pas été créé deux fois, une fois sans le langage et une fois avec le langage. » BENVENISTE, linguiste du XXème siècle

Linguistique : science humaine (XIXème siècle)

Les ressources du langage :

-On ne peut pas penser l’homme sans le langage : il appartient à l’essence de l’homme.

Conséquences sur les représentations des origines éloignées de l’homme : le commencement.

> Si et dans quelles conditions les hommes s’étaient mit à parler ?

Ascendance de l’homme > animal

Est-ce que tous ces êtres, ancêtres parlaient ou étaient-ils plus proches de l’animalité ?

 

La réponse de BENVENISTE : c’est impossible, sinon dès lors, on est obligé d’imaginer : on suppose tout un tas de difficultés.

 

Le commencement du langage :

-On ne peut inventer une langue car elle vient d’une invention collective.

Une langue est forcément commune quand elle est naturelle, maternelle : c’est le principal moyen d’expression et de communication d’une société. C’est la seule institution sociale.

-Au contraire, une langue artificielle n’a aucune autonomie, par exemple, les mathématiques, l’informatique qui s’appuie à la base d’une langue naturelle.
-Une langue internationale est dénaturée.

Il faut cependant distinguer la langue de la parole !

-Une langue est un système : apprendre une langue c’est aussi découvrir une culture et une vision différente.

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Notes :

-Le langage appartient à l’essence de l’homme, il est impossible de définir l’homme sans le langage.

-Le faux problème de l’origine du langage se confond avec celui de l’origine de l’homme :

Comment est-on passé de l’animal à l’homme ?

-il faut une base, une langue pour en créer une autre

-une langue est un système (culture et vision différente)

Ex : les enfants sauvages ne sont pas des hommes :

Ils ne sont pas classables. Et l’homme se constitue : -station verticale

-langage

-conscience de soi

Définition du signe :

Une convention qu’elle que soit sa nature, permet de représenter quelque chose en son absence. Les anthropologistes nomment cette faculté la fonction symbolique.

Il faut différencier symbole # signe !

Cette fonction trouve son unique accomplissement dans le langage verbale articulé en sons et en mots qui dépasse tout autre système de communication qu’il soit gestuel, visuel ou graphique puisqu’il est le seul à pouvoir rendre compte de tous les autres langages et de lui-même.

Le signe détient la même propriété que la pensée : la flexibilité.

 

Le rapport entre le langage et la communication :

En cours philosophie, le langage est un moyen de communiquer mais faut-il nécessairement une langue pour communiquer ? Chez les animaux, la communication existe mais relève-t-elle d’une langue ?

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I/ Langage et communication animale

Études éthologiques : observer les comportements des animaux.

Ces études montrent que certaines espèces disposent de moyen de communication par signes qui semblent définir un langage. Mais à l’analyse on voit que ces modes de langage mais de signalétique.

Différence avec le langage humain :

Le signe n’entraîne pas de réponse mais un comportement. Le manque de communication entre les animaux est justement l’échange et le dialogue.

L’éthologue KARL VON FRISH analysa la « danse des abeilles » :

La signalétique des abeilles consiste en une danse qui transmet des informations à leurs congénères.Les abeilles sont en mesure de communiquer des informations d’un butin mais aussi l’emplacement par rapport à la ruche en particulier sur la distance et la direction mais il s’agit d’un langage négatif : il s’agit de gestes et il n’y a pas d’utilisation, d’intervention de la parole, or le langage se définit en partie sur la parole, l’appareil vocal.

C’est une transmission directe. La transmission indirecte n’existe pas chez les animaux.

Avoir un langage : être en mesure de parler, la première fonction du langage est la parole. La linguistique parvient à définir la construction d’une langue : les langues ont des caractéristiques communes, on arrive à distinguer langue et linguistique.

Pour différencier l’homme de l’animal : le message transmit n’entraîne aucune réponse mais seulement une conduite. Il n’y a pas d’échange ou de dialogue possible chez les animaux.

ANIMAL HOMME

« VU » « DIRE » DIRE

Message :(jamais de retour) (échange, dialogue) Dans les fonctions de commandement même l’armée, il est nécessaire de confirmer un ordre par la parole.

 

 

Définition du Langage :(anthropologique)

On peut dire qu’il renvoie à la faculté de l’homme des représentations conventionnelles destinées à valoir pour et à la place d’autres choses.

Moyen de communication de la Pensée permettant un échange qui peut prendre la forme d’une confrontation.

Ex : politique

-transmission unilatérale : elle passe de l’expérience à un codage et ensuite la parole. (transmission réversible : échange)

vécu > réflexion > transmission

II/ Différences entre l’homme et l’animal

-pas de transmission indirecte de l’information entre les animaux

-chez les hommes, seul le langage est le véhicule de la culture.

- seul l’homme est un être historique : connaissance du passé (sans passé, on ne peut pas voir l’avenir) donc progrès, évolution culturelle.

-l’animal est un être d’évolution : évolution biologique.

Comme dans l’enseignement, la transmission est le fondement de la culture et des traditions.

-le message de l’abeille se décompose en signaux mais ces signaux ne se décomposent pas eux-mêmes, or c’est le fondement de toute langue : la double articulation :

Toute langue humaine à la différence d’une signalétique se décompose comme un système de signes qui se composent d’une part en unités minimales de sens et d’autre part en unités minimales de sons.

Sons : les phonèmes

Sens : les monèmes > quand il y a étymologie ou plusieurs sens

Ex : verbe «  rend/rai » > verbe se rendre

> terminaison de la première personne du futur

Les phonèmes constituent la première articulation et les monèmes la seconde. Elles se combinent entre elles et sont imbriquées.

Une unité de son n’a pas de sens : ex : « chat » le son « ch » n’a aucun sens en lui-même.

Remarque :

Il ne faut pas confondre phonèmes, associations de lettres, et les lettres de l’alphabet.

Avec un minimum de sons, on peut créer un maximum de mots : toujours les mêmes sons : économie de son.

Ex : billard / pillard > pratiquement pas de différence

Syntagme : ensemble de lettres (consonnes et voyelles)

 

Notes :

Les monèmes sont des unités minimales que l’on dit significatives alors que les phonèmes n’ont pas de signification et c’est parce qu’on dit qu’elles sont seulement des unités distinctives. On fera des monèmes avec des phonèmes mais pas le contraire.

Cette double articulation permet une économie considérable des matériaux linguistiques puisque monèmes et phonèmes sont toujours en unités finies mais qu’il est possible par des règles combinatoires de produire une infinité vocale et d’énoncé, c’est l’avantage du langage verbal que ne peut concurrencer aucun langage de cris ou de gestes.

III/ La linguistique

Recherche sur la linguistique : SAUSSURE, fondateur de la linguistique structurale.

Une langue n’est pas constituée de vocables (mots) ce que disent les linguistiques c’est que le langage constitué de signes est une entité qui a une fonction représentative.

Symboleest une espèce de signe (2 catégories de symboles).

Toute langue se présente comme un système de signes propre à représenter des objets, situations ou idées. C’est donc à travers le signe que le langage remplit sa fonction symbolique et en un premier sens, un signe linguistique se présente comme une réalité sensible, matérielle qui ne vaut pas pour elle-même mais à la place d’autre chose. Il faut distinguer plusieurs types de signes :

- le signe naturel : usage réduit

Ex : fumée, signe du feu : une réalité qui en annonce une autre.

Le signe se spécifie en indice.

 

-A vrai dire, ces signes doivent plutôt être appelés des indices puisque entre eux et les réalités, il y a une réalité matérielle déterminée physiquement.

-Les preuves, réalités matérielles, sont des signes naturels.

-Les indices ne sont pas véritablement des instruments de signification car ce sont des réalités qui sont en elles-mêmes dépourvues de sens le plus souvent parce qu’elles se réfèrent à des situations causales dans la nature.

Pour qu’il y ait représentation il faut que le signe échange sa réalité contre le signe qu’il représente. C’est le cas d’une deuxième catégorie de signe qu’on appelle le symbole. Il ne vaut que pour ce qu’il représente, mais comment distinguer un symbole et un signe linguistique ?

> Le symbole a quelque chose de plus ou de moins que le signe n’a pas et qui le rapproche de l’indice :

-le symbole est motivé : il a un motif

Entre symbole et ce qu’il symbolise, il y a un lien analogique : une ressemblance ou comme ditSAUSSURE, un rudiment de lien naturel.

Ex : le lion ne peut pas être le symbole de la paix comme l’est la colombe mais on observe aussi que ce choix est arbitraire : selon les cultures.

-le symbole est logique mais arbitraire.

A) Le signe linguistique

Pas de raison pour désigner une chose par un mot > arbitraire

Mots simples avec une chose : rapport conventionnel > arbitraire donc non légitime, non reconnue à s’exercer.

Ne se fonde sur aucune relation naturelle # conventionnel

 

Analyse deSAUSSURE :Philosophie précède la linguistique

Pour SAUSSURE, le signe est une entité double avec 2 parties indissociables > désigne quelque chose

 

Signe dans ses 2 parties est le moyen de désigner une autre entité : le référant.

Le signifié : l’idée, l’entité mentale, la représentation d’un objet.

Le signifiant : la construction matérielle.

Le référent : le rapport au réel > la réalité, l’extralinguistique (en dehors du langage)

Le rapport entresigne et référent : la désignation

Le rapport entre signifié et signifiant : la signification

B) Le signe

Pour qu’il y ait représentation, il faut que le signe échange sa propre réalité contre celle qu’il représente. On voit donc que dans tout signe c’est le signifié c’est-à-dire l’idée ou le concept qui est important.

Le signifiant n’étant quand à lui nécessaire que de façon conventionnelle et arbitraire.

SAUSSUREutilise une expression : signifiant « l’image acoustique »

C) Le rapport entre signifiant et signifié

Bien qu’arbitraire pas moins indissociable est nécessaire de sorte qu’ils sont aussi indissociables que le recto et le verso d’une feuille de papier : « Si vous coupez le signifiant, vous coupez le signifié » > caractère indissociable. »

D) Les conséquences des relations langage et pensée

L’utilisation des mots > chaque signe a une signification

Utiliser des termes déjà sensés, avec une signification.

Des mots associés forment une phrase, des phrases associées forment un discours et enrichie le sens : combinaison

Question : Qu’est-ce qui fait le SENS d’une phrase ? Est-ce la pure et simple association des signes et du sens ?

Ce qui compte : signifié

 

 

L’apport essentiel de SAUSSURE ne réside pas cette analyse du signe linguistique que dans le fait d’avoir montrer que la langue, le code linguistique constitue un système de signes dans lequel la valeur de chaque signe résulte de ses relations avec tous les autres de leur présence simultanée.

La langue apparaît de première au signe comme le tout le serait à la partie. Un signe ne signifie donc pas de façon isolée sa valeur de signification est donc différentielle.

Chaque langue étrangère a son propre code. Le découpage des signifiés n’est pas égal d’une langue à l’autre.

Pour traduire, il ne faut pas seulement connaître une langue mais aussi ses signifiés (pas de traduction littérale)

Il faut transposer les cultures.

Aucune langue n’est un obstacle à la pensée.

Chaque langue véhicule des données culturelles.

 

Un autre apport essentiel de SAUSSURE :

-Un signe n’a de sens et de valeur qu’en fonction des autres signes et leurs chefs (synonymes, antonymes).

-Un signe isolé n’a pas de sens. Tout le sens d’un mot, s’il disparaît, est renvoyé à d’autres signes.

 

SAUSSURE explique qu’à l’intérieur d’une même langue, tous les mots qui expriment des idées voisines se limitent réciproquement :

« Des synonymes comme « redouter », « craindre », « avoir peur » n’ont de valeur propre que par leur opposition, si « redouter » n’existait pas, tout son contenu irait à ses concurrents. » SAUSSURE.

IV/ Signe et système

-Plus la langue d’un individu est pauvre, plus sa pensée l’est aussi.

-Le langage et la pensée sont indissociables.

En quel sens peut-on dire que le langage trahit la pensée ? > Double sens du français.

CELINEa inventé un argot de la langue française : le « français parisien ».

-Il faut admettre que les mots ne sont pas chargés de représenter des concepts donnés d’avance, si c’était le cas il n’y aurait jamais de traduction.

-Chaque concept ayant d’une langue à une autre des correspondants exacts car les signifiés ne sont pas découpés de la même manière, cela vaut aussi pour les signes linguistiques.

 

Par exemple, la valeur d’un pluriel peut changer de même que l’expression du temps des verbes et que leur valeur de signification émane à chaque fois du système linguistique considéré.

Ex : male / female > langue administrative de l’anglais : connotation

Différentes en français  > signification anglais : mots neutres « animalité ».

-Il n’y a donc pas de sens qui préexiste au signe linguistique puisque la valeur du sens d’un terme dépend de la présence ou non de termes voisins.

 

SAUSSURE : « Un système linguistique n’est ainsi qu’une série de différence de sons combiné avec une série de différences d’idées. Dans la langue, il n’y a que les différences. »

> la sémantique : rapport au sens français : besoin de 3 adjectifs pour qualifier un évènement précisément.

V/ Relation langage et sens

Étude linguistique du signe et de la langue permet de comprendre parce que la langue n’est pas qu’un simple répertoire de mots correspondant à autant de choses. Cette idée simpliste fait croire que le monde entier s’ordonnerait en catégories de mots.

 

En réalité, MARTINET souligne à chaque langue correspond une organisation particulière des données de l’expérience si bien qu’apprendre une langue, ce n’est pas poser de nouvelles étiquettes sur des objets déjà connus. C’est entrer du même mouvement dans une vision du monde c'est-à-dire dans une culture particulière.

Le fait de se rapporter au réel dans une langue étrangère nous permet de voir la réalité.

> Comprendre une langue étrangère, c’est comprendre sa culture et la connaître.

 

-Quelque soit les efforts, on vit régulièrement l’expérience de penser que ce qu’on a dit, écrit, n’est pas la représentation de notre pensée :

Le langage contrôlé est équivoque, ambigu. (équivoque # univoque)

Est équivoque, une pensée, un jugement, une idée, qui a plusieurs sens différents et opposés.

Ex : trembler (de peur ; de froid …)

Une attitude est équivoque si on ne connaît pas le contexte, la signification de cette attitude.

Un langage équivoque : on peut parvenir à le rendre univoque à la condition d’avoir suffisamment de précisions sur son contexte.

Sibyllin : énoncé équivoque dont on ne connaît pas le sens à première vue.

 

La question de l’équivocité : le décalage entre le langage et la pensée.

Les lois de la langue : elles ont une autonomie propre par rapport aux lois de la pensée. Le lien entre ces deux notions est appelé la transaction.

-Toute langue est équivoque, toute langue comporte des registres d’expression qui la rendent équivoque.

Une langue naturelle est basée sur la culture et l‘histoire.

 

On reproche au langage d’être équivoque – équivocité

# univoque – univocité

Equivoque : plusieurs sens divergents et opposés en l’absence du contexte.

 

Peut-on reprocher au langage d’être équivoque ?

> Présupposé : le langage est équivoque mais pas tout le temps.

-On a pris le soin de préciser ses idées pour se faire comprendre.

-les oppositions, tensions, reposent sur des équivocités indéniables que le langage est équivoque y compris quand on précise nos intentions. Par exemple, lorsqu’on utilise un concept qui représente une classe d’objets qui ont des propriétés communes. Or dans le réel, on côtoie des choses individuelles, uniques. Tout ce qui existe est singulier quels que soient les degrés de ressemblance comme les jumeaux. Le langage repose sur des mots généraux que l’on range dans des catégories.

 

Dénotation : c’est désigner dans le réel, définition.

#

Connotation : c’est l’évocation d’une signification qui est influencée par la culture et l’histoire.

C’est parce qu’il est équivoque que le langage est riche et intéressant, notamment en poésie.

VI/ Le rapport entre l’écriture et la parole

L’écriture apporte un enrichissement et une certaine précision par rapport à l’oral.

 

PLATON, dialogue de « Phèdre » avec SOCRATE :

« L’écrit est sans père, il exige un surcroît de rigueur et permet une profondeur car quand on écrit on pose des choses mais on ne peut y revenir. L’oralité a son père c’est sa grande force on peut toujours y revenir. »

> L’inscription de l’écrit a un côté définitif et ne peut plus se défendre. Les faits historiques ou les cultures sont connues grâce à l’écrit car il reste prouvé, inscrits de façon matérielle.

« Les paroles s’envolent, seul l’écrit reste. »

L’institutionnalisation : tout l’écrit est solennel et accessible à tous.

La plupart des grandes œuvres de pensée sont écrites.

-On détermine un grand texte à son pouvoir de défense, il sait se défendre seul grâce au style de l’auteur, aux arguments, à la thèse, à la capacité de résistance par et en lui-même.

-La pratique d’un journal est efficace pour faire des choix. Il s’agit de poser les choses : plus important comme point de départ que le partage de ses choses avec un confident.

> L’oral est contrôlé et limité par rapport au locuteur. Par exemple, l’écrit est utilisé pour les lois, on est sûr d’avoir bien compris quelque chose l’en ayant lu. A l’oral, plus une parole est longue, plus elle est dure à comprendre et à assimiler.

A) En psychanalyse

La verbalisation : capacité catharsique, de délivrance le plus dur c’est d’écrire ce qu’on pense. Aujourd’hui, l’écriture se perd.

-Il n’y a rien de plus efficace que de poser et écrire ses pensées, ses problèmes pour y remédier : il s’agit de clarifier les choses, sortir le problème de soi.

-Dans le cadre de l’analyse, la thérapie orale, l’analysant (patient) parle sans jamais savoir ce qu’il va dire, il ne regarde pas le psychanalyste. L’échange n’est pas voulu, seul le patient parle.

Lors d’une thérapie orale, il se peut que le silence s’installe, cela permet au patient de parler sans cesser ou tout au contraire, il sera bloqué. Le patient associe des idées et des choses qui émergent de sa conscience et le psychanalyste note celles qui lui paraissent les plus importantes (idées, paroles refoulées qui viennent de l’inconscient).

 

-Il est moins facile de parler en face de quelqu’un car les paroles seront contrôlées en fonction des micros réactions de l’interlocuteur lors d’une thérapie standard.

 

Les gens se sentent parfois mieux lorsque leurs problèmes sont nommés, désignés : c’est une sorte de prise du problème. La vraie peur, en revanche, est d’ignorer ses difficultés. Lorsqu’on ne passe pas par l’expression, il y a une situation de malaise.

 

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !